lundi 28 décembre 2015

Chants de Goélands

...Ou de mouettes, qu'importe, le résultat semble être apprécié.


Sincèrement j'étais loin de m'attendre à cette popularité Alors voici que je vous la propose ici.

J'espère qu'elle vous plaira à vous aussi... Et sincèrement, cela m'aide à passer au travers ces fêtes où pour la première fois ma Maman n'est plu.

À bientot... Enfin, espérons que je mettrai pas DES mois à tenter de parlementer avec vous. Que dis-je ? À écrire et voir si cela pourrait vous intéresser...

mardi 28 avril 2015

Même QUAND

Quand tu sens que tu n'as plus rien à dire. Surtout parce que tu sens que, ce que tu dis n'intéresse personne.

Quand tu sens, que tu n'as plus rien à faire, parce que tout ce que tu fais ne vaut rien.

Quand tu sens que la misère te colle au cul, parce que ta santé t'empêche de faire plus que de brailler ta douleur.

Quand tu sens que le vide s'ouvre sous tes pieds pis que là, tu n'as plus envie de t'accrocher parce que rien ou presque ne te retiens de glisser.

Quand tu sens, qu'une seule personne souffrirait de ton absence, parce que tu sens encore que pour elle tu es nécessaire,

Quand tout t'échappe et que tu n'as plus de foi en une vie belle et meilleure parce que tu sais que tu n'accompliras jamais ton rêve.

Quand tout cela t'étouffe au point de vouloir mourir, accroches toi à ce sourire qui ne pourra que souffrir parce que tu as fermé les yeux pour toujours. Penses qu'à celui-là. Accroches-toi à cette souffrance et ne penses plus à ta misère aussi intense soit-elle. Même si tu deviens itinérante.

Parce que tu ne sais pas QUAND enfin la roue du malheur se transformera en roue du bonheur. Il suffit de si peu.

Même QUAND tu n'y crois plus.

Même QUAND tu te meurs à petit feu dans ce merdier.


Même quand demain tu vas tout perde par manque de l'essentiel.

Oui accroches-toi, même si cela n'est qu'illusion. Parce qu'on ne sait jamais.

(Dernière ligne ajoutée 1 an plus tard. Même si rien n'a vraiment changé. Même si tout semble futile et inutile. Parce qu'il faut laisser l'illusion ou l'espoir tenter leur chance de nous convaincre que tout va très bien)

samedi 4 avril 2015

Réseaux sociaux pis tout ça!

Dans quoi je m'embarques à une heure aussi indue? Je suis là, sans vouloir dormir, douleur légère, dégoût de la vie qui me nargue l'esprit est le cœur. Et voilà que l'idée d'écrire une absurdité me passe par la tête.

Je l'entame et désolée si ça vient à vos oreilles, pardons à votre regard. Passez vite votre chemin si vous ne désirez pas sombrer dans le puits de mes délires.

Avec facebook, la face de bouc comme on dit, on enfile les 'J'aime' inutiles aux commentaire qui distillent parfois l'humour parfois la folie de crier haut comme un lion qui rugit sa merde et tente d'effrayer l'autre par sa bave qui dégouline tel le môme qui fait ses dents grugeant son os, comme on boit sa bière, son vin ou son café, sans véritable profile de déguster le tout.

Je ne dirai pas que c'est mon préféré, mais pour se faire voir en grand, comme aller sur l'esplanade de la place des arts ou sur la scène du parc Bellerive en plein coeur d'une journée, et voilà que vous serez vu tel un paon devant sa belle. Par contre, on ne peut se fier à une telle popularité qui le lendemain sera vite oubliée au profit d'un autre clown qui aurait fait sa scène pour attiser le regard des infidèles coureurs de facéties qui dérogent la réalité en fausse vérité.

La momentanéïté de Facebook devient vite un ennui qui démolie la thèse de Montrez VOUS audacieux et on vous aimera. Ce réseaux ne fait qu'ébruiter la nouvelle sans réelle désir de faire suite avec fidélité et sincérité. Telle le journal à sensation il déverse un trop plein de n'importe quoi et de mal écrit, que l'on fini par se lasser de l'incohérence de tout ce cirque qui dégouline de mots sans sens et qui fait peur.

Voilà comment je perçois Facebook. Un dégouli de fausses perceptions.

Par contre G+ à sa tendance de bons lecteurs à l'écrit plus structuré que là, c'est moi qui semble ne pas savoir mon français et qu'il me faut s'en cesse me reprendre et me corriger avec vélocité, pour paraître crédible avec mon peu de scolarité. La preuve que lire aide sa langue. Malgré que j'en laisse passer quelques unes à mon propre détriment.

Sur G+ je n'ai vu jusqu'à maintenant aucune personne écrire sans avoir la basse de l'écriture. Que j'adore me perdre dans les textes de chacun. Alors que sur FB ce ne sont que des articles de journaux que je lis. Très peu sur les gens. Trop mal écrit que souvent je me détourne à force d'avoir à comprendre le sens des mots. Créant ainsi d'autres ordres de maux qui fustigent à coup de frappe la tempe de ma tête endolorie.

Ça ne paraît peut-être pas, mais G+ est mon préféré et je dis merci à ceux et celles qui me supportent dans tous les sens. Parce que parfois, je déverse ma lassitude, ma fatigue, mon désarroi et cela pourrait se faire détourner ces personnes que j'apprécie.

Tant qu'à ce petit oiseau bleu qui se nomme Twitter, bien pour moi rien à faire, j'aurais davantage apprécié si on avait pu écrire plus que ces 140 caractères qui vite deviennent une manie à trouver le sens pour écrire la profondeur. Mais je n'aime vraiment pas .... Je m'en sers pour un truc sans plus. Sans vraiment vouloir de compagnon, quoique si j'en ai ils disparaissent vite. Parce qu'il me sert simplement à faire connaître des lieux sans réel importance pour la masse populative. En gros je déteste cet oiseau bleu de malheur. Il me déprime.

Vient ensuite Painterest. C'est un fourre tout ordonné. Que cela provienne de vos images que vous y ajoutez ou de celles qui se trouvent déjà dans la basse de donnés et qui défilent devant vous dès que vous arrivez sur le réseau, bien là vous faite du classage de choix en créant des 'tableaux' qui pour moi ressemblent davantage à des dossier dans lesquels vous classez vos préférence.

J'avoue avoir mordu à l'hameçon de cet endroit qui enfin on n'est pas à écrire ou à s'insulter en se croyant meilleur que l'autre, mais que là, on dévoile nos préférences en décidant de les ajouter à un 'tableau' ou en créant un nouveau pour se retrouver....

Mais pourquoi au fait ? Voilà la question qui tue. Parce que cela ressemble tellement à des albums photos que nous démontrons pour ensuite les oublier dans la boite que nous avons quelque part dans une penderie qui contient toutes ses vieilles images prises avec nos anciens appareils photos alors que maintenant nous les classons dans des dossiers sur nos ordis et ensuite enregistrons dans des clés ou autres pour les préserver en cas de pépins.... Que, pourquoi ICI.

Simplement parce que cela parle dans un sens de vous. De ce que vous appréciez de ce que vous détestez. Il est étonnant combien on se prend au jeu de ce lieu ludique, sans prise de tête si ce n'est que de classer et placer ces tableaux créés et effacés pour X raison.

Bref, tout cela en vérité ne sert à rien. Parce qu'on ne va pas revoir ce que nous créons. Nous semblons juste être des créateurs de 'tableaux' pour notre plaisir personnel en les forgeant au fil des bouteilles de parfums, aux éventails qui circulent devant soi devenant le phare de nos envies nous faisant oublier tout le reste cliquant de ci de là sur un paysage flamboyant vers un escalier étourdissant...

Tout cela devant moi en arrière plan dévoilant ainsi mon impulsivité à vouloir déballer l'absurde dans tout ce cirque qui ne mène nul part mais qui, sans eux, nous semblerions perdus à ne plus pouvoir 'communiquer' avec autrui. Parce que sans ces réseaux, nous serions seul/e dans ce lieu qui est notre chez nous et que là, faire face à cette solitude qui nous étouffe deviendrait le monstre qu'il ne faut surtout pas voir. Pas encore. Pas maintenant. Sinon JAMAIS.

Alors oui on défile devant l'un et l'autre, avec leurs 'forces' et leurs faiblesses, celles de nous alourdir l'esprit comme la télévision et que nous évitons ainsi de faire face à la musique. Ou plutôt nous évitons ainsi de trop la ressentir cette solitude, cette misère de vivre, cette douleur qui ne nous quitte jamais, alors aussi bien se droguer d'ordi comme ça on semble bien aller. Mieux aller. Oui. C'est cela. On sauf la face et tout le monde n'y voit que du feu.

On va diablement mieux. Malgré qu'il est 3 heures 30 du matin et que le sommeil fuit et que l'envie de prendre la porte nous fait filer un mauvais coton. À force de défiler des images, je vois la bouffe qui me dégoûte, la dentelle qui cache à peine l'anatomie qui se dévoile presque à mon regard, ainsi que des absurdités qui parfois frisent l'indécence d'exister....

Bon, voilà, le bref fut long, la fin sera courte.


Christiane L qui vous dit , découragez vous pas. Tout existe, la preuve ? Je suis là avec mes bêtises de demeurée nocturne.

samedi 28 mars 2015

Une vie pour Penser

Je n'existe déjà plus.
Je suis l'ombre de ma réalité
Je suis le ridicule qui me tue
Je ne suis qu'une perception erronée de la vérité
Je suis le silence de votre indifférence
Je suis la paille invisible de votre âme
Je suis rien dans l'individualisme de votre bonheur
Je suis l'outrage à votre perfection
Je suis le minus de vos effleurement de conscience
Je suis le voile de votre radicalisation
Je suis la cible de votre coeur de pierre
Je suis l'ignorance de votre étroitesse d'esprit
Je suis le mur fragile de vos assurances
Je suis la maille qui fuit de la chaîne de vos rêves
Je suis l'épine de vos épaules redressées
Je suis ce qu'il ne faut pas voir
Ce qu'il ne faut pas savoir
Surtout, ce qu'il ne faut pas s'arrêter

La vie va trop vite pour prendre le temps!
Le coeur n'a pas la volonté de nous détourner de notre route toute tracée d'avance.
Enfin, c'est ce que nous croyons avant que le fouet nous déchire la pensée.

Le temps va trop vite pour perdre son temps sur des futilités de ce genre.
Ce que nous pensons fortement avant que tout bascule.
Avant que le couperet nous assaille jusqu'à dans nos tripes.

Le temps alors, nous paraît si long
Si pénible à supporter par la lame qui transperce notre existence
Si déroutante que la blessure perdure éternellement

La vie nous démontre à prix fort
Qu'après l'accès aux bonheurs de ce monde
Qu'elle sait faire retomber sur terre cette excès d'égoïsme
Qui, peut-être trop tard, réalise qu'il n'y a plus rien à faire
Que de ne pas avoir vu l'évidence, était une manière de feindre la réalité
Que d'avoir fermer les yeux, ne changeait rien à la suite des choses
Que l'inévitable surviendrait tôt ou tard
Que le pire existait malgré cette manie de croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Non, ce n'est pas un comment ça va ? Qui va dévoiler la souffrance de l'âme.
Ni un petit coucou de temps à autre, que cela va démontrer la peur au ventre.
Que ce n'est pas un petit cadeau de ci de là, que le mal de vivre va devenir lumière.
Que ce n'est pas de faire accroire, que tout va mieux aller.
Ce n'est pas par le faux intérêt que va s'ouvrir la croyance que nous sommes important pour autrui.
NON!

Nous sommes si peu de chose aux regards des biens à acquérir.
Si peu de chose aux bonheurs qui s'amoncellent à notre porte.
Si peu dans la balance du poids de cette vie qui nous traîne en bateau
Si peu pour percevoir dans le regard, une étincelle de bonheur à notre vue.
Nous sommes qu'un poids à surmonter.
Qu'une fissure à ignorer.
Qu'une dérisoire erreur à falsifier.
Nous sommes qu'un devoir à faire pour apaiser notre conscience du silence radio qu suit
Une variété de fruits laissés pour compte.

Voilà la somme de ce que je suis et de ce que je vis...
Un être dépourvu d'intérêt
Vivant l'indifférence d'autrui
Tout en le faisant vivre autour de moi

Ce silence est le refuge de nos espoirs dérisoires
Est la clé de notre volonté qui se meurt un peu plus chaque jour
Est la peur qui se camoufle dans ces sourires factices qui offrent le grain de survie aux regards éteints de ceux qui lèvent leurs prunelles sur notre existence effacé.

Je suis celle qui révèle l'ombre de la vérité
Je suis celle qui dénonce le faux semblant
Je suis celle qui accuse la fausse conscience
Je suis celle qui déclare:

COUPABLE

Que la corde soit ma délivrance.
Me la mettre autour du cou ou délier mes liens trop serrés qui me retiennent d'agir?

De la grosse laide...Moé Krikri Ma Puce

dimanche 15 février 2015

Mieux qu'avant MAIS...

Et ce mais à de l'importance. Surtout dans un cas comme le mien. Parce que je ne suis pas la seule dans cette position hostile et lamentable qui fait de nous des marionnettes sensibles à la corde qui nous abandonne.

Mais je vous rassure, je vais mieux que ces jours où marcher était une horreur. Où être assise l'était tout autant et que coucher, dans une position sur le coté avec une oreiller pour surélever ma jambe était disons, mieux que mal.

J'ai pu aller voir maman hier, parce que marcher m'est plus accessible. Et il faut que je marche pour ne pas que mes muscles deviennent inaptes à me supporter... Mais encore là c'est une dose de entre le faire et ne pas trop exiger... 

N'empêche que je n'étais pas confortable. La chaise qui titille le nerf et debout qui en fait tout autant. Ma chaise est plus confortable par contre ce qui aide beaucoup c'est qu'ici je peux placer mes pieds comme je le veux et ajouter un cousin chauffant au besoin sous ce pied et sous la cuisse...Mais cette dernière, heureusement elle en a plus autant besoin.

Je ne vous dis pas. C'est horrible de souffrir ainsi. Ne plus savoir où se  mettre... Sentir que parfois on serait mieux sans jambe (ce qui n'est pas forcément vrai^^). 

Comme je le disais, ça va mieux. Ceci fait deux semaine que le nerf sciatique m'a visité sans que je lui autorise l'entrée, Mais on sait, ce genre de chose s'invite grossièrement de lui-même. Tel un intrus mal élevé qui en fait à sa guise sans faire attention au mal qu'il occasionne. 

Ho! J'ai encore mal. Seulement c'est beaucoup moindre. Plus dérangeant qu'atrocement souffrant. Tel le caillou dans votre chaussure qui vous fait marcher étrangement, la différence étant, que le caillou on peut s'en débarrasser. La Sciatique quand ça lui chante. Idem pour la Fibro. Sauf que cette dernière une fois dans votre vie, comme une amie fidèle (qu'on se passerait volontiers) elle vous colle à la peau pour toujours,

Bon, je voulais juste dire que j'allais mieux... Ça aussi ça mérite un passage écrit. ;)

Bonne journée à vous tous...

Ici il est inutile de parler du découragement qui prend l'âme et le coeur. Qu'il est inutile aussi de parler de solitude et de déprime. Parce que tout cela, semblerait-il il ne faut pas en parler. Il ne faut pas déranger les gens dans leurs états de vie propulsée à 300% degré jusqu'à ce qu'eux mêmes vivent une situation similaire et que là, bien souvent, il est trop tard pour comprendre et encore là, trop tard pour faire quoi que ce soit étant nous memes à la décharge de ces folies qui nous amoindrissent et nous rendent une larve qui veut encore croire que ça ira... Parce que ne pas y croire, c'est simplement de se voir clouer jusqu'à la mort au matelas de nos derniers jours.

ET ÇA... qui veut réellement y penser ? 

dimanche 1 février 2015

Saloperie de Merde

Désolée pour le titre. Désolée de vous froisser. Mais fallait que ça sorte. Fallait que je l'écrive à défaut de le hurler comme dans un désert isolé du monde.

On ne cris pas à 5 heures du matin. Ni à 7 heures. Meme pas dans le coeur du jour..


Alors là je l'écris. Je tente de formuler au mieux mon état d'esprit pour mieux faire ressentir l'état de mon corps qui m'emprisonne tel un animal dans une cage.


Ça faisait quelques jours que je trainais la patte. Que la douleur me dictait une manière de marcher où je devais faire attention à ma manière d'aller. 


Je suis là à écrire et je ferme les yeux par la souffrance. 


Non pas d'hopital. Je sais ce que j'ai. Je sais qu'attendre une demie journée dans une salle d'urgence aggravera davantage mon cas que d'être chez moi et d'attendre que ça passe.  Je serres les dents et je continue d'écrire.


Tout ça à commencer par l'un des nerfs sciatiques ... Ce qui rend la normalité de marcher difficile à garder... On cherche une manière de poursuivre notre routine, tout en déformant notre façon habituelle d'aller de l'avant. Et cela a une conséquence dans les cas comme le mien.



Image prise sur le net

Un rien qui diffère de notre manière d'être, bouscule tout et transforme en pire ce qui pourrait être inconfortable  et endurable chez les autres. Enfin, jusqu'à un certain degré.


Cela dit, ça fait quelques jours que je subis les caprices de ce nerf de ma jambe gauche. Qu'il me faut marcher plus lentement. Ne pas faire de geste brusque pour aggraver la situation.


Même qu'avec des trucs genre sac magique, je me réchauffe les muscles et le nerf pour détendre le tout et ça donne un résultat quelconque, adoucissant l'excès de douleur. Parce qu'il faut retenir, que ma Fibromyalgie qui est dans le décor depuis plus de 10ans, (enfin que je le sais officiellement depuis ce temps) ne fait toujours des siennes. Mais que j'ai appris à marchander avec elle, dans la mesure où on écoute son corps pour ne pas dépasser des limites regrettables.


Mais voilà que cette nuit, après avoir changé de place comme à chaque nuit. Parce que vient que le lit est si inconfortable que la douleur me réveille... Qu'il me faut comme on dit, changer le mal de place. Le drame arrive.


Mais avant, vous aurez deviné que le divan prend la relève. Et je m'en accommode fort bien. Sauf que cette nuit, malgré que la douleur à mon réveil de la nuit était moindre, je me réveille et m'étire quelque peu comme toute personne le fait....HOUCH!


MAUVAIS GESTE!


TABARNAK! Ça fait mal en crisse. 


Me voilà bloquée. Les muscles du dos réagissent comme si j'avais une entorse lombaire. Je suis délicate à ce sujet. Que je ne peux pas pelleter. La douleur se pointe qu'il me faut arrêter avant que ça devienne dans l'état que je suis présentement. Dans la douleur. Je peine à marcher mais être couché c'est encore pire. 


Je m'extirpe de ce divan en quelques minutes. Trouver la manière de m'en sortir sans me faire plus de mal est un jeu de positionnement. Délicatement, doucement, en se mordant les lèvres pour ne pas crier quand ce n'est pas la bonne.... Voilà où j'en étais et ou j'en suis encore.


Je me suis étirée le muscle au-delà de ce qu'il fallait sans que je ressente au préalable une douleur annonciatrice ... BaNg! D'un coup elle me clou au pilori de tous gestes impossibles à faire sans ressentir de la souffrance.


Et c'est cela qui me décourage! Qui me déprime! 


Le froid qui sévit depuis des semaines n'aide pas à la sciatique. Car le froid aux pieds, quand le sol est gelé par le froid. (je porte des bas chauds^^) rend tout pire que d'habitude. Les articulations sont plus raides, les muscles aussi donc, le cercle vicieux en fonction, fait que je ne pouvais éviter ce qui arrive.



Points sensibles et douloureux précurseurs



Image prise sur le net

Plus le temps froid perdure, plus le risque augmentait. Et me voilà à ce niveau de ver de terre, à ne plus bouger à ma guise, même si déjà je suis restreinte, mais non immobile, là c'est le cas.


Je ne vous dis meme pas pour aller au petit coin! Une horreur. Une plaisanterie noire qui donne envie de pleurer.


Tout ça pour dire que... Je n'ai pas envie de palabrer... Je me confine à lire, à faire des petits + ou J'aime ou à me promener sur le web ...


Je ne peux meme pas me faire de café. Impossible de le transporter. 


MERDE! 


Mon homme va devoir en faire davantage aujourd'hui. Parce que confinée comme je le suis à ne rien faire. Bien... ARF que j'en ai marre....


Je cesse de vous embêter... Je vous dis à la prochaine sans trop savoir quand. Parce que je suis... à cran, en souffrance et totalement déprimée.


Krikri


Autres images sur la Fibromyalgie

dimanche 18 janvier 2015

Mon Voyage

Dans quelques temps je partirai seule vers un monde de paix et de tranquillité. Où la culpabilité ne me serra plus le cœur. Où l'angoisse des nuits ne me percutera plus les reins et l'esprit. Où enfin, libre court au sommeil, je ne nuirai plus à personne.

Je suis épuisée de temps souffrir physiquement et mentalement.

De craindre demain parce qu'hier rien n'a pu être fait. (un demain commun non lié à aucun moment précis)

On attend tellement de moi. Que je sois active, réceptive, à l'écoute de tous et chacun, comme jadis je l'étais. Que je sois souriante, que je sois positive, que je sois surtout sur mon 31.

Un jour on a eut le culot de me dire que je faisais dure.

Oui c'est vrai que je fais dure.Et après? Est-ce que cela qui fait qui je suis?

J'ai juste hâte de partir.

Loin des exigences domestiques qui font fondre le peu qu'il me reste

Loin de gaspillage d'énergie à tenter de faire comprendre, l'incompréhensible. Que si rien n'est fait bientôt, (et que ce bientôt dure déjà depuis quelques temps) que nous serons dans une situation si précaire et délicate, que les problèmes deviendront insurmontables.

Je me réveille au milieux des nuits, en plus des souffrances corporelles, parce que mon âme est terriblement perturbée par ces problèmes qui seront présents.

Loin aussi, de ces voies qui m'interpellent en me disant misérable que tu es. Sans cœur que tu es. Paresseuse que tu es. Parce que j'entends ces non dits sur ma personne qui me blessent. Parce que ces voies aiment facilement porter jugement que savoir le fin fond de la réalité des gens.

Je suis si épuisée à me battre contre ce Goliath étant loin d'être un petit David en pleine possession de ses moyens. Je ne suis pas jeune. Je ne suis pas en santé. Je ne suis pas forte.

Je suis épuisée de vivre ainsi. Que ma vieillesse je la vois aussi pire que maman. Aussi triste qu'elle ne me dit rien cette vie. En plus de cette absence de tendresse.

J'ai donnée ma vie pour le mieux de mes enfants. J'ai sacrifié la femme en moi pour ne jamais abandonner mes enfants. Même si encore la culpabilité me ronge de l'avoir fait pour l'un d'entre eux. Parce que son TDAH m'épuisait littéralement et que le père brillait par son absence et ses remises à plus tard pour l'aide physique à sa progéniture.

J'ai gardé pour moi ces méfaits pour garder le bon œil aux plus vieux.

Il n'y a aucun père parfait sur terre. Comme aucune mère. Ce que l'on aurait aimé que je sois. Et que l'on veut encore, parce que mes plus jeunes, sont à l'étape où elles attendent que cela aille comme elles le voudraient.

Je suis à bout de force... Et personne ne voit.

Le peu d'aide que je demande, passe sous silence. J'exige si peu des autres. Et pourtant on attend tellement de moi.

Enfin est-ce que je perçois.

Je ne veux tellement pas déranger que je me taire dans mon trou pour ne pas être celle par qui les problèmes arrivent. Que je m'oublie tout le temps. Que je m'abandonne dans le néant. Répondant aux besoins de cette petite famille, en sentant que les moyens ne seront plus dans peu de temps.

Et rien!

Que le sentiment de ne jamais faire ce qu'il faut.

Oui je suis épuisée...J'ai besoin qu'on me serre dans des bras. Que je sente que je ne suis pas qu'un gros tas de chair indésirable.

Oui je vais partir loin. Si loin qu'on ne pourra plus me retrouver.

Et que personne ne vienne parler en mal de ce père qui prend soin de ses filles comme jamais un père ne l'a fait... Il a beau avoir ses défauts en tant qu'homme, et que chacun de nous à ses propres lacunes, mais lui en tant que papa, il est TOUJOURS présent. TOUJOURS à l'écoute de sa progéniture. JAMAIS je n'ai eu à le critiquer sur la présence envers elles. Lui il est un vrai père. Présent, attentif, il ne pense pas qu'à son égoisme...

J'en ai juste marre qu'on le méprise pour ses erreurs. QUI N'EN COMMET PAS? Qui est si parfait pour avoir la prétention de se croire supérieur? Même Dieu en fait des erreurs. Meme le plus parfait des êtres humains, en fait.

Ha qu'il est dur le piédestal lorsqu'il tombe et rend l'humain à son éagilité. Et c'est là que l'on voit si on est un vrai homme et une vrai femme lorsqu'on nous restons avec ces personnes.

Oui je ferai mon égoïste. Quand je partirai, il sera seul avec ses deux filles.

Parce que je commence à voir la lumière au bout du tunnel. Enfin, je serai libre.

Malheureusement, j'ai encore un bout de chemin à faire avant que la lumière soit plus près. Encore souffrir, encore pleurer, encore angoisser... ENCORE supporter cette misère du cœur qui me détruit un peu plus chaque jour.

Il y a de ces fantasmes parfois, qui nous font entrevoir un monde meilleur que l'on désire ardemment y être pour que cesse la vie misérable que nous vivons.

Mais justement, restera-t-il un fantasme ce voyage ou deviendra-t-il une réalité avant même que l'aube ne se lève? (quoique là, il fait déjà clair)

Sentiments d'infériorités, d'impuissances et de découragement total.

Krikri Ma Puce.

Mea Culpa

Sans Coeur

C'était l'anniversaire à maman hier!

Je n'ai pas pu lui dire bonne fête comme avant. Je n'ai pu non plus aller la voir pour son anniversaire.

Qu'à cela ne tienne, il me va bien le manteau de la culpabilité. Il traîne au sol tellement il est long et il est très lourd sur mes fragiles épaules.

Je suis si sans cœur n'est-ce pas?

Et pourtant je fais de mon mieux.

Ce fut une énorme semaine cette semaine. Rien ne pouvait être remis. Ça faisait partie de la game comme on dit.

Mardi soir les scouts pour Anna
Mercredi soir Catéchèse pour Anna
Jeudi soir, rencontre pour Anna et Isa
Vendredi soir, Course pour Isa
Samedi matin, épicerie pour nous, Sortie de rencontre pour Anna et Isa et le papa était avec elles.
Et ce Dimanche, encore des courses en après midi.

Maman n'est pas dans la même ville que moi. Et meme si je conduisais, je n'aurais pu avoir l'auto l'homme de la maison l'avait parce qu'ils étaient avec les filles à cette rencontre obligatoire.

Mais oui, le manteau de la culpabilité pèse lourd sur mes épaules.

Pas moyen de l'appeler ELLE ma tite maman, pour lui dire bon anniversaire. Parce qu'elle n'a pas de téléphone dans sa chambre.

Hier, toute la journée j'ai pensé à elle. Et encore ce matin avant même que le soleil ne se lève. Tout en sachant que je ne pourrais faire quoi que ce soit. À moins de voler comme un oiseau. À moins d'avoir des ailes comme un ange. À moins de larguer comme un boulet de canon, une carte vers elle.

J'aurais pu planifier tout ça pour que tout concorde. Je l'aurais fait, si cette sortie obligatoire pour les filles n'avait pas été ce jour même. Oui obligatoire, parce qu'elles font parties d'un groupe et hier cette sortie était planifiée depuis bien longtemps.

Mais quoi qu'il en soit, je serai toujours coupable de toute manière. Je serai toujours celle qui ne fait pas grand chose. Celle qui se fout de tout le monde. Je sais ce que l'on peut penser dans mon dos. J'ai le dos tellement large.

Mais on se fout de moi tout autant. Alors oui je ne dérange personne. Je n'appelle personne. Je m'impose nul part. Je me tasse dans un coin et je ferme ma gueule. Mais encore là, je suis coupable.

Je serai toujours coupable aux yeux de ceux qui aiment juger tout comportement humain. Alors que je respecte largement les actes des autres sans médire sur chacun. J'accepte les gens comme ils sont parce que moi même je ne suis pas parfaite. Et je ne me sens pas meilleure que quiconque.

Je fais tout simplement mon possible. Même au détriment de ma propre santé

Mais coupable quand même hein?

Je m'arrête là! Comme d'habitude je vais me taire. Comme d'habitude, je vais laisser vivre les autres sans tenter de les rendre coupable pour ce qu'ils ne font pas ou font, mais qui blessent. Parce qu'espérer, ça fait toujours plus de mal que de bien. On est toujours déçue en bout de ligne.

Je sais, mes justifications semblent bidons... Et pourtant... Je peux vous passer mes souliers pour une journée si vous voulez... Prendre mes capacités telles qu'elles sont.  

Moi je sais que votre vie n'est pas forcément une partie de plaisir et surtout, que je ne juge pas. Je n'ai pas de temps à perdre avec ça.

J'ai assez de mes défauts pour ne pas être au-dessus de tout.

Moi je trouve mes petits bonheurs où ils passent. Mais j'attends après personne....Je l'ai fais assez longtemps pour être meurtrie. Aujourd'hui, aussi minable soit ma vie, je ne compte que sur moi et quand je ne pourrai plus, je saurai ce qu'il me restera à faire.

Personne n'est coupable des autres.

Meme si moi je suis coupable, de paraître de me foutre des autres.

C'est simplement, que personne ne veut comprendre vraiment que je ne veux déranger personne. Ne pas être celle qui s'impose comme du poison pourri. Celle qui dicte sa manière de vivre. Celles qui critique tout sans se mettre à la place d'autrui.

Mais oui, je suis coupable …

COUPABLE votre honneur

Bon dimanche....

PS : personne ne pourra commenter. Cette fois-ci je n'en veux pas.

Mea Culpa...

vendredi 16 janvier 2015

Mon cri du coeur

Et puis zut, je le fais, je le cris, je le dis.

Je suis outrée, je suis blessée, je suis... épuisée.

M'apercevoir de la non compréhension d'un fait de masse, de ne pas vouloir 'VOIR' et entendre le message donné au travers d'un drame, vient à mon sens, comme de se boucher les oreilles, se voiler les yeux et de se pincer le nez.

MOI j'ai rien vu, rien entendu et rien senti.

Pourquoi je dis cela?

Simplement que le mépris porté envers le 'JE SUIS CHARLIE' vient salir non pas le journal en lui-même, mais la volonté de chacun d'AVOIR LE DROIT de s'exprimer et de dénoncer la volonté dictatoriale de certaines gens à vouloir faire taire ce qui déplaît.

Moi personnellement le journal en question Charlie Hebdo, je m'en fichais et sincèrement, je ne suis pas fan forcément de ce genre d'humour. Là où le bât blesse, c'est d'avoir prit le pire moyen pour TENTER de faire taire et faire comprendre une position.

TENTER, parce que regardez ce que cela à provoquer. Le journal est devenu plus populaire qu'il ne l'était. Cela a fait en sorte, que tout le monde ait un sens de solidarité aigu devant l'ignominie d'une dictature forcée mais qui enfin de compte a soulevé un tollé mondial pour démontrer, QU'AGIR aussi monstrueusement n'était pas la bonne manière d'agir envers quelque chose qui déplaisait à certains.

S'il fallait tuer toute personne qui parle dans notre dos, tout le monde serait mort

S'il fallait tuer toute personne qui dessine quelque chose d'horrible contre nous, on serait encore là tous mort.

Ce n'est pas parce que je ne suis pas d'accord envers une action, une parole, que j'ai le droit de tuer pour faire taire. Pour que cesse l'ignominie qui semble être à votre égard.

Le mouvement 'JE SUIS CHARLIE' était autant pour vous tous ces détracteurs que ceux qui étaient solidaires. POURQUOI? Parce que chacun d'entre vous qui semblez ne pas comprendre le sens réel de ce mouvement, vous avez EU DROIT à vous exprimer. VOUS avez eut la possibilité, sans vous faire tuer, d'exprimer votre point de vu. VOUS avez eu le droit de vous moquer de cette solidarité en diffusant que nous nous moquions des sévices qui se passent dans le monde.

MAIS dites-moi? Que faites-vous de plus, vous qui diffusez ce genre de propos, comme quoi, parce que nous nous proclamons Charlie nous semblons insensibles devant la détresse humanitaire? OUI que faites-vous de plus à part de nous insulter parce que nous crions haut et FORT que nous sommes CHARLIE?

RIEN! Que Dalle! Juste de la poudre aux yeux pour encore mieux salir ceux que vous détestez.

Parce que ceux qui agissent pour aider au mieux ces personnes en détresse, n'ont pas le temps de venir humilier les autres juste pour dénigrer ce mouvement solidaire sur le droit de paroles. Le droit d'expression. ET NON PAS sur un journal.

Lorsque ces 200 petites filles ont été enlevées par ce groupe extrémiste j'ai été choquée, troublée, attristée, par ce geste monstrueux. Mais pas plus vous que moi, nous avons agit. D'autres gens l'ont fait. Alors venir me dire que je suis insensible à tous ces malheurs, parce que je SUIS solidaire à 'JE SUIS CHARLIE' c'est que réellement vous avez préféré être sourd au lieu de percevoir, que sans la liberté de presse, nous n'aurions jamais su pour ces petites filles qui avaient le droit d'être des enfants. Que nous ne saurions rien de l'esclavage dans le monde. Que nous ne saurions pas, que les femmes dans certains pays sont réduites à des objets et que le moindre faux pas, elles se font lapider jusqu'à ce que mort s'en suive. Ou fouetter pour le même résultat.

ALORS OUI JE SUIS FIÈRE D'ÊTRE CHARLIE.

Parce que j'ai le droit d'écrire Ma tristesse. Ma détresse. LE droit d'exprimer mon mécontentement devant l'absurdité de ce mépris devant une telle vérité qui voudrait qu'encore que nous nous taisions parce que nous démontrons mondialement notre solidarité.

Même si je me dis, que nous pourrions en faire autant pour des gens cruellement dans le besoin, qui meurent de froid, de faim. Que partout dans le monde nous devrions en faire autant pour les aider. MAIS VOUS, le faites vous de votre coté?

Si la réponse est non, alors cessez-donc de nous pointer du doigt et regardez-vous le nombril avant de venir nous chier dessus en vous croyant supérieur.

Ceci dit à tout le monde. Je ne vise personne en particulier. Parce que de toute nation, des gens on voulu salir cette solidarité parce qu'ils n'ont pas compris le sens profond de ce mouvement solidaire.

Tous autant que vous êtes, en ayant eut DROIT d'exprimer votre mépris, votre mécontentement, vous êtes d'office CHARLIE. Parce que CHARLIE c'est nul autre que VOTRE droit de parole.

OUF!!! Je l'ai enfin écrit cette souffrance qui me rongeait depuis ces écrits insultants à notre endroit parce que nous nous sentions Charlie. Parce que je me sens une CHARLIE. Parce qu'on aurait préféré que je ne dise rien. Mais il fallait que je m'exprime. Me faire sentir une moins que rien parce que je suis solidaire, ça m'a fait mal. J'ai été outrée de lire les mauvais commentaires. Comme si je me foutais de la détresse humaine. J'ai été blessée et le suis encore, devant cette absurdité à me mépriser, nous mépriser parce que nous avions réagi comme un seul homme devant cette monstruosité.

Ce que j'accorde à mes détracteurs autant hommes que femmes. Il serait beau de se lever ainsi, comme un seul homme et de dénoncer chaque cause qui nous tient à cœur. Seulement, il faut être réaliste, nous aurions en bout de ligne plus que la police pour nous arrêter. Je crois que l'armée serait des leurs.

CHARLIE à juste démontrer combien l'humanité pouvait se soulever devant l'horreur. Mais soyons réaliste, s'il avait fallu que cette humanité solidaire soit armée, le résultat n'aurait pas été le même.

Cette solidarité démontre que l'humanité a un grand cœur. Faut-il maintenant se servir de lui pour de bonnes raisons.

Désolée de ce coup de gueule. Mais je n'arrivais plus à écrire tant je me sentais brimer dans mon intégrité.

Je ne suis pas un monstre parce que JE SUIS CHARLIE. J'ai juste le droit de m'exprimer.

BONNE JOURNÉE


Krikri Ma Puce

mercredi 14 janvier 2015

Mais...

Il y a des nuit où le sommeil fuit. Où le coeur se serre et s'angoisse pour l'avenir sans émoi où simplement les besoins primaires s'expriment sans penser aux émotions qu'engendre l'ignorance. Je vois mon monde, qui vit, qui respire, sans voir que demain passe si vite et que l'avenir si lointain peut s'éteindre à l'aube avec ses regrets qui ne serviront plus à rien.

J'offre du mieux que je peux l'amour que j'ai. Oui j'ai fais des erreurs et jusqu'à mon dernier souffle j'en ferai. Comme nous tous. L'absence fait mal. L'absence de la tendresse. L'absence via le silence. L'absence prolongée vers ceux que l'on aime et que l'on ne parvient à faire plus.

Je déteste Noel maintenant parce qu'il me ramène toujours vers ses manques douloureux que je parviens à freiner le désir de poindre et de se faire trop sentir. Mais voilà que là, dans cette nuit, en plein coeur, je n'arrivais plus à dormir. 

3 heures et j'étais là à écrire, ces vers, ces maux (oui vraiment le sens de souffrances) pour tenter d'expier cette sensation d'angoisse, d'anxiété qui souvent maintenant me déchire le coeur, me perturbe la nuit. Déjà que le sommeil me fuit, maintenant c'est pire.

Surtout que ma vie est vide d'amour. Surtout que mon bébé change et que déjà sa tendresse à mon égard s'estompe. Elle qui était la seule à m'en offrir. Maintenant, je suis...Bref, voilà. 

Désolée, mais ici, ce blogue est le coté sombre ... 

MAIS...

Je suis épuisée de m'accrocher à un fil
Je suis si fragile
Tout s'effrite en moi
Tout s'écroule sans foi

Non pas celle de Dieu
Mais celle qui rend heureux
Celle qui offre l'espoir
D'un avenir sans rancoeur

Je voudrais, je vous jure
Mais, je me parjure
Je pleure en dedans
Je meure lentement

J'ai beau trouver un filon
Mais je ne crois plus sans raison
Sans espoir, sans amour
Que j'y arriverais un jour

C'est la nuit dans mon cœur
Une totale noirceur
C'est fini le temps des fleurs
Fini tout simplement

Je voudrais tant hurler
Mais je me tais
À jamais
Parce que, ...Non rien

Je suis si peu de chose
Je ne mérite aucune prose
Jadis j'avais l'espérance
Maintenant, c'est l'ignorance

Plus jamais d'amour sincère
Juste être le capital qui désespère
Où bientôt je serai ruinée
Où on m'ignorera pour l'éternité

Demain je ne serais plus de ce monde
Qu'on fera une ronde
De soulagement de paix
Enfin la folle qui disparaît à tout jamais

Non je ne crois plus
Je n'espère plus
Mais crise que j'ai mal
Crise que c'est infernal

Dans cette vie, maudite
Je n'aurai été qu'une chose morbide
Qu'un jouet que l'on jette
Parce que je n'apporte plus aucun intéret

C'était quoi offrir un câlin?
Dire doucement je t'aime?
C'était quoi offrir de la tendresse
Sans se poser de question?

Mon énergie s'épuise
À combattre Goliath
Puis-je me reposer maintenant
Même si je n'intéresse personne?

Désolée de ces maux
Désolée
Mais, il fallait que ça sorte
Il fallait que j'ouvre cette porte

Encore une fois,
Une dernière fois?
Avant que le jour se lève
Avant que je ne crève.

Mais je suis déjà morte
Parce que l'espoir n'est plus
Parce que je ne suis plus rien
Juste,... Non rien.

Le temps file

Krikri Ma Puce


jeudi 8 janvier 2015

À Propos de la tuerie de Charlie

Je ne peux me résoudre à écrire autre chose sans dire le fond de ma pensée.

J'ai lu beaucoup sur le net...Sur G+ sur FB les deux réseaux sociaux dont je suis clairement présente. J'ai lu de belles choses et de voir que le monde entier est touché, démontre combien on réalise l'importance d'avoir le droit de s'exprimer librement.


Cependant, je me suis rendue compte que certaines gens voient la solidarité envers Charlie Hebdo comme si ce n'était pas grand chose. Comme si la faim dans le monde nous importait peu. Comme si l'esclavage ne nous touchait pas. Comme si nous n'avions aucune émotion envers quoi que ce soit d'autre.


Grave erreur de leur part.


Ce que j'aimerais dire à toutes ces personnes qui croient une telle aberration c'est qu'elles n'ont rien compris de cette profonde solidarité envers cette tuerie qui tentait de tuer la libre expression. 


Oui tentait. Parce qu'ils ont fait explosé une réaction internationale. Une SOLIDARITÉ peu commune. 


J'aimerais leur dire à ces personnes, que c'est bien parce que certaines personne OSENT parler de ce qui se passe dans le monde, que nous sommes au courant de la famine, de l'esclavage, de la misère des pays, des guerres, des religions qui se croient au dessus de tout parce que LEUR Dieu est meilleur que celui du voisin. (toutes religions confondues, parce que la Chrétienté a elle aussi fait couler beaucoup de sang)


Que, sans les journalistes de tous pays, nous serions tous idiots. Tous aveuglés encore par les religions qui tentaient et tentent encore de nous laver le cerveau prétextant que nous sommes dans le monde de Satan et que nous devons ouvrir les yeux. 


Que sans ces journalistes, de ceux qui ont risqués leur vie, qui ont péris comme otages, nous ne pourrions débattre, parler franchement de ce qui se passe partout dans le monde. Nous serions cloué au pilori du silence absolu.


Alors oui la liberté d'expression a été Mutilée hier par cette atroce tuerie juste parce que certaines gens n'acceptent pas qu'on se moquent d'eux. 


MERDE! J'imagine combien de présidents et de premiers ministres auraient tués de ces personnes qui s'expriment en mots et en dessins juste parce qu'ils les ont ridiculisé ou parlé d'eux négativement. S'il fallait qu'on les rendent au silence par une manière si cruelle et absurde parce qu'ils s'expriment autrement que par des louanges, bien, tout le monde serait mort. Parce que nous avons tous agis d'une manière ou d'une autre sans égard envers une personne. 


Parce qu'agir de cette manière vient à dire, que personne n'a le droit de parole. N'a le droit d'expression. Parce qu'elle risquerait de se faire tuer, intimider par la peur qui voudrait que nous nous taisions.


ALORS NON à cette peur. NON à ce silence que l'on voudrait nous imposer.


ALORS OUI à la solidarité envers Charlie et surtout, à comprendre, que se moquer de ce qui c'est passé hier (le 7 janvier 2015), en minimisant l'horreur, on donne le droit à quiconque de vouloir nous faire taire en nous tuant. ALORS VOUS qui parler de cette famine, de l'esclavage, de toutes ces monstruosités dans le monde, comprenez que cette acte immonde fait en sorte que ces gens qui ont tués, désirent tout autant que nous la fermions autant vous que moi. Parce qu'ils n'aiment pas entendre ce qui leurs déplaient et le seul moyen de nous faire taire, est de nous tuer.


NON on ne nous musellera pas. NOUS AVONS droit d'expression. Autant vous qui minimiser l'horreur en croyant que nous n'accordons pas d'importances aux autres horreurs dans le monde.


TUER la libre Expression et de vous tuer vous aussi. Voilà pourquoi on est si solidaire! Parce que nous disons NON à se faire taire de cette manière aussi radicale.


Krikri Ma Puce

mercredi 7 janvier 2015

Je suis Charlie

Je suis Charlie à lire ici... Je me suis trompée de blogue. Mais ne voulant pas l'effacer là-bas, je me fais un lien à Mémoires Populatives parce que sa place aurait dû en toute logique être ici. 

Désolée..

:)

Krikri Ma Puce

Faire avec malgré tout

Il est tôt, pas encore 6 heures du matin et pourtant cela fait un moment que je suis debout. Sans me plaindre la réalité physique de mon corps, disons que je me lève dès que ce dernier n'en puisse plus de geindre.

Il fait noir, parce qu'en hiver, le jour se lève tard. Ce qui devrait être le cas pour nous tous quand on  y pense. Pourtant, je m'active malgré les yeux collés, le corps au ralenti. Simplement parce que je n'aime pas être bousculée le matin pour m'activer. Et c'est ce qui arrive si je me lève en meme temps que tout le monde. Je me dois d'être à la course, faire ceci, faire cela alors que mon corps est 
totalement pas apte à suivre cette cadence.

Non, ce n'est pas la paresse, c'est ma fibromyalgie qui me dicte ma conduite. Donc, si je désire qu'elle me soit douce, je prends les bons moyens pour moi. C'est à dire, être debout avant et m'activer à mon rythme. Ainsi, quand les autres se lèvent, je semble en bon état.

C'est ironique et souvent cela m'agace. Sembler être en forme. Si seulement on savait! Ou si on voulait avec sincérité savoir ce qu'il en est réellement. Mais cela j'ai cessé de vouloir le faire comprendre dans le tréfonds de l'être qui cherche absolument la perfection et que rien ne dénote pour ne pas laisser une impression négative quelconque.

Bon, je me dois de quitter pour ce premier tour. Les lunchs à faire avant que la première fille se lève. Pour ensuite avoir à marchander tout en tentant de garder mon calme pour que l'ado qui prend le métro pour aller à l'école se lève à son tour. Surtout qu'hier elle m'a dit qu'elle trouverait cela dur se lever après ces 2 semaines de vacances.

Mon arme sera la patience....Ce qui n'est pas ma tasse de thé, mais bon, je verrai.

Je reviendrai dès que je le pourrai...faire suite où vous n'y verrai pas trop le décalage si ce ne sera que par les mots qui vous le diront.

Me revoilà pour un petit moment. Pour dire que ma grande est déjà debout. Non que ça va règler le problème mais c'est déjà ça de gagné. Tout en me disant que ça pourrait se poursuivre sur cette bonne lancée. Il faut juste pas de pépin en cours de route.

Par contre, quelque chose est arrivée en France et là je me dis, que la tolérance est réellement zéro. Parce qu'en tu en viens à vouloir descendre des gens dans un journal, c'est que là tu dépasse une certaine limite en t'en qu'individu. Un journal bordel. Ce ne sont que des mots. Certes, qui peuvent provoqués bien des maux (et ce sans volonté de jouer au satyre) mais de là à descendre des gens... C'est terrible. 10 Morts jusqu'à maintenant. De quoi faire frissonner et ce, sans que le froid glacial que nous subissons en soit la cause.

Tout cela pour dire que les réactions humaines sont imprévisibles.

Je retourne à mes occupations pour ne pas qu'un cataclisme nous tombe dessus dans notre logement, parce qu'en plus une petite neige tombe et qu'il fait encore noir...

Et voilà, la lueur du jour faisant présence et que la grande, (L'Ado) est partie, il reste que la plus jeune qui bientot va quitter à son tour. Elle aussi prend le bus pour se rendre à l'école. (immersion anglaise) Donc, à moins d'une raison X que je ne voit pas pour l'instant, je pourrai bientot, commencer ma journée sans enfant dans le décor. Me mettre à la tâche ménagère et revenir sur mon autre blogue plus tard pour un article quelconque.

En vous disant BONNE JOURNÉE et à TANTOT

Krikri Ma Puce.