dimanche 7 avril 2013

Encore, pour un certain temps.


C’est mine de rien que le fluide positif remonte à la surface de ma décadence. Il m’en faut énormément pour que celle-ci dépossède l’autre avant de me faire signe de présence. Elle y arrive. Il me sourit timidement. Mais me sourit. Me pince l’échine. Me chatouille les aisselles du regard attendrit d’un sourire amusé.

Je pourrais tuer le temps à souffrir sur le velours du vide. Ce creux sans vague, sans nuance où l’esprit s’abrite se croyant à l’abri des intempéries. Et pourtant! La fainéantise nous savons tous qu’elle régurgite les malaises pour mieux rejaillir  l’apitoiement  du sort nerveux de nos peurs.

Je frictionne la sphère nébuleuse de ma gélatine encastrée pour secouer les aptitudes à refaire surface avant que la bouche s’étouffe à trop se contenir du vilain qui se targue de m’agresser l’intérieur. Je vous souris lecteurs lectrices. La guerre s’amorce encore dans l’être instable que je suis par cette panoplie d’émotions perturbatrices qui bercent la fragilité de ma structure d’être.

Marre à vrai dire de geindre. Malgré que la  faille est géante. Malgré savoir que la colmater demandera plus que quelques petits vers et quelques petites proses insignifiantes pour que la plénitude soit une apothéose et non un feu de paille.

Je suis ainsi. Depuis la nuit de mon allumette de nuit.

Mon regard se noie. Il survole le vide. Le néant de la vie. Il s’accroche aux méandres des souffrances qui ne désirent plus fuir, mais plutôt s’installer à tout jamais. Ce qu’on appelle bêtement la vraie réalité. Celle qui se colle à soit quand enfin on a compris que la foi du soleil après la pluie, s’ajoute la pluie après le soleil Que jamais rien n’est beau et que le plus affreux se pointe toujours plus longtemps que le merveilleux.

Qu’on ose me dire le contraire. Et surtout. Que l’on me le prouve. Je connais tant de vies parsemées d’embuches sans fin que les primevères ont été piétinées avant même d’êtres remarquées. Simplement, parce que sur cette route, Les épines des roses étaient plus nombreuses. Leur parfum envoutant les cœurs tendre et les âmes fragiles. Sans dire que les durs à cuire ne le sont pas. L’apparence est une enveloppe protectrice. Où l’être se camoufle pour s’épargner encore quelques pièges perfides.

Seulement, la vie à ce quelque chose de particulier. Tant qu’il  y a de la vie il y a de l’espoir. Et choir dans un désespoir sans fin souffle le ballon de l’épuisement. Jusqu’à ce qu’il éclate pour amoindrir la lourdeur de l’âme et du cœur. Encore pour un certain temps. Ouvrant grand la porte de cet espoir ensevelit.

N’empêche. Le bateau ne coule pas encore. C’est bon signe.

La P'tite tendre qui vous salut.

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