vendredi 28 novembre 2014

Sentiment d'exclusion et d'appartenance.

Il y a de ces moments dan la vie où on ressent un vide, très profond et on se demande sans cesse pourquoi. 

On connait la réponse mais on la repousse constamment parce qu'on ne veut pas revenir en arrière. Car tout le monde sait, que l'on ne peut jamais revenir en arrière. Et Pourtant... ce sentiment perdure. Demeure là au fond de nous parce que quelque chose nous manque intensément.

Tout en sachant, que jamais rien ne sera... Simplement, parce que ce qui est terminé est bel et bien terminé.

Voici une petite histoire, véridique, mais sans émotions dramatiques. Juste une réalité passé à une émotion persistante. Ce manque.

Bonne lecture

***

Je suis Christiane, femme dans la cinquantaine.

À l'époque de cette histoire, j'étais autour de la trentaine, monoparentale avec 3 enfants. Les témoins de Jéhovah sont rentrés dans ma vie au moment où j'avais grandement besoin d'être entourée et écoutée.

Ils ont pris une place considérable dans ma vie. Enfin des gens qui pensaient comme moi, qui pouvaient aussi m'aider à mieux vivre mon ma intérieur qui me rongeait tel un rat qui gruge sans fin un morceau de fromage.

Je suis devenue une des leurs. J'étais comblée. On a pas idée vue de l'extérieur combien les témoins de Jéhovah sont soudés. Je n'ai jamais vu quiconque se fâcher d'une colère noire. Tout était expliqué à partir de la bible. Au point que je la connaissais par coeur.

Lorsque j'ai déménagé d'un logement insalubre à un HLM étant donné qu'à l'époque je vivais d'aide sociale, ces gens m'ont déménagé en un jour. Le soir même j'étais placé, comme si j'avais toujours été là.

Une famille c'était chargée du repas pour tout le monde. Il y en avait des gens. Et ces personnes ont le coeur sur la main. Mais pour eux.

Car dès que tu décides de les quitter, ont t'ignore. On fait comme si jamais tu n'avais existé. Et ça, croyez moi, ça fait tellement mal. Du jour au lendemain te retrouver seule, parce que tu n'en pouvais plus de tout ce que cela exigeait pour être Témoin de Jéhovah.

Encore aujourd'hui j'ai un pincement au coeur lorsque je pense à eux. C'est comme une cicatrice qui s'impose. Qui ne lâche pas prise. Simplement, parce qu'il manque quelque chose de bon dans ma vie. Cette sensation d'être à notre place dans un monde qui rejette trop facilement les gens.

Jamais je n'ai ressentis cette sensation que j'étais là où je devais être. Je me sens toujours en marge. La seule autre chose qui me donne une sensation de paix, c'est lorsque j'écris. LÀ c'est complètement génial. Seulement, mon manque de confiance et ma scolarité défaillante, font en sorte, que j'abandonne.

Comme je les ai abandonné. Pour sauver ma peau. Parce qu'à trop vouloir suivre les préceptes bibliques, ça rend fou. En tout les cas, en ce qui me concerne, je devenais folle. Toujours à tout surveiller. À ne penser qu'à l'impression que je donnais aux gens.

Autant les rencontrer a été une étape merveilleuse dans ma vie, autant les quitté a été un acte de survie pour moi.

Je ne suis pas satanique parce que je ne suis plus dans leur monde. Je suis un être humain avec des valeurs qui me tiennent à coeur. Et si ce Dieu n'approuvent pas, bien, c'était la seule issue, de sortir de ce lieu qui parfois me manque encore. Tout en sachant, que rien ne pourrait être comme avant.

Je ne suis plus la même qu'à ces débuts des années 90.

À défaut de gagner, merci de m'avoir lu


(pour ici) Krikri Ma Puce

jeudi 27 novembre 2014

J'ai eu la frousse

Ce que j'ai je n'en sais rien, Ou plutot ce que j'ai eu. Parce que là je suis ici à écrire alors que le pire semble passé. Mais je ne donnais pas chère de ma peau croyez-moi.

J'étais si fatiguée et je tremblais de partout. Comme si j'étais nue dehors à -20 degrés. Tout mon corps était en état de choc. Oui voilà, mais de quoi ?

En ce moment je prends des antibiotiques 2 fois par jour parce que j'ai une bosse purulente qui me faisait atrocement mal. Là est est plus calme et je la soigne avec un médicament. Tout en prenant des genres d'advil 2 fois par jour. Ne voulant pas trop m'intoxiquer avec des médocs.

Ce soir (ce 27 Nov) je me suis couchée après 30 vies une émission que j'affectionne. Ciel que j'avais hâte qu'elle se termine pour aller enfin me coucher avec un sac magique, (un sa remplie d'écailles de sarrasins qui en le mettant au four micro onde devient chaud.

Je dois admettre qu'à ce moment là j'avais mal au cou, je respirais mal, mais ça marché. Bien emmitouflée dans mes couverture, ce sac à ma nuque couchée sur le coté, bien après 2 heures je ne tremblais plus. J'avais encore froid, mais le pire était passé.

Je me suis levée pour le remettre au micro onde, et cette fois je l'ai glissé vers le bas du dos, tenant à ma hanche. 

Là, au moment où j'écris toute cela, j'ai chaud. Surement une petite fièvre. Par contre je vais aller me recoucher bientot. La fatigue revient et là je ne voudrais pas me remettre à trembler comme arbre sous des vents violents.

Ça m'a fait vraiment peur. Toutefois, je ne voulais pas aller à l'hopital. attendre 12 heures pour tu ne sais trop quoi, bien aussi bien d'attendre de crever, comme ça tu a plus de chance de passer rapidement.

Je sais, c'est sinistre, mais j'ai une excuse. Depuis dimanche soir ma fille de 12 ans était malade. C'est sa première journée à bien aller. Alors que maintenant cela semble moi et ma plus vieille.

Bref, j'ai eu la frousse. Une terrible. Se cela ne ce serait pas passé, oui j'aurais été à l'hopital.

Mon corps pouvait-il être en état de choc par trop de fatigue accumulé en soignant ma belle cocotte ?

Quoiqu'il en soit, je vous dis à la prochaine. Et si cela vous dit, passé sur mon bloque de COUPONAGE, ça me fera plaisir de vous lire.

Krikri Ma Puce.

jeudi 20 novembre 2014

OTAGE EN GUERRE

Cela fait un moment que j'ai écrit sur ce blogue. Je suis trop épuisée pour être assidue. Mais voilà, qu'un regain de tentative me pique le cœur d'une volonté qui je sais maintenant, mourra bien assez vite.

L'énergie, la patience et la foi ne sont plus des raisons pour insister et oser sans fin. Ce qui fait de moi un être qui n'a plus de colonne.

Je suis défaitiste je sais. Pire qu'avant. Simplement parce que la lucidité cruelle est mienne. Terminé cette lueur qui par instant venait me dire que peut-être j'aurai ma chance. Elle n'existe plus.

Voilà maintenant ce petit poème inspiré d'une énergie temporaire.

OTAGE EN GUERRE

Quand je meure en dedans
Ça ressemble au vide mordant
Qui me hante la sphère
Où je vois que la joie est éphémère

Je laisse ainsi souffrir
Ma vie qui veut mourir
Alors qu'encore
Je cherche la raison de cette mort

Pourquoi ce vide
Cette sensation perfide
Qui me pollue le sourire
Qui m'ordonne d'en finir?

J'aimerais pourtant réussir
Au-delà du martyr
Et que mon regard parsemé de rires
Parvienne à me guérir

Mais je sais, que cela reviendra
C'est mon cancer à moi
Ça me ronge de l'intérieur
M'éloignant de ce bonheur

Je sais aussi
Car il en est ainsi
Que tout espoir est vain
Tel en est le refrain

D'un sourire en coin
D'une larme dans la main
Quoique je fasse ou dise
Avec une fausse foi en devise

Je mourrai sans victoire
Incinérée sans gloire
Simplement parce que la bataille
contre elle, je n'étais pas de taille

Aussi bien que tout s'achève
Marre de cette cruelle trêve
Qui n'est qu'en vérité
Qu'une fausse identité.

Pardon de ce délire
Pardon de vous faire frémir
Ne serait-ce qu'une seconde
De ce qu'en moi gronde

La fin de croire
Est devenu mon ciboire
Le désespoir
N'est que le miroir

D'une otage en guerre
Contre sa destinée meurtrière
La retenant prisonnière
Tel un pilori pervers

De son désir profond
D'être quelqu'un de renom
De son plaisir
Absolu d'écrire

Je suis si fatiguée
De cette lâcheté
Qui détruit ma volonté
De vouloir enfin gagner

Je suis... Désolée
De cette force épuisée
De ce corps entêté
À me faire abandonner

Pardon de baisser les bras
Je ne suis plus apte au combat
Terminé la foi absolue
Je suis...Perdue



Merci de l'avoir lu si tel est le cas. Je n'ose même plus espérer qu'un commentaire suivra. Je sais que cela ne vaut plus la peine d'espérer. J'ai cessé toute tentative en ce sens. Ça me détruisait trop. Je sais que je suis nulle. Je sais que je vaux rien. Je l'ai enfin compris.