dimanche 18 janvier 2015

Mon Voyage

Dans quelques temps je partirai seule vers un monde de paix et de tranquillité. Où la culpabilité ne me serra plus le cœur. Où l'angoisse des nuits ne me percutera plus les reins et l'esprit. Où enfin, libre court au sommeil, je ne nuirai plus à personne.

Je suis épuisée de temps souffrir physiquement et mentalement.

De craindre demain parce qu'hier rien n'a pu être fait. (un demain commun non lié à aucun moment précis)

On attend tellement de moi. Que je sois active, réceptive, à l'écoute de tous et chacun, comme jadis je l'étais. Que je sois souriante, que je sois positive, que je sois surtout sur mon 31.

Un jour on a eut le culot de me dire que je faisais dure.

Oui c'est vrai que je fais dure.Et après? Est-ce que cela qui fait qui je suis?

J'ai juste hâte de partir.

Loin des exigences domestiques qui font fondre le peu qu'il me reste

Loin de gaspillage d'énergie à tenter de faire comprendre, l'incompréhensible. Que si rien n'est fait bientôt, (et que ce bientôt dure déjà depuis quelques temps) que nous serons dans une situation si précaire et délicate, que les problèmes deviendront insurmontables.

Je me réveille au milieux des nuits, en plus des souffrances corporelles, parce que mon âme est terriblement perturbée par ces problèmes qui seront présents.

Loin aussi, de ces voies qui m'interpellent en me disant misérable que tu es. Sans cœur que tu es. Paresseuse que tu es. Parce que j'entends ces non dits sur ma personne qui me blessent. Parce que ces voies aiment facilement porter jugement que savoir le fin fond de la réalité des gens.

Je suis si épuisée à me battre contre ce Goliath étant loin d'être un petit David en pleine possession de ses moyens. Je ne suis pas jeune. Je ne suis pas en santé. Je ne suis pas forte.

Je suis épuisée de vivre ainsi. Que ma vieillesse je la vois aussi pire que maman. Aussi triste qu'elle ne me dit rien cette vie. En plus de cette absence de tendresse.

J'ai donnée ma vie pour le mieux de mes enfants. J'ai sacrifié la femme en moi pour ne jamais abandonner mes enfants. Même si encore la culpabilité me ronge de l'avoir fait pour l'un d'entre eux. Parce que son TDAH m'épuisait littéralement et que le père brillait par son absence et ses remises à plus tard pour l'aide physique à sa progéniture.

J'ai gardé pour moi ces méfaits pour garder le bon œil aux plus vieux.

Il n'y a aucun père parfait sur terre. Comme aucune mère. Ce que l'on aurait aimé que je sois. Et que l'on veut encore, parce que mes plus jeunes, sont à l'étape où elles attendent que cela aille comme elles le voudraient.

Je suis à bout de force... Et personne ne voit.

Le peu d'aide que je demande, passe sous silence. J'exige si peu des autres. Et pourtant on attend tellement de moi.

Enfin est-ce que je perçois.

Je ne veux tellement pas déranger que je me taire dans mon trou pour ne pas être celle par qui les problèmes arrivent. Que je m'oublie tout le temps. Que je m'abandonne dans le néant. Répondant aux besoins de cette petite famille, en sentant que les moyens ne seront plus dans peu de temps.

Et rien!

Que le sentiment de ne jamais faire ce qu'il faut.

Oui je suis épuisée...J'ai besoin qu'on me serre dans des bras. Que je sente que je ne suis pas qu'un gros tas de chair indésirable.

Oui je vais partir loin. Si loin qu'on ne pourra plus me retrouver.

Et que personne ne vienne parler en mal de ce père qui prend soin de ses filles comme jamais un père ne l'a fait... Il a beau avoir ses défauts en tant qu'homme, et que chacun de nous à ses propres lacunes, mais lui en tant que papa, il est TOUJOURS présent. TOUJOURS à l'écoute de sa progéniture. JAMAIS je n'ai eu à le critiquer sur la présence envers elles. Lui il est un vrai père. Présent, attentif, il ne pense pas qu'à son égoisme...

J'en ai juste marre qu'on le méprise pour ses erreurs. QUI N'EN COMMET PAS? Qui est si parfait pour avoir la prétention de se croire supérieur? Même Dieu en fait des erreurs. Meme le plus parfait des êtres humains, en fait.

Ha qu'il est dur le piédestal lorsqu'il tombe et rend l'humain à son éagilité. Et c'est là que l'on voit si on est un vrai homme et une vrai femme lorsqu'on nous restons avec ces personnes.

Oui je ferai mon égoïste. Quand je partirai, il sera seul avec ses deux filles.

Parce que je commence à voir la lumière au bout du tunnel. Enfin, je serai libre.

Malheureusement, j'ai encore un bout de chemin à faire avant que la lumière soit plus près. Encore souffrir, encore pleurer, encore angoisser... ENCORE supporter cette misère du cœur qui me détruit un peu plus chaque jour.

Il y a de ces fantasmes parfois, qui nous font entrevoir un monde meilleur que l'on désire ardemment y être pour que cesse la vie misérable que nous vivons.

Mais justement, restera-t-il un fantasme ce voyage ou deviendra-t-il une réalité avant même que l'aube ne se lève? (quoique là, il fait déjà clair)

Sentiments d'infériorités, d'impuissances et de découragement total.

Krikri Ma Puce.

Mea Culpa

Sans Coeur

C'était l'anniversaire à maman hier!

Je n'ai pas pu lui dire bonne fête comme avant. Je n'ai pu non plus aller la voir pour son anniversaire.

Qu'à cela ne tienne, il me va bien le manteau de la culpabilité. Il traîne au sol tellement il est long et il est très lourd sur mes fragiles épaules.

Je suis si sans cœur n'est-ce pas?

Et pourtant je fais de mon mieux.

Ce fut une énorme semaine cette semaine. Rien ne pouvait être remis. Ça faisait partie de la game comme on dit.

Mardi soir les scouts pour Anna
Mercredi soir Catéchèse pour Anna
Jeudi soir, rencontre pour Anna et Isa
Vendredi soir, Course pour Isa
Samedi matin, épicerie pour nous, Sortie de rencontre pour Anna et Isa et le papa était avec elles.
Et ce Dimanche, encore des courses en après midi.

Maman n'est pas dans la même ville que moi. Et meme si je conduisais, je n'aurais pu avoir l'auto l'homme de la maison l'avait parce qu'ils étaient avec les filles à cette rencontre obligatoire.

Mais oui, le manteau de la culpabilité pèse lourd sur mes épaules.

Pas moyen de l'appeler ELLE ma tite maman, pour lui dire bon anniversaire. Parce qu'elle n'a pas de téléphone dans sa chambre.

Hier, toute la journée j'ai pensé à elle. Et encore ce matin avant même que le soleil ne se lève. Tout en sachant que je ne pourrais faire quoi que ce soit. À moins de voler comme un oiseau. À moins d'avoir des ailes comme un ange. À moins de larguer comme un boulet de canon, une carte vers elle.

J'aurais pu planifier tout ça pour que tout concorde. Je l'aurais fait, si cette sortie obligatoire pour les filles n'avait pas été ce jour même. Oui obligatoire, parce qu'elles font parties d'un groupe et hier cette sortie était planifiée depuis bien longtemps.

Mais quoi qu'il en soit, je serai toujours coupable de toute manière. Je serai toujours celle qui ne fait pas grand chose. Celle qui se fout de tout le monde. Je sais ce que l'on peut penser dans mon dos. J'ai le dos tellement large.

Mais on se fout de moi tout autant. Alors oui je ne dérange personne. Je n'appelle personne. Je m'impose nul part. Je me tasse dans un coin et je ferme ma gueule. Mais encore là, je suis coupable.

Je serai toujours coupable aux yeux de ceux qui aiment juger tout comportement humain. Alors que je respecte largement les actes des autres sans médire sur chacun. J'accepte les gens comme ils sont parce que moi même je ne suis pas parfaite. Et je ne me sens pas meilleure que quiconque.

Je fais tout simplement mon possible. Même au détriment de ma propre santé

Mais coupable quand même hein?

Je m'arrête là! Comme d'habitude je vais me taire. Comme d'habitude, je vais laisser vivre les autres sans tenter de les rendre coupable pour ce qu'ils ne font pas ou font, mais qui blessent. Parce qu'espérer, ça fait toujours plus de mal que de bien. On est toujours déçue en bout de ligne.

Je sais, mes justifications semblent bidons... Et pourtant... Je peux vous passer mes souliers pour une journée si vous voulez... Prendre mes capacités telles qu'elles sont.  

Moi je sais que votre vie n'est pas forcément une partie de plaisir et surtout, que je ne juge pas. Je n'ai pas de temps à perdre avec ça.

J'ai assez de mes défauts pour ne pas être au-dessus de tout.

Moi je trouve mes petits bonheurs où ils passent. Mais j'attends après personne....Je l'ai fais assez longtemps pour être meurtrie. Aujourd'hui, aussi minable soit ma vie, je ne compte que sur moi et quand je ne pourrai plus, je saurai ce qu'il me restera à faire.

Personne n'est coupable des autres.

Meme si moi je suis coupable, de paraître de me foutre des autres.

C'est simplement, que personne ne veut comprendre vraiment que je ne veux déranger personne. Ne pas être celle qui s'impose comme du poison pourri. Celle qui dicte sa manière de vivre. Celles qui critique tout sans se mettre à la place d'autrui.

Mais oui, je suis coupable …

COUPABLE votre honneur

Bon dimanche....

PS : personne ne pourra commenter. Cette fois-ci je n'en veux pas.

Mea Culpa...

vendredi 16 janvier 2015

Mon cri du coeur

Et puis zut, je le fais, je le cris, je le dis.

Je suis outrée, je suis blessée, je suis... épuisée.

M'apercevoir de la non compréhension d'un fait de masse, de ne pas vouloir 'VOIR' et entendre le message donné au travers d'un drame, vient à mon sens, comme de se boucher les oreilles, se voiler les yeux et de se pincer le nez.

MOI j'ai rien vu, rien entendu et rien senti.

Pourquoi je dis cela?

Simplement que le mépris porté envers le 'JE SUIS CHARLIE' vient salir non pas le journal en lui-même, mais la volonté de chacun d'AVOIR LE DROIT de s'exprimer et de dénoncer la volonté dictatoriale de certaines gens à vouloir faire taire ce qui déplaît.

Moi personnellement le journal en question Charlie Hebdo, je m'en fichais et sincèrement, je ne suis pas fan forcément de ce genre d'humour. Là où le bât blesse, c'est d'avoir prit le pire moyen pour TENTER de faire taire et faire comprendre une position.

TENTER, parce que regardez ce que cela à provoquer. Le journal est devenu plus populaire qu'il ne l'était. Cela a fait en sorte, que tout le monde ait un sens de solidarité aigu devant l'ignominie d'une dictature forcée mais qui enfin de compte a soulevé un tollé mondial pour démontrer, QU'AGIR aussi monstrueusement n'était pas la bonne manière d'agir envers quelque chose qui déplaisait à certains.

S'il fallait tuer toute personne qui parle dans notre dos, tout le monde serait mort

S'il fallait tuer toute personne qui dessine quelque chose d'horrible contre nous, on serait encore là tous mort.

Ce n'est pas parce que je ne suis pas d'accord envers une action, une parole, que j'ai le droit de tuer pour faire taire. Pour que cesse l'ignominie qui semble être à votre égard.

Le mouvement 'JE SUIS CHARLIE' était autant pour vous tous ces détracteurs que ceux qui étaient solidaires. POURQUOI? Parce que chacun d'entre vous qui semblez ne pas comprendre le sens réel de ce mouvement, vous avez EU DROIT à vous exprimer. VOUS avez eut la possibilité, sans vous faire tuer, d'exprimer votre point de vu. VOUS avez eu le droit de vous moquer de cette solidarité en diffusant que nous nous moquions des sévices qui se passent dans le monde.

MAIS dites-moi? Que faites-vous de plus, vous qui diffusez ce genre de propos, comme quoi, parce que nous nous proclamons Charlie nous semblons insensibles devant la détresse humanitaire? OUI que faites-vous de plus à part de nous insulter parce que nous crions haut et FORT que nous sommes CHARLIE?

RIEN! Que Dalle! Juste de la poudre aux yeux pour encore mieux salir ceux que vous détestez.

Parce que ceux qui agissent pour aider au mieux ces personnes en détresse, n'ont pas le temps de venir humilier les autres juste pour dénigrer ce mouvement solidaire sur le droit de paroles. Le droit d'expression. ET NON PAS sur un journal.

Lorsque ces 200 petites filles ont été enlevées par ce groupe extrémiste j'ai été choquée, troublée, attristée, par ce geste monstrueux. Mais pas plus vous que moi, nous avons agit. D'autres gens l'ont fait. Alors venir me dire que je suis insensible à tous ces malheurs, parce que je SUIS solidaire à 'JE SUIS CHARLIE' c'est que réellement vous avez préféré être sourd au lieu de percevoir, que sans la liberté de presse, nous n'aurions jamais su pour ces petites filles qui avaient le droit d'être des enfants. Que nous ne saurions rien de l'esclavage dans le monde. Que nous ne saurions pas, que les femmes dans certains pays sont réduites à des objets et que le moindre faux pas, elles se font lapider jusqu'à ce que mort s'en suive. Ou fouetter pour le même résultat.

ALORS OUI JE SUIS FIÈRE D'ÊTRE CHARLIE.

Parce que j'ai le droit d'écrire Ma tristesse. Ma détresse. LE droit d'exprimer mon mécontentement devant l'absurdité de ce mépris devant une telle vérité qui voudrait qu'encore que nous nous taisions parce que nous démontrons mondialement notre solidarité.

Même si je me dis, que nous pourrions en faire autant pour des gens cruellement dans le besoin, qui meurent de froid, de faim. Que partout dans le monde nous devrions en faire autant pour les aider. MAIS VOUS, le faites vous de votre coté?

Si la réponse est non, alors cessez-donc de nous pointer du doigt et regardez-vous le nombril avant de venir nous chier dessus en vous croyant supérieur.

Ceci dit à tout le monde. Je ne vise personne en particulier. Parce que de toute nation, des gens on voulu salir cette solidarité parce qu'ils n'ont pas compris le sens profond de ce mouvement solidaire.

Tous autant que vous êtes, en ayant eut DROIT d'exprimer votre mépris, votre mécontentement, vous êtes d'office CHARLIE. Parce que CHARLIE c'est nul autre que VOTRE droit de parole.

OUF!!! Je l'ai enfin écrit cette souffrance qui me rongeait depuis ces écrits insultants à notre endroit parce que nous nous sentions Charlie. Parce que je me sens une CHARLIE. Parce qu'on aurait préféré que je ne dise rien. Mais il fallait que je m'exprime. Me faire sentir une moins que rien parce que je suis solidaire, ça m'a fait mal. J'ai été outrée de lire les mauvais commentaires. Comme si je me foutais de la détresse humaine. J'ai été blessée et le suis encore, devant cette absurdité à me mépriser, nous mépriser parce que nous avions réagi comme un seul homme devant cette monstruosité.

Ce que j'accorde à mes détracteurs autant hommes que femmes. Il serait beau de se lever ainsi, comme un seul homme et de dénoncer chaque cause qui nous tient à cœur. Seulement, il faut être réaliste, nous aurions en bout de ligne plus que la police pour nous arrêter. Je crois que l'armée serait des leurs.

CHARLIE à juste démontrer combien l'humanité pouvait se soulever devant l'horreur. Mais soyons réaliste, s'il avait fallu que cette humanité solidaire soit armée, le résultat n'aurait pas été le même.

Cette solidarité démontre que l'humanité a un grand cœur. Faut-il maintenant se servir de lui pour de bonnes raisons.

Désolée de ce coup de gueule. Mais je n'arrivais plus à écrire tant je me sentais brimer dans mon intégrité.

Je ne suis pas un monstre parce que JE SUIS CHARLIE. J'ai juste le droit de m'exprimer.

BONNE JOURNÉE


Krikri Ma Puce

mercredi 14 janvier 2015

Mais...

Il y a des nuit où le sommeil fuit. Où le coeur se serre et s'angoisse pour l'avenir sans émoi où simplement les besoins primaires s'expriment sans penser aux émotions qu'engendre l'ignorance. Je vois mon monde, qui vit, qui respire, sans voir que demain passe si vite et que l'avenir si lointain peut s'éteindre à l'aube avec ses regrets qui ne serviront plus à rien.

J'offre du mieux que je peux l'amour que j'ai. Oui j'ai fais des erreurs et jusqu'à mon dernier souffle j'en ferai. Comme nous tous. L'absence fait mal. L'absence de la tendresse. L'absence via le silence. L'absence prolongée vers ceux que l'on aime et que l'on ne parvient à faire plus.

Je déteste Noel maintenant parce qu'il me ramène toujours vers ses manques douloureux que je parviens à freiner le désir de poindre et de se faire trop sentir. Mais voilà que là, dans cette nuit, en plein coeur, je n'arrivais plus à dormir. 

3 heures et j'étais là à écrire, ces vers, ces maux (oui vraiment le sens de souffrances) pour tenter d'expier cette sensation d'angoisse, d'anxiété qui souvent maintenant me déchire le coeur, me perturbe la nuit. Déjà que le sommeil me fuit, maintenant c'est pire.

Surtout que ma vie est vide d'amour. Surtout que mon bébé change et que déjà sa tendresse à mon égard s'estompe. Elle qui était la seule à m'en offrir. Maintenant, je suis...Bref, voilà. 

Désolée, mais ici, ce blogue est le coté sombre ... 

MAIS...

Je suis épuisée de m'accrocher à un fil
Je suis si fragile
Tout s'effrite en moi
Tout s'écroule sans foi

Non pas celle de Dieu
Mais celle qui rend heureux
Celle qui offre l'espoir
D'un avenir sans rancoeur

Je voudrais, je vous jure
Mais, je me parjure
Je pleure en dedans
Je meure lentement

J'ai beau trouver un filon
Mais je ne crois plus sans raison
Sans espoir, sans amour
Que j'y arriverais un jour

C'est la nuit dans mon cœur
Une totale noirceur
C'est fini le temps des fleurs
Fini tout simplement

Je voudrais tant hurler
Mais je me tais
À jamais
Parce que, ...Non rien

Je suis si peu de chose
Je ne mérite aucune prose
Jadis j'avais l'espérance
Maintenant, c'est l'ignorance

Plus jamais d'amour sincère
Juste être le capital qui désespère
Où bientôt je serai ruinée
Où on m'ignorera pour l'éternité

Demain je ne serais plus de ce monde
Qu'on fera une ronde
De soulagement de paix
Enfin la folle qui disparaît à tout jamais

Non je ne crois plus
Je n'espère plus
Mais crise que j'ai mal
Crise que c'est infernal

Dans cette vie, maudite
Je n'aurai été qu'une chose morbide
Qu'un jouet que l'on jette
Parce que je n'apporte plus aucun intéret

C'était quoi offrir un câlin?
Dire doucement je t'aime?
C'était quoi offrir de la tendresse
Sans se poser de question?

Mon énergie s'épuise
À combattre Goliath
Puis-je me reposer maintenant
Même si je n'intéresse personne?

Désolée de ces maux
Désolée
Mais, il fallait que ça sorte
Il fallait que j'ouvre cette porte

Encore une fois,
Une dernière fois?
Avant que le jour se lève
Avant que je ne crève.

Mais je suis déjà morte
Parce que l'espoir n'est plus
Parce que je ne suis plus rien
Juste,... Non rien.

Le temps file

Krikri Ma Puce


jeudi 8 janvier 2015

À Propos de la tuerie de Charlie

Je ne peux me résoudre à écrire autre chose sans dire le fond de ma pensée.

J'ai lu beaucoup sur le net...Sur G+ sur FB les deux réseaux sociaux dont je suis clairement présente. J'ai lu de belles choses et de voir que le monde entier est touché, démontre combien on réalise l'importance d'avoir le droit de s'exprimer librement.


Cependant, je me suis rendue compte que certaines gens voient la solidarité envers Charlie Hebdo comme si ce n'était pas grand chose. Comme si la faim dans le monde nous importait peu. Comme si l'esclavage ne nous touchait pas. Comme si nous n'avions aucune émotion envers quoi que ce soit d'autre.


Grave erreur de leur part.


Ce que j'aimerais dire à toutes ces personnes qui croient une telle aberration c'est qu'elles n'ont rien compris de cette profonde solidarité envers cette tuerie qui tentait de tuer la libre expression. 


Oui tentait. Parce qu'ils ont fait explosé une réaction internationale. Une SOLIDARITÉ peu commune. 


J'aimerais leur dire à ces personnes, que c'est bien parce que certaines personne OSENT parler de ce qui se passe dans le monde, que nous sommes au courant de la famine, de l'esclavage, de la misère des pays, des guerres, des religions qui se croient au dessus de tout parce que LEUR Dieu est meilleur que celui du voisin. (toutes religions confondues, parce que la Chrétienté a elle aussi fait couler beaucoup de sang)


Que, sans les journalistes de tous pays, nous serions tous idiots. Tous aveuglés encore par les religions qui tentaient et tentent encore de nous laver le cerveau prétextant que nous sommes dans le monde de Satan et que nous devons ouvrir les yeux. 


Que sans ces journalistes, de ceux qui ont risqués leur vie, qui ont péris comme otages, nous ne pourrions débattre, parler franchement de ce qui se passe partout dans le monde. Nous serions cloué au pilori du silence absolu.


Alors oui la liberté d'expression a été Mutilée hier par cette atroce tuerie juste parce que certaines gens n'acceptent pas qu'on se moquent d'eux. 


MERDE! J'imagine combien de présidents et de premiers ministres auraient tués de ces personnes qui s'expriment en mots et en dessins juste parce qu'ils les ont ridiculisé ou parlé d'eux négativement. S'il fallait qu'on les rendent au silence par une manière si cruelle et absurde parce qu'ils s'expriment autrement que par des louanges, bien, tout le monde serait mort. Parce que nous avons tous agis d'une manière ou d'une autre sans égard envers une personne. 


Parce qu'agir de cette manière vient à dire, que personne n'a le droit de parole. N'a le droit d'expression. Parce qu'elle risquerait de se faire tuer, intimider par la peur qui voudrait que nous nous taisions.


ALORS NON à cette peur. NON à ce silence que l'on voudrait nous imposer.


ALORS OUI à la solidarité envers Charlie et surtout, à comprendre, que se moquer de ce qui c'est passé hier (le 7 janvier 2015), en minimisant l'horreur, on donne le droit à quiconque de vouloir nous faire taire en nous tuant. ALORS VOUS qui parler de cette famine, de l'esclavage, de toutes ces monstruosités dans le monde, comprenez que cette acte immonde fait en sorte que ces gens qui ont tués, désirent tout autant que nous la fermions autant vous que moi. Parce qu'ils n'aiment pas entendre ce qui leurs déplaient et le seul moyen de nous faire taire, est de nous tuer.


NON on ne nous musellera pas. NOUS AVONS droit d'expression. Autant vous qui minimiser l'horreur en croyant que nous n'accordons pas d'importances aux autres horreurs dans le monde.


TUER la libre Expression et de vous tuer vous aussi. Voilà pourquoi on est si solidaire! Parce que nous disons NON à se faire taire de cette manière aussi radicale.


Krikri Ma Puce

mercredi 7 janvier 2015

Je suis Charlie

Je suis Charlie à lire ici... Je me suis trompée de blogue. Mais ne voulant pas l'effacer là-bas, je me fais un lien à Mémoires Populatives parce que sa place aurait dû en toute logique être ici. 

Désolée..

:)

Krikri Ma Puce

Faire avec malgré tout

Il est tôt, pas encore 6 heures du matin et pourtant cela fait un moment que je suis debout. Sans me plaindre la réalité physique de mon corps, disons que je me lève dès que ce dernier n'en puisse plus de geindre.

Il fait noir, parce qu'en hiver, le jour se lève tard. Ce qui devrait être le cas pour nous tous quand on  y pense. Pourtant, je m'active malgré les yeux collés, le corps au ralenti. Simplement parce que je n'aime pas être bousculée le matin pour m'activer. Et c'est ce qui arrive si je me lève en meme temps que tout le monde. Je me dois d'être à la course, faire ceci, faire cela alors que mon corps est 
totalement pas apte à suivre cette cadence.

Non, ce n'est pas la paresse, c'est ma fibromyalgie qui me dicte ma conduite. Donc, si je désire qu'elle me soit douce, je prends les bons moyens pour moi. C'est à dire, être debout avant et m'activer à mon rythme. Ainsi, quand les autres se lèvent, je semble en bon état.

C'est ironique et souvent cela m'agace. Sembler être en forme. Si seulement on savait! Ou si on voulait avec sincérité savoir ce qu'il en est réellement. Mais cela j'ai cessé de vouloir le faire comprendre dans le tréfonds de l'être qui cherche absolument la perfection et que rien ne dénote pour ne pas laisser une impression négative quelconque.

Bon, je me dois de quitter pour ce premier tour. Les lunchs à faire avant que la première fille se lève. Pour ensuite avoir à marchander tout en tentant de garder mon calme pour que l'ado qui prend le métro pour aller à l'école se lève à son tour. Surtout qu'hier elle m'a dit qu'elle trouverait cela dur se lever après ces 2 semaines de vacances.

Mon arme sera la patience....Ce qui n'est pas ma tasse de thé, mais bon, je verrai.

Je reviendrai dès que je le pourrai...faire suite où vous n'y verrai pas trop le décalage si ce ne sera que par les mots qui vous le diront.

Me revoilà pour un petit moment. Pour dire que ma grande est déjà debout. Non que ça va règler le problème mais c'est déjà ça de gagné. Tout en me disant que ça pourrait se poursuivre sur cette bonne lancée. Il faut juste pas de pépin en cours de route.

Par contre, quelque chose est arrivée en France et là je me dis, que la tolérance est réellement zéro. Parce qu'en tu en viens à vouloir descendre des gens dans un journal, c'est que là tu dépasse une certaine limite en t'en qu'individu. Un journal bordel. Ce ne sont que des mots. Certes, qui peuvent provoqués bien des maux (et ce sans volonté de jouer au satyre) mais de là à descendre des gens... C'est terrible. 10 Morts jusqu'à maintenant. De quoi faire frissonner et ce, sans que le froid glacial que nous subissons en soit la cause.

Tout cela pour dire que les réactions humaines sont imprévisibles.

Je retourne à mes occupations pour ne pas qu'un cataclisme nous tombe dessus dans notre logement, parce qu'en plus une petite neige tombe et qu'il fait encore noir...

Et voilà, la lueur du jour faisant présence et que la grande, (L'Ado) est partie, il reste que la plus jeune qui bientot va quitter à son tour. Elle aussi prend le bus pour se rendre à l'école. (immersion anglaise) Donc, à moins d'une raison X que je ne voit pas pour l'instant, je pourrai bientot, commencer ma journée sans enfant dans le décor. Me mettre à la tâche ménagère et revenir sur mon autre blogue plus tard pour un article quelconque.

En vous disant BONNE JOURNÉE et à TANTOT

Krikri Ma Puce.

lundi 5 janvier 2015

Un Pet de Bonheur

Il sent à peine vous savez. Semblable à une légère brise d'été un tantinet parfumé donnant juste l'impression que peut-être un changement s'opère. Oui peut-être. Ne pas trop la brusquer pour ne point la faire fuir. Rester calme, sage et fermer les yeux pour mieux savourer ce moment. Humer l'air et apprécier pleinement cet instant passager qui me chatouille la vie.

J'ose sourire. Ho! Légèrement. Aucune victoire en vue. Cela est trop tôt vous voyez. N'osant pas sauter de joie. Après tout, je sais que tout peut encore s'écrouler. J'ai tellement l'habitude depuis toutes ces années.

Sentant tout de même un semblant de lueur qui pointe à l'horizon. Telle la lumière au bout du tunnel. Est-ce réellement le cas? Peut-être bien. Oui cela doit être ça. Je ressens des papillons qui gargouillent dans mon ventre comme jamais je n'en ai eu. Que des envies de crier qui m'animent les cordes vocales que je retiens de s'exprimer. Des jambes qui veulent sauter qu'encore je retiens d'agir. Simplement parce qu'il est encore trop tôt.

Je sais que je ne dois pas croire que tout est gagné.

Toutefois, je sens ce léger changement d'air. Cette vibration qui me fait sortir la tête de l'eau et me fait voir qu'enfin le rivage est accessible. Que mes bras peuvent battre l'eau et parvenir à totalement m'extirper de la noyade que je croyais éminente.

Je ne suffoque plus autant. Non que toutes ces craintes se sont définitivement envolées, mais ce pet de bonheur, cet aura qui diffère d'avant, je le sens que je suis parvenue à me sortir des entrailles de la résilience morbide qui retire tout espoir et laisse mourir l'être dans sa coquille endurci par la vie dure et cruelle.

Je me permet à espérer à nouveau.

Oui c'est cela ce pet de bonheur qui pue l'espérance. La foi qu'encore quelque chose de beau peut survenir et changer la donne de la précarité de la vie. Qu'il faut juste encore pousser quelque peu pour que la coquille éclate, pour que le sable caresse la plante de nos pieds et que, malgré affalée sur le rivage, que le pire est derrière. Que la mort éminente de soi n'est plus. Mais que la force de l'espoir à reprit le dessus par la seule énergie positive de notre légère volonté, qui doucement est devenue un vent dans la bonne direction.

Et cela, sans que personne ne m'ait tendue la main. Pas cette fois. Et que c'est très bien ainsi. Parce que je me suis prouvée que je pouvais y arriver. SEULE . Certes, j'ai à reprendre des forces pour les nids de poules qui m'attendent sur le chemin cahoteux devant moi, mais encore là, je sais que seule j'y arriverai. Parce que j'ai déjà commencé sans l'aide de personne. Je veux dire, que je n'attends plus après qui ce soit pour réagir.

Ce pet de bonheur, je l'ai moi-même créé par la force de ma volonté à vouloir agir sans rien dire à qui ce soit de ma déchéance. Agissant aux regards d'autrui comme si tout allait pour le mieux. Manquant de la plus belle chose au monde, la tendresse. MAIS sans cela, j'ai trouvé une issue. Une aura de satisfaction qui m'offre le droit de croire que le bonheur existe sans cette belle chose. Parce qu'attendre que quelqu'un vous serre dans ses bras avec abandon, je sais que jamais plus cela m'arrivera. Même sur mon lit de mort futur.

Donc, cette joie, ce bonheur il me fallait le trouver autrement et ceci est fait. Et ce n'est que moi qui peut me le procurer. Personne d'autre. Car seule moi à ce pouvoir sur moi de me l'offrir.

Attendre que le Pet de Bonheur arrive par les autres, c'est comme espérer que les autres nous sortent de la merde dans laquelle nous sommes jusqu'au cou. Je suis plus forte que cette lâcheté qui m'aveuglait jusqu'à dernièrement.

J'ai encore passé au travers les fêtes... Je peux parfaitement me sortir de cette mauvaise sensation qui me faisait m'écrouler émotivement. Là, j'ai une raison d'exister. Et non, ce ne sont pas mes enfants. ENFIN. Une autre raison qui me donne envie de me battre POUR MOI.

Après tout, nous sommes le seul ouvrier de notre destiné.

Assez d'espérer que je suis quelqu'un d'important pour les autres. Commencer à l'être pour soi-même est la meilleure porte de sortie pour se faire du bien. Et ça, c'est déjà commencé.

Ça commence bien l'année ça hein?

BONNE ANNÉE chers lecteurs, chères lectrices de Mémoires Populatives. Oui ça faisait un sacré bail.

Krikri Ma Puce.