Je vais m’exprimer sur elle. Sur cette odieuse présence
indésirable telle une sangsue qui bouffe tout dès qu’elle t’a prise comme
cible.
Vous savez celle qui vous caresse les lèvres du bout de ses
moqueries ?
Celle qui se déguise en fausse pudeur pour que vous gardiez le secret de son existence ?
Celle qui se maquille en subtilité pour que vous soyez
invisible et portiez le silence comme étendard ?
Celle qui se targue de vous offrir l’anonymat pour mieux
être?
Celle qui se dissimule derrière votre regard pour que rien
ne paraisse ?
Celle qui vous pousse à la folie des sens à tel point que
parfois elle vous tend la main pour que le précipice vous accueille à bras
ouverts ?
OUI! OUI! Celle-là même !
La Sournoise!
La fidèle menteuse.
La Maudite.
OUI! OUI! ELLE!
Celle qu’on n’ose trop prononcer parce que la nommer fait
sourire les gens. Ou pire, ils vous rejettent telle une vieille chaussette
parce qu’elle fait croire à la fainéantise de votre personne ?
Mais je vais vous dire MOI!
Je la hais cette Hypocrite.
Ce n’est pas mon amie même si elle me colle à la peau telle
une peste indélébile. C’est contre ma volonté.
Vous n’avez pas idée vous ignorants qui croyez à la
fabulation de notre part.
Souffrir le martyre sans que rien ne soit visible de partout
dans le corps. Une vraie tricheuse celle-là.
Elle épuise le
moindre effort à rien.
Elle provoque des crises qui laissent inerte ou presque
seulement à faire un repas comme si nous aurions pelleter sans cesse des heures
et des heures sous la contrainte d’une dictature.
OUI sa dictature!
Alors oui, cette menteuse, cette hypocrite, cette sournoise,
gagne en tout.
Nous faisant perdre même notre intégrité.
Dites, vous l’avez reconnue ?
Vous savez son nom ?
Je vais vous le dire MOI
LA FIBROMYALGIE
La fourbe!
Je ne parle pas souvent d’elle. Parce que le faire, c’est me
rendre mentalement faible pendant quelques heures. Parce qu’ainsi elle se
rappelle à moi avec délice. Elle tourne ses tentacules empoisonnées autour du
cette petite étincelle d’énergie qui me garde le courage et la volonté en
équilibre au-dessus de sa méchanceté invisible.
NON y a pas de remède miracle. Et les petites pilules
antidépressives excusez-moi mais elle me rendre trop idiote pour que je les
prenne. Ce qui me rend dépressive parfois, c’est sa présence nocive en moi qui
me retire la force musculaire dont j’ai besoin. Qui me retire tous désirs de
vouloirs agir, parce qu’elle me met KO en peu de temps.
Oui la fibromyalgie est UNE MALADIE, quoi qu’en pense mon
pays. Quoi qu’en pense les gens parce qu’ils ne voient rien, on fabule.
Elle est mon ENNEMIE à vie. Une sangsue éternelle.
La grosse tendre qui enfin c’est un peu libérée de cet omerta
volontaire.
Bonjour! Et si la maladie était une amie...qui vient nous rendre visite quand nous avons exigé de soi, d'être parfaite...Malgré toutes les documentations sur cette fameuse sangsue,y'a que l'indivudu qui puisse l'apprivoiser...Comment? En respirant vers son lieu de demeure, puisqu'elle est volatile...
RépondreEffacerCette petite soie, que l'on sent dans notre corps, elle nous fait voir la réalité sous des angles que la majorité des gens, ne pourra jamais voir...
De longs chocs émotifs, qui traînent en longueur, souvent plus dans notre corps que dans notre esprit...Serions-nous devenues des personnalités excessives, nous, les femmes--- (puisque la quasi totalité des fibromyalgiques sont des femmes)---qui devaient nous présenter comme les ¨Reines du ¨foyer¨¨? Àprès tous les chocs vécus comme des coups reçus, pas étonnant que notre corps recherche la douceur, la sérénnité, la tendresse, et une reconnaissance certaine...C'est la plus longue quête de ma vie! Mais cette petite sangsue, qui vieillit avec moi, je commence à l'aimer, parce que je la connais mieux...Elle aime la méditation et la visualisation, en plus, les exercices très, très, très doux...Nous étions ¨ des douces¨; nous avons passé par l'apprentissage de l'affirmation; nous avons ensuite quitté des êtres narcissiques; notre parcours est instable, et puis après? Nous vibrons à la source de nos douleurs, pour finalement acceuillir cette petite sangsue qui nous colle à la personnalité, avec non plus de la circonspection, mais avec une certaine clairvoyance des maux des autres autant que des nôtres...La soixantaine en finit avec les bilans des erreurs passées;elle nous tient en haleine sur sur des ralentissements non souhaités; ce n'est plus la résignation qui nous lie à la vie, mais le lâcher prise...Et en plus le bonus de nous exprimer haut et fort, sans crainte de rejet...Nous avons connu le pire, toute notre vie, maintenant, nous sentons le bien s'immiscer entre notre peau et la peau de la sangsue...Mais rien est offert sur un plateau d'argent...Par contre, tout le plaisir, de l'écriture et des dessins peut-être, nous le reconnaissons au premier jet...ou presque...Bonne soirée! La petite tendre!et meilleur réveil demain, tout comme moi! Hi! HI! faute d'émoticône...
Tu sais Lysette, La fribomyalgie provient justement de chocs émotifs trop nombreux que l'on a renfermés dans notre être, parce qu'en parler, le dire, le dénoncer c'est mal vu. Donc, notre coeur ramasse ces 'déchets' et nous fait poursuivre notre route avec un poids si lourd, que le corps en ressent les effets.
RépondreEffacerMais pas évident de dire ce qui gruge l'être. À savoir si nous aurions vraiment les mots pour le décrire.
On se croit fort, ou plutot on l'est, pour être encore là. Cependant, si notre esprit demeure, le reste s'étiole.
COurage ma belle amie. L'ennemie, la sangsue est là, mais il faut se ressourcer partout où l'on peut pour lui faire un pied de nez.
Merci de ta présence.
Krikri Ma Puce.
Pour tout dire cette nuit, à 3 heures de la nuit pour chez moi, bien, ce qui m'a réveillé, je vous le dis, ce sont les douleurs. Les maudites douleurs. Incapable de me rendormir. trop intense.
RépondreEffacerÇa fait plus d'une heure que je suis debout. Faudra bien que j'y retourne. Ça fait un peu moins mal. Juste un peu moins.
Faut pas m'en vouloir d'en faire peu. Juste ce que je peux