samedi 20 décembre 2014

Le temps des Fêtes!

Maudit temps des fêtes!

Désolée d'en choquer plus d'un. Cependant, je l'avoue, j'ai perdu la magie d'antan. Celle qui milieu novembre me rendait fébrile et que je commençais mes décorations, tant j'avais de choses à faire.


Monter l'arbre en était que les prémices. Un arbre blanc décoré de rouges et de rose, en grande majorité et que les lumières, toute rouge, au filage blanc, rendait l'arbre Magique.


Ensuite, c'était les villages... Oui plusieurs villages...Celui du Père Noel, Un grand de Costco et un autre petit, le tout premier d'ailleurs, avec pour conclure l'énorme crèche... Dans notre maison il y en avait même deux. Le dessus de la penderie j'en installais un, que nous apercevions à chaque fois que nous descendions le grand escalier.


Le plafond étant de 12 pieds, un plafond cathédrale appelle-t-on offrait toute une dimension. Le sapin jugé sur une table et attaché à celle-ci, procurait autant sécurité que hauteur... C'est sous l'arbre qu'était placé le tout premier village, ensuite tout autour de la table.... Au centre de la grande fenêtre du salon.


On le voyait de loin notre arbre.


En tournant le coin de cette petite rue, on apercevait les lueurs rouges.


J'avoue qu'il me manque ce sapin.


Nous l'avons jeté en quittant notre maison. Il était jauni.


Non, nous en avons pas racheté ensuite. Car la première année ici, dans cet appartement, je n'étais pas très chaude à faire un sapin et à aller en acheter un et ensuite, bien notre chatte Pistache à fait son entrée dans notre demeure.


Je ne prendrai jamais le risque de monter un arbre avec un chat.


C'est comme ça que la magie est partie. Notre sapin c'était dans notre maison. La manière d'agencer le tout était au mieux. La place était là. Ici, avoir un sapin, je ne pourrais le grimper sur une table, le plafond est normal... Donc pas de villages sous le sapin et autour d'une table.


Ha oui, l'année dernière j'avais osé monter la crèche, mais, la chatte sans rien brisé, avait été faire son petit tour et pourtant, je l'avais placé au dessus de l'étagère où se trouve l'ordi à colonne.


Là, j'ai juste hâte que tout soit terminé. Parce que j'ai juste envie de pleurer. Le temps de fêtes ne me rend plus heureuse maintenant. Parce que même si je fais de mon mieux, je me sens comme un trou du cul. Comme une nullité qui ne mérite rien.


Je fais de mon mieux pour penser aux autres, pour ne pas déranger, mais c'est ce n'est jamais assez ou ce n'est jamais ce qu'il faut.


Non, Noel pour moi ce n'est plus rien de magique. Juste des raisons d'encore plus dépenser, de s'épuiser davantage sans avoir le droit de se plaindre. Sinon, on passe pour une personne amère et acrimonieuse. Alors que tout ce que j'aimerais, qui ne coute absolument rien,


De gros calins. De me faire dire sincèrement qu'on m'aime et que je compte très fort pour quelqu'un. J'ai tellement l'impression de n'être que là pour le besoin des autres sans gratitude en retour.


Voilà et désolée pour ce petit écart de conduite.


JOYEUSES FÊTES











Je vous aimes...

vendredi 28 novembre 2014

Sentiment d'exclusion et d'appartenance.

Il y a de ces moments dan la vie où on ressent un vide, très profond et on se demande sans cesse pourquoi. 

On connait la réponse mais on la repousse constamment parce qu'on ne veut pas revenir en arrière. Car tout le monde sait, que l'on ne peut jamais revenir en arrière. Et Pourtant... ce sentiment perdure. Demeure là au fond de nous parce que quelque chose nous manque intensément.

Tout en sachant, que jamais rien ne sera... Simplement, parce que ce qui est terminé est bel et bien terminé.

Voici une petite histoire, véridique, mais sans émotions dramatiques. Juste une réalité passé à une émotion persistante. Ce manque.

Bonne lecture

***

Je suis Christiane, femme dans la cinquantaine.

À l'époque de cette histoire, j'étais autour de la trentaine, monoparentale avec 3 enfants. Les témoins de Jéhovah sont rentrés dans ma vie au moment où j'avais grandement besoin d'être entourée et écoutée.

Ils ont pris une place considérable dans ma vie. Enfin des gens qui pensaient comme moi, qui pouvaient aussi m'aider à mieux vivre mon ma intérieur qui me rongeait tel un rat qui gruge sans fin un morceau de fromage.

Je suis devenue une des leurs. J'étais comblée. On a pas idée vue de l'extérieur combien les témoins de Jéhovah sont soudés. Je n'ai jamais vu quiconque se fâcher d'une colère noire. Tout était expliqué à partir de la bible. Au point que je la connaissais par coeur.

Lorsque j'ai déménagé d'un logement insalubre à un HLM étant donné qu'à l'époque je vivais d'aide sociale, ces gens m'ont déménagé en un jour. Le soir même j'étais placé, comme si j'avais toujours été là.

Une famille c'était chargée du repas pour tout le monde. Il y en avait des gens. Et ces personnes ont le coeur sur la main. Mais pour eux.

Car dès que tu décides de les quitter, ont t'ignore. On fait comme si jamais tu n'avais existé. Et ça, croyez moi, ça fait tellement mal. Du jour au lendemain te retrouver seule, parce que tu n'en pouvais plus de tout ce que cela exigeait pour être Témoin de Jéhovah.

Encore aujourd'hui j'ai un pincement au coeur lorsque je pense à eux. C'est comme une cicatrice qui s'impose. Qui ne lâche pas prise. Simplement, parce qu'il manque quelque chose de bon dans ma vie. Cette sensation d'être à notre place dans un monde qui rejette trop facilement les gens.

Jamais je n'ai ressentis cette sensation que j'étais là où je devais être. Je me sens toujours en marge. La seule autre chose qui me donne une sensation de paix, c'est lorsque j'écris. LÀ c'est complètement génial. Seulement, mon manque de confiance et ma scolarité défaillante, font en sorte, que j'abandonne.

Comme je les ai abandonné. Pour sauver ma peau. Parce qu'à trop vouloir suivre les préceptes bibliques, ça rend fou. En tout les cas, en ce qui me concerne, je devenais folle. Toujours à tout surveiller. À ne penser qu'à l'impression que je donnais aux gens.

Autant les rencontrer a été une étape merveilleuse dans ma vie, autant les quitté a été un acte de survie pour moi.

Je ne suis pas satanique parce que je ne suis plus dans leur monde. Je suis un être humain avec des valeurs qui me tiennent à coeur. Et si ce Dieu n'approuvent pas, bien, c'était la seule issue, de sortir de ce lieu qui parfois me manque encore. Tout en sachant, que rien ne pourrait être comme avant.

Je ne suis plus la même qu'à ces débuts des années 90.

À défaut de gagner, merci de m'avoir lu


(pour ici) Krikri Ma Puce

jeudi 27 novembre 2014

J'ai eu la frousse

Ce que j'ai je n'en sais rien, Ou plutot ce que j'ai eu. Parce que là je suis ici à écrire alors que le pire semble passé. Mais je ne donnais pas chère de ma peau croyez-moi.

J'étais si fatiguée et je tremblais de partout. Comme si j'étais nue dehors à -20 degrés. Tout mon corps était en état de choc. Oui voilà, mais de quoi ?

En ce moment je prends des antibiotiques 2 fois par jour parce que j'ai une bosse purulente qui me faisait atrocement mal. Là est est plus calme et je la soigne avec un médicament. Tout en prenant des genres d'advil 2 fois par jour. Ne voulant pas trop m'intoxiquer avec des médocs.

Ce soir (ce 27 Nov) je me suis couchée après 30 vies une émission que j'affectionne. Ciel que j'avais hâte qu'elle se termine pour aller enfin me coucher avec un sac magique, (un sa remplie d'écailles de sarrasins qui en le mettant au four micro onde devient chaud.

Je dois admettre qu'à ce moment là j'avais mal au cou, je respirais mal, mais ça marché. Bien emmitouflée dans mes couverture, ce sac à ma nuque couchée sur le coté, bien après 2 heures je ne tremblais plus. J'avais encore froid, mais le pire était passé.

Je me suis levée pour le remettre au micro onde, et cette fois je l'ai glissé vers le bas du dos, tenant à ma hanche. 

Là, au moment où j'écris toute cela, j'ai chaud. Surement une petite fièvre. Par contre je vais aller me recoucher bientot. La fatigue revient et là je ne voudrais pas me remettre à trembler comme arbre sous des vents violents.

Ça m'a fait vraiment peur. Toutefois, je ne voulais pas aller à l'hopital. attendre 12 heures pour tu ne sais trop quoi, bien aussi bien d'attendre de crever, comme ça tu a plus de chance de passer rapidement.

Je sais, c'est sinistre, mais j'ai une excuse. Depuis dimanche soir ma fille de 12 ans était malade. C'est sa première journée à bien aller. Alors que maintenant cela semble moi et ma plus vieille.

Bref, j'ai eu la frousse. Une terrible. Se cela ne ce serait pas passé, oui j'aurais été à l'hopital.

Mon corps pouvait-il être en état de choc par trop de fatigue accumulé en soignant ma belle cocotte ?

Quoiqu'il en soit, je vous dis à la prochaine. Et si cela vous dit, passé sur mon bloque de COUPONAGE, ça me fera plaisir de vous lire.

Krikri Ma Puce.

jeudi 20 novembre 2014

OTAGE EN GUERRE

Cela fait un moment que j'ai écrit sur ce blogue. Je suis trop épuisée pour être assidue. Mais voilà, qu'un regain de tentative me pique le cœur d'une volonté qui je sais maintenant, mourra bien assez vite.

L'énergie, la patience et la foi ne sont plus des raisons pour insister et oser sans fin. Ce qui fait de moi un être qui n'a plus de colonne.

Je suis défaitiste je sais. Pire qu'avant. Simplement parce que la lucidité cruelle est mienne. Terminé cette lueur qui par instant venait me dire que peut-être j'aurai ma chance. Elle n'existe plus.

Voilà maintenant ce petit poème inspiré d'une énergie temporaire.

OTAGE EN GUERRE

Quand je meure en dedans
Ça ressemble au vide mordant
Qui me hante la sphère
Où je vois que la joie est éphémère

Je laisse ainsi souffrir
Ma vie qui veut mourir
Alors qu'encore
Je cherche la raison de cette mort

Pourquoi ce vide
Cette sensation perfide
Qui me pollue le sourire
Qui m'ordonne d'en finir?

J'aimerais pourtant réussir
Au-delà du martyr
Et que mon regard parsemé de rires
Parvienne à me guérir

Mais je sais, que cela reviendra
C'est mon cancer à moi
Ça me ronge de l'intérieur
M'éloignant de ce bonheur

Je sais aussi
Car il en est ainsi
Que tout espoir est vain
Tel en est le refrain

D'un sourire en coin
D'une larme dans la main
Quoique je fasse ou dise
Avec une fausse foi en devise

Je mourrai sans victoire
Incinérée sans gloire
Simplement parce que la bataille
contre elle, je n'étais pas de taille

Aussi bien que tout s'achève
Marre de cette cruelle trêve
Qui n'est qu'en vérité
Qu'une fausse identité.

Pardon de ce délire
Pardon de vous faire frémir
Ne serait-ce qu'une seconde
De ce qu'en moi gronde

La fin de croire
Est devenu mon ciboire
Le désespoir
N'est que le miroir

D'une otage en guerre
Contre sa destinée meurtrière
La retenant prisonnière
Tel un pilori pervers

De son désir profond
D'être quelqu'un de renom
De son plaisir
Absolu d'écrire

Je suis si fatiguée
De cette lâcheté
Qui détruit ma volonté
De vouloir enfin gagner

Je suis... Désolée
De cette force épuisée
De ce corps entêté
À me faire abandonner

Pardon de baisser les bras
Je ne suis plus apte au combat
Terminé la foi absolue
Je suis...Perdue



Merci de l'avoir lu si tel est le cas. Je n'ose même plus espérer qu'un commentaire suivra. Je sais que cela ne vaut plus la peine d'espérer. J'ai cessé toute tentative en ce sens. Ça me détruisait trop. Je sais que je suis nulle. Je sais que je vaux rien. Je l'ai enfin compris.

samedi 2 août 2014

Si seulement...

Je suis à cheval avec mon imagination mais le cheval lui ne suit pas toujours. Il recule même ou se braque contre moi en fonction de ce que je dois faire et de ce que je veux faire. Deux entités qui se disputent constamment dans mes méninges et qui me rendent totalement dingue.

JE veux écrire, mais voilà, je me sens constamment poussée par tous les sens que souvent,  je me braque et j’arrive à peine à demeurer en selle. LE devoir m’appel. Les obligations me retiennent d’agir comme je le veux. La surpopulation m’agresse la trame d’idées, que depuis longtemps j’ai abandonnée.

Pour cela je me trouve totalement nul. Je n’ose remonter en selle. Je sais que je ne pourrai suivre la cadence de mon esprit qui va plus vite que mes doigts à cause de ces ‘devoirs’ qui viennent me tirer par la main, le bras, l’épaule pour que je les écoutes eux et que je ne peux pas passer outre pour que l’on me prenne pour une sans cœur. MAIS moi la-dedans est-ce que je peux aller dans la profondeur de mes envies pour me sentir quelqu’un au lieu d’une marionnette aux services de tout le monde N’ayant aucun droit à mes choix ?

Que le cheval lui a disparu de ma vue. Il en a eu marre de m’attendre qu’il a été voir ailleurs. Et voilà que je suis devenue nulle à chier. Je n’ai plus aucune motivation, parce que je ne peux écrire comme je le veux. Faut toujours que j’agisse comme une voleuse ou que je me lève  dans la nuit pour barbouiller quelques lignes, voire quelques pages pour croire que j’ai encore de l’envergure. Mais voilà, je ne peux avoir d’horaire. C’est impossible quand rarement je suis seule et que je peux avoir la tête tranquille pour écrire le cheminement de mes idées.

Le pire dans tout ça c’est quand tu es dedans totalement et QUE VLAN tu dois arrêter.  Vous parvenez vous à arrêter en plein milieu d’une recette compliqué et vous remettre dedans comme si de rien n’était? EN plus que vous aurez surement LA recette écrite quelque part pour tenter de vous remettre dedans.  Par contre, quand le suivit est dans votre tête IMPOSSIBLE de revenir totalement là où vous en étiez.

Je veux rattraper mon cheval. Remonter dessus. Poursuivre là où je suis perdue dans le fil de l’histoire, qui déjà près de 500 pages d’écrites.  En plus de vouloir remodeler le début, lui ajouter un peu plus d’ambiance qui se retrouve dans l’histoire. Cependant, je doute très fort d’y parvenir. Je n’ai pas la latitude nécessaire pour le faire. Et pourtant, y a juste ça que je peux faire, écrire, parce que ça demande rien de physique ou presque.

Et vous savez quoi ? Je l’ai aperçu dernièrement mon cher cheval, j’ai réussis à l’approcher, d’assez près pour lui caresser l’encolure, lui offrir quelques ajustements. Sauf, que j’ai perdu l’espoir de parvenir à remonter dessus sans tomber. Cela est survenu trop souvent, que je crains constamment d’être dérangée ou de me sentir égoïste, frustrée. Quoique j’ai beaucoup de peine à ne pas pouvoir partir au galop et me laisser porter par la course folle de mon imagination débridée et totalement libre.

Si seulement on pouvait comprendre que moi aussi j’ai le droit d’avoir du temps et aussi de voir le monde autrement que dans ces quatre murs, voilà que ça raviverait ma volonté et ma motivation.

Que dalle pourtant.

Vais-je remonter en selle ou m’éloigner à jamais de mon désir profond de l’écriture parce que rien ne m’aide pour que j’aille aussi loin que je le voudrais ?

J’ai besoin de ça pour me sentir vivante. C’est la seule chose qui me donne de l’estime.

Et voilà que la télévision me casse la tête. Ça commence à s’embrouiller dans mes méninges. Qu’avant de perde le nord, je vais arrêter là. Terminé ce moment de tranquillité.

Je vais aller m’engourdir l’esprit de stupidités, jouer à des jeux sur le net, passer le temps à défaut de faire autre chose. Mais je m’emmerde royalement. Ce n’est pas ce que je désire. Je me sens si peu de chose.


Cependant je ne peux faire sentir que l’on me dérange, les autres aussi on le droit de vivre. Si seulement…

dimanche 27 juillet 2014

Coeurs Infâmes

Quand les mots résonnent l’ignominie il faut alors le dire et le dévoiler aux esprits encore fragiles pour que tournent la roue de la destruction et s’arrêtent ces horreurs de par le monde. Dieu est amour. Il est en vous. Ne vous laissez pas convaincre que tuer est ce qu’il vous demande.  Sinon c’est le MAL qui vous guide. Ce mal en vous que vous écoutez sans fin croyant fermement que Dieu le veut. Il est si facile de croire cela pour se donner bonne conscience.

Comme la mère qui tue son enfant. Comme le voisin qui viole pour purifier. Toutes les raisons sont bonnes pour assouvir le mal qui sommeille en nous et qui ne demande que de vous faire croire ce que vous désirez pour parvenir à ses fins.

L’amour n’est pas infâme.

Je pense à ces gens de Palestine, ces gens dans ces pays où la violence est de mise pour parvenir à faire plier ceux qui ne pensent pas comme eux. RÉVEILLEZ-VOUS avant qu’il ne soit trop tard. Que la terre ne soit plus qu’une pluie de météorites qui survolent l’espace infini.

Voilà, mon message pour ces personnes qui croient que faire le mal est la solution.

Bonne journée.

Qu’ais-je à dire
Pour écrire ?
Qu’ais-je à souffler
Pour respirer ?

Je suis qu’un immondice
Dans ce monde factice.
Je ne suis qu’une abrutie
Dans ce monde pourri.

Le néant est ma maison
La fatalité ma raison
Ma raison de l’inertie
Ma raison de souffrir ainsi

Je n’ai rien à vous dire
Tout comme moi vous allez pourrir
Dans ce mausolée des mensonges
Dans ce vice qui vous ronge

Tous, vous vous croyez supérieur
Comme si Ce Dieu disait que vous étiez le Meilleur
Et pourtant, vous tuez comme si il approuvait
Agissant sans aucun remord et regret

Alors qu’en vérité, vous tuez votre conscience
Pour écouter votre perverse décadence
Dans la monstruosité  de vos gestes
Vous anéantissez le peu d’amour qu’il vous reste

Vous détruisez et il faudrait vous applaudir ?
Mais ouvrez-vous les yeux  avant de tout anéantir
Regardez la déchéance de vos attitudes
Où est votre mansuétude ?
Oui, vous la piétinez par votre mépris
Par vos sales manies

La faute vous incombe
Vous creusez votre propre tombe
Celle de votre âme
Cœurs infâmes

Vous vous leurrez dans Votre histoire
Vous croyez agir pour l’espoir
Et pourtant vous sombrez dans le désespoir
Regardez-vous dans le miroir
Vous n’êtes pas digne de l’humanité
Vous n’êtes que bestialité
Abject de Monstruosité
Bon pour le bucher
Non, je ne suis rien dans ce monde
Jamais je me suis sentie l’égale de Dieu
Parce que je ne mérite pas mieux
Dans ce monde immonde
Imparfaite, je n’ai aucun droit de jeter la pierre
Aucun droit de mépriser pour me sentir plus fière

Et pourtant, je vois l’horreur que vous faite subir
Cela vaut vraiment la peine pour l’avenir ?
Ne soyez pas aveugles de vos actes meurtriers
Que le miroir vous fasse voir la Vérité

Avant que la fin de la terre
Vous fasse ramper en enfer
Sans espoir de retour
Sans joie sans amour
Juste le droit de croupir
Et pour l’éternité mourir

Est-ce que tout cela en vaut la peine ?
À mes yeux votre haine est vaine.
Cessez ce génocide
Au parfum d’acide
Pensez à votre âme

Cœurs infâmes.

lundi 21 juillet 2014

Dieu seul le sait

Lettre à moi-même ou à ma progéniture ?

Maitre de ma destinée ou victime d’une société ?

Suicide d’une âme en défaillance.

Suis-je la seule à percevoir la vie comme un bourreau me prenant comme otage en fonction d’où je suis et de l’entourage qui devient mien ? Suis-je forcément prédestinée à être ce que je ne suis pas pour suivre une masse dans son ensemble ou dois-je devenir individualiste pour sauvegarder ma dignité d’humain et devenir la fin qui justifie les moyens ?

On se plait si bien à dire que l’on est condamné dès que nous naissons à devenir l’être que nous serons par notre éducation, notre environnement, notre richesse et tout ce bla bla bla que nous finissons par croire que nous ne pouvons pas grand-chose, sinon mourir au bout d’une corde imaginaire qui nous retient dans notre prison dorée pour ne pas blesser autrui alors que nous nous tuons à petits feux.

Car il est dit qu’une vie sans sacrifice est une vie futile inutile, Égoïste. Vraiment ? Sommes-nous si peu de chose pour n’avoir aucun droit à la parole réelle de notre vie malgré que l’on croit en avoir la maîtrise ?

Mais pourquoi devrais-je devenir l’esclave des autres en étant enfant et tout autant en devenant adulte parce que la vie est ainsi ? Qui a dit qu’il fallait à tout prix être au service des autres en ne pensant jamais à soi sinon, nous serions le pire monstre de notre entourage ?

Dieu Évidemment.

Le monde a été élevé avec cette image que nous devons obéir à Dieu parce qu’il est le maitre de la terre. Le maitre de l’univers et pourtant jamais personne ne l’a vu. Et combien de parents ont dit qu’ils agissaient au nom de Dieu pour abuser de leurs enfants que cela fut autant que physique que psychique ?

Et que dire de la suprématie de ceux qui se disent parler au nom d’un tel DIEU en prenant à témoin un livre écrit par l’homme mais qui insufflé soi-disant par ce Dieu taisent leur conscience par pouvoir absolu?

Et combien d’homme de ces dieux ont pris des décisions et fait des actions en se cachant derrière ces écrits ou se croyant à l’abri de leurs fautes justement parce que DIEU, leur Dieu leurs pardonneraient ? Pourtant il y a tant de gens qui ont agis au nom de ce NOM à multiple nom et qui se revendique dans chaque religion en disant que seul LEUR DIEU est le vrai. L’Unique et qui se retrouvent derrière les barreaux ou enfermés dans un institut qui les protègent des criminels qui en feraient qu’une bouchée s’ils les avaient près d’eux.

Sont-ils tous des menteurs pour revendiquer être LES SEULS à avoir Raison?

Honnêtement, nous sommes tous victimes de cette fumisterie qui quelque part en nous, nous rend fragile et instable. Car qu’on le veuille ou non, un souvenir, une parole, un geste, une pensée, une action de jadis, nous fera agir d’une manière qu’une autre dans une même circonstance agirait peut-être différemment, ou pas, selon son propre vécu. Selon sa propre conviction à croire à cet Être supérieur qui semble en faire à sa tête.

Un exemple me vient à l’esprit. Lorsque j’ai été avec les Témoins de Jéhovah, je me devais de faire attention  à certains aliments pour ne pas manger de sang déformé provenant d’animaux, comme le boudin ou des sous-produits par exemple, convaincus qu’ils sont que Jéhovah nous l’interdit.  Que cela m’a pris des années à me défaire de cette habitude et attitude à faire attention en lisant les étiquettes pour éviter ces produits après avoir quitté ces gens qui, quoique très gentils, sont convaincus comme les autres de détenir LA VÉRITÉ et que ceux qui ne sont pas avec eux, sont des sujets de satan.

Vraiment ?

Parfois je me dis que tous ceux qui veulent nous faire croire que leur Dieu est le vrai, sont sataniques. Parce que cela engendre le mal. La souffrance, des guerres. Ajoutant que les témoins de Jéhovah sont pacifistes. Je leur dois cette vérité.

Précisant que le boudin depuis ma tendre enfance que cela me fait vomir. Donc rien avoir avec la religion, mais surtout un moment de mon vécu qui d’une autre forme, vient corroborer la profondeur de mon idée.

Que nous sommes gouvernés par nos émotions et notre vécu et non par un esprit toujours pragmatique et sans jugement. Parce que justement notre jugement découle de ce que nous avons retenus.

Combien de femmes on dit, que jamais elles ne seraient comme leur mère pour x raison et qu’en devenant femme elles répètent le schéma maudit ? Et idem pour l’homme versus leur père ?

Je suis guidée par mes peurs, mes convictions, mon éducation. Et comme tout autre personne, n’étant pas parfaite, je commets des erreurs. Je me suis aussi pliée à certaines règles certaines qu’elles étaient vraies. Uniques et que si je voulais vivre au Paradis, je me devais d’être à la hauteur.

Elle est folle cette dépendance à s’offrir en pâture à une religion, simplement parce que l’on se croit minable comparé à cette supériorité invisible. À un point tel, que notre conscience on l’endort dans l’endoctrinement de la religion, pour se donner une force que quoi ? Que l’on ne possède pas ? Que l’on veut nous faire croire que l’on n’a pas. Alors que si nous parvenions à surmonter cet état de faiblesse morbide qui nous rende inapte à se surpasser, on soulèverait des montagnes.

Il est si facile de se mettre à genoux, de plier l’échine pour ne pas contredire autrui, ou éviter la dispute qui nous rend, otage du pouvoir des autres. Et quand tout cela a été ainsi toute notre vie, autant pour soi-même que pour nos parents et tous nos ancêtres, bien, foncer, lever la tête, ne pas se sentir coupable d’avoir une conscience qui diffère de ce que nous devrions être par rapport à ceux qui nous amoindrissent dès que quelque chose les dépasse, bien, nous nous refermons telle une huître de crainte de souffrir de l’abandon des nôtres par ce besoin vital de l’amour de ceux  que l’on aime.

On n’ose pas contredire. On se tait dès que la soupe est trop chaude. On recule. On baisse la tête. Parce que affronter la contradiction fait de nous le ou la méchant/e. Fait de nous la victime à recevoir les mots, les coups, les je t’aime pas que l’on ressent à se faire dire que l’on a tort.

Sincèrement, je souffre à vivre cette putain de vie qui n’est pas à l’image de ce que j’espérais. Simplement, parce que je ne suis pas maître des autres. Si ce n’est que de moi. Mais, quand tu n’es pas seul/e, (enfants à charge, parents malade et etc…) tu ne peux agir que pour toi. TU DOIS penser aux autres. Sinon, tu es le monstre. Comme je le disais plus haut.

Nous voilà donc dans un dilemme qui nous amène dans un cul de sac. On tournera sans cesse dans ce cercle vicieux, en mourant peu à peu dans notre être profond, pour ne pas faire souffrir les autres. PARCE QUE si on écoutait ce que nous sommes vraiment, la culpabilité nous suivrait tel un boulet au pied sans pouvoir sans départir. À moins de sombrer dans le puits des oublis illicites qui tuent encore plus profondément notre moi intérieur.

La solution ? Le suicide.

Se taire est un suicide.

Faire comme les autres alors qu’on a une opinion différente est du suicide.

Baisser les bras par manque d’énergie, par une santé défaillante, par crainte d’une chicane, c’est aussi du suicide.

Mais, il y a aussi, le vrai sens du suicide qui tourne en boucle par cette souffrance constante qui ne se départie pas de la douleur autant physique que psychologique.

Voilà ce que cela nous dit dans notre tête et notre cœur. Fini de souffrir et de craindre de faire souffrir. Parce qu’une fois trépassé, NOUS on ne souffrira plus. C’en sera enfin terminé de cette interminable ritournelle dans notre âme, notre cœur et notre tête qui nous rendent fou/folle à vouloir trouver LA solution MAGIQUE.

Je vous le dis, DIEU n’a rien à voir. DIEU n’existe pas dans cette forme que les livres religieux tentent sans cesse de nous faire croire. C’est une fumisterie pour que les gens haut placé dans ces religions, s’offrent le pouvoir d’agir à leur guise. On leur donne CE POUVOIR par notre silence et notre soutien tacite.

Tant et aussi longtemps qu’on se taira devant les horreurs faites par les religions, on sera complice muet des victimes dans les deux camps. Car les civiles payent le prix fort pour ces ignobles individus qui au nom de DIEU et d’une cause factice, tuent sans conscience aucune des gens sur cette terre qui est à TOUS.

Je dis civile, mais cela veut autant dire ceux qui sont les victimes des gens qui abusent d’une quelconque manière des personnes faibles, isolées, sans défense devant ces monstres qui parlent au nom de Dieu  ou qui se prennent pour Dieu.

Le plus ironique dans tout cela, je n’étais pas partie pour écrire sur un sujet aussi intense. Dieu est un tabou dans la mesure où en parler fait monter lyre dans une masse qui se dit athée mais dès que tu touches une certaine notion de leurs croyances, on réalisera qu’elles sont surtout basées sur une notation biblique. Comme si, enfin de compte, on avait aucune porte de sortie pour qu’un jour la foi fanatique soi de l’histoire ancienne et que chaque religion se retrouve avant la tour de Babel, là où Dieu aurait fait en sorte que les peuples ne se comprennent plus, mais qu’ils trouvent la solution pour être réunies à nouveau. Dans un seul et même langage, dans une seule et même motivation, l’amour universel dans le respect de tous et chacun.

Mais tant qu’il y aura des guerres de pouvoir, il sera impossible de croire sans défaillir, qu’un jour la paix sera véritable sur cette terre, avant, qu’elle n’explose à cause de la fourberie humaine.

Pour en finir avec cet écrit, j’étais venue parler de mon envie de fuir ma vie à trop la supporter et en souffrir atrocement. Qu’il me fallait agir avant que la fin vienne me prendre à la gorge et me taire à tout jamais.

Je vous salue avec ce petit sourire en coin, douce moquerie ironique et je vous dis, qui sait, à une prochaine. Peut-être bien. Surement! Bref, Dieu seul le sait.

Petit clin d’œil à cette phrase quasi universelle.

Krikri Ma Puce.

vendredi 4 juillet 2014

Cossins à Vendre

Je nous prépare l’enfer à vivre. Si si! Avec un certain sadisme et perversité mentale, étant donné cette fichue chaleur accablante. Comment ne pas le prendre dans ce sens quand on sait que j’ai peu en force physique pour de telles activités ?

Je le prépare non pas pour ce samedi en 5 mais en 12. Ça prend du courage, de la patience et de l’énergie pour le mettre en place. Ce que je n’ai pas en surplus d’abondance. Mais faut que je fasse avec, si je veux tenter de me débarrasser ce qui gêne. De ce qui encombre l’espace d’un garage.

Vous ne devinez pas ? Si ?

Bon, je tente de vous aider par un indice si vous n’avez pas encore trouvé dans ces méninges englués dans l’humidex qui écrase la chair plus qu’il ne le propulse ce qu’il en est véritablement. Quoique là, au moment où je publie ce message, l’humidex n’est plus. C’est de l’histoire ancienne.  Jusqu’à la prochaine attaque.

Donc, vous savez ces cossins en trop que l’on garde en se disant qu’un jour on va s’en servir, ou qu’on va les vendre, ou qu’on va les donner ? Oui Cossins égalent objets que l’on utilise plus mais dont on garde quelque part pour une raison plus ou moins louable valable et sincère. Étant surtout pour se donner bonne conscience pour ne pas les jeter tout simplement. Surtout que ça PEUT servir à autrui. Tout en se disant, que tous ces trucs, auront une seconde vie. Une seconde chance.

Bref, revenons à nos moutons.

Ici, c’est dans le garage de l’appart. Il est fourni avec ce dernier et le 12 juillet, je compte faire une vente de GARAGE. C’est comme ça qu’on appelle ça chez nous. Et là ce sera vraiment dans un garage et son abord. Oui je parle bien d’une sorte de bazar, ou de marché aux puces.  Qu’importe le terme, sera de la vente d’un ramassis de cossins accumulés depuis quelques années, qui ont faits même le voyage d’un déménagement, en pensant à ce qui était le mieux.

Par contre, c’est de l’ouvrage tout mettre en place. Heureusement, ma dernière m’aide. Ça lui fait passer le temps des vacances qu’elle commence à trouver long. Mais bon, malgré une passe saisonnière pour la ronde, elle ne peut y aller tout le temps et ça prend la grande sœur pour s’y rendre. Pas seule c’est certain.

Bon.. Je vous montre la première partie de cette activité. La mise en place.  Quoique là je dois attendre ce samedi pour la suite des choses, pour me débarrasser d’un congélateur trop vieux, qui gêne dans la gérance de l’espace, mais encore fonctionnel et qui est très énergivore, que notre compagnie d’électricité vient chercher en nous offrant un peu d’écus en retour. Évidemment la monnaie de chez nous.

Je serais folle de ne pas sauter sur cette opportunité. Tout en l’étant à m’aventurer dans une telle galère. Parce qu’en fait, c’est une prise deux. On a déjà tombé dans le panneau d’une telle histoire.

Alors voilà pour cette première, tout en espérant de ne pas vous avoir endormi avec cette macédoine à venir.


 Au plaisir, Krikri Ma Puce.







mercredi 2 juillet 2014

Attendant que ÇA passe!

Quand je m’emmerde à tuer le temps sur FB ou G+ juste parce que la chaleur et l’humidité trop intense me poussent à une paresse extrême, je me demande si je tiendrai le coup. Je me demande si les gens à risques tiendront le coup de cette nouvelle journée torride qui s’annonce.

 Je sens que je vais souffler comme un âne, à chercher ma respiration, à sentir mes chevilles gonfler à bloc tout en m’imaginant les voir exploser comme une pastèque. M’imaginant inapte à une simple marche de mon logement pour souffrance corporelle causée par la chaleur atroce d’une canicule morbide.

Vous me direz, que je suis stupide, mais qui n’a pas d’idées farfelues dans une journée à voir dans sa tête des scénarios loufoques qui frisent l’absurde et pourtant qui génèrent un réalisme à faire dresser les cheveux sur la tête ?

Moi j’en suis. Sans honte. Mais passons.

Je suis là à 7 heures 25 du matin, avec 25 degré où l’humidex, sans trop se faire sentir encore mais qui viendra sans gêne d’ici 2 heures, nous glisse dans un 32 degré , nous dévoilant sa sordide manipulation. Déjà on sent qu’il fera encore très chaud. Affreusement chaud. Alors qu’aucun orage est parvenu jusqu’à nous ces derniers jours, alors qu’au nord et à l’ouest, ça claqué fort. Ici RIEN! Que dalle quoi!

Montréal serait-elle maudite ? Sous un sortilège monstrueux à tuer à petits taux d’humidex grimpants rétrécissant ainsi  la trachée des gens faisant mourir la population ? Désirent-ont nous éliminer sournoisement ?

Non non! Je délire, rassurez-vous ? C’est ça l’effet de serre. Le cerveau cavale à chercher de l’air sain alors qu’il est déjà saturé par la lourdeur du temps.

Ici il y a qu’une pièce qui semble rafraîchissante, c’est le garage. D’ailleurs bientôt je vous parlerai de ce qui se passera dans ce garage d’ici moins de deux semaines. Mais là, il nous serre de bouffée de fraîcheur. Mais… Ha oui MAIS! Vous direz que nous avons de la chance, que d’autres n’ont même pas ça et qu’ils souffrent le martyr et VOUS avez raison.

Seulement, ce garage n’a pas d’air. La fenêtre du fond ne laisse rien pénétrer. Donc, la marge de plaisir est restreinte. Ce plaisir fini par se transformer en déception en allant s’affaler sur un lit sous un ventilateur de plafond ou sur un divan devant une télé vide de sensations fraîches. Si ce n’est qu’un substitut temporaire d’un verre d’eau froide. D’une glace éphémère.

Enfin, tout ça pour dire que je compatis largement avec tous ceux et celles qui pour une raison ou une autre n’ont pas de quoi pour être au frais. Que je comprends leur misère. Leurs humeurs changeantes et très fragiles à l’explosion verbale.

Je vous dirais, BUVEZ beaucoup d’eau. Pas de liqueur, pas d’eau pétillante. Ni de boissons alcoolisées. De L’EAU! Et une bonne idée pour les personnes qui n’aiment pas trop ce liquide, ajoutez-y des tranches de citrons ou d’oranges tout en laissant au moins deux heures aux fruits d’agir, ainsi vous aurez à moindre coût de l’eau rafraîchissante au parfum d’été. 1 citron ou orange, ou une moitié de pamplemousse pour 750 ml (3Tasses) d’eau. Ajoutez un peu de sucre à votre goût. Moi juste ce qu’il faut pour faire mi amer mi sucré.  Moi je mets 3 sachets de sucre diète.

Bref, Je vous dis BONNE JOURNÉE sous ce temps torride. Et si l’envie vous prend de trop vous en plaindre, dites-vous que dans peu de temps nous serons ensevelit sous la neige et qu’il fera, 60 degré celcius de différence et en moins. -30 quoi! De quoi à se dire qu’enfin de compte, l’été passe si vite vaut mieux se taire que de trop chialer. Moi la première hein! C’est que je préfère des journées plus douces.

Enfin, voilà,



Krikri Ma Puce.

mardi 1 juillet 2014

Haaaaaaaaaa ce 1er Juillet!

C’est le 1er juillet.

Pis après ?

Mais c’est la fête du Canada!

Oui et ? Ça devrait me faire de l’effet ce que tu me dis là ?

Ben t’es canadienne non ?

Si mais…

Mais quoi pardi ? Tu devrais fêter.

Moi? Fêter ça? Ma fille, tu me connais bien mal alors.

J’suis québécoise avant tout et comme une majorité qui le proclame comme moi, ma fête à moi ça été la semaine dernière. Tu sais, le 24 juin ? La St-Jean Baptiste? La fête Nationale des  Québécois francophones oui, mais aussi de ceux qui croient que le Québec est avant tout une Nation à part entière et distincte du reste du Canada Anglais . Tu vois où je veux en venir ?

Tu es anglophobe alors ?

Hein ? Non!  Pas du tout. Où vas-tu pêcher une telle absurdité ?

Si si! Vu que tu ne fête pas le Canada.

Merde. Je te dis que non!

Si si. Mais dis-moi, tu parles anglais ?

Non! Pis ça ne change rien.

Si si.

ARRÊTES TABARNAK, je ne suis pas anglophobe. Je respecte les autres. Et tu vois, je suis la première à dire que les anglais ont autant le droit de rester au Québec que nous. Sauf, qu’ils apprennent le français, la LANGUE première du Québec. Parce qu’on existe nous aussi dans cette masse. Nous ne sommes pas des moins que rien. Nous SOMMES. Nous EXISTONS!

Pis avant que tu en rajoutes une couche  maudite conscience à la con, tu vois, dans mes enfants j’en ai 2 qui sont bilingues sur trois adultes. Ils ont appris l’anglais. Et la meilleure pauvre conne (ma conscience hein^^) bien ma petite dernière va en immersion anglaise l’année prochaine. Alors avant de me sortir des balivernes de cette espèce, faudrait peut-être que tu réfléchisses avant de lancer des pierres cervicales. Parce que vois-tu, je n’étais pas très douée à l’école, que j’ai coulé bien des matières, et l’anglais en était une. Et ensuite je n’ai pas eu de véritable motivation pour l’apprendre. Tu pourrais comprendre pourquoi non ? C’est peut-être trop dur pour toi pauvre étourdie (toujours ma conscience, il ne faut pas l’oublier)

En plus, je suis convaincue que parler anglais ouvre des portes que les unilingues comme moi n’auront jamais d’ouvertes. Simplement parce que ça limite bien des choses dans une vie. Mais moi je ne suis pas bornée. Pas pour ça. Parce que parler les deux langues est un atout mondial. Jamais où que tu ailles tu ne seras mal pris. Tu trouveras toujours quelqu’un qui pourra te répondre. Alors que le français ou l’anglais, même si cette dernière est plus présente, tu seras freiné dans tes démarches.

Je suis intelligente, pas stupide.

Et tu veux savoir pauvre idiote ? J’aimerais ça pouvoir parler anglais. Le comprendre totalement. Parce je pourrais écouter des émissions en anglais. Je pourrais lire des livres dans cette langue. Je me sentirais moins ignare. Plus fière de moi aussi. Parce que ça me ramène toujours au fait que j’étais nulle à l’école. Pis se sentir moins que rien, bien ça aide pas à se sentir bien dans sa peau.

Mais pour en revenir à la primarité de cet écrit, NON je ne fête pas le Canada. Je n’aime pas Stephen Harper. Il me fait froid dans le dos avec tout ce qu’il fait contre nous les québécois alors qu’il se targue de parler notre langue. C’est juste de la politique son affaire.

S’il nous respectait en tant qu’individu, en tant que NATION, on pourrait peut-être, je dis bien peut-être,  croire que nous sommes Canadiens après être Québécois. Et si il y en a qui le croit, c’est leur droit. Je ne les méprise pas en tant qu’individu, mais ce que je suis certaine, je n’irai PAS fêter ce premier juillet. 

Pour moi c’est manquer d’honneur envers ceux qui se sont battus pour que notre langue existe et soit l’officielle de cette province. Alors que les Canadiens désirent surtout nous exterminer en tant que nation distincte. Parce que pour eux, la généralité hein, je ne dis pas tous, heureusement, ils nous méprisent d’office, avant même de comprendre ce que c’est d’être différent. On leur fait simplement peur. Comme si EUX ils allaient perde quelque chose d’important. MON ŒIL crisse.

Mais jamais pauvre conne, je n’irai maudire ceux qui pensent contraire à moi. Parce que chacun de nous a le droit à son opinion et à sa vision de la vie. Ce que je ne respecte pas, c’est qu’on en arrive à salir, maudire, blesser, tuer même parce qu’on ne pense pas pareil. Ça, jamais je ne cautionnerai de telles monstruosités.

Nous ne sommes plus à une époque où tout cela se réglait par les armes.

Mais je dirai avant d’en finir avec cet article, Bonne FÊTE du Canada à ceux qui le fêtent. Moi je vais simplement faire comme la semaine dernière, prendre cela relaxe. Parce que même si je suis nationaliste Québécoise, fêter n’est plus pour moi. Pas dans ce genre-là.

Tourloupidou les loulous


Krikri Ma Puce.



PS : C’est jour de déménagement national au Québec. Le premier où il y a plus de gens qui déménagent que dans tous les premiers de l’année.  Mais ça, C’est une autre histoire.


Je vous raconte à ma façon ?