Assise là devant mon écran
d’ordinateur, dans ma tête de linotte une idée germe scandaleusement. Une idée
farfelue, une idée qui n’ira surement pas au bout de sa route mais qui me brûle
la passion. Oui j’ai bien écrit ‘’ qui me brûle la passion’’ simplement parce
que c’est ainsi que je ressens la situation.
Dans mon cœur je possède le désir d’y mettre
des efforts, voire des heures pour constater si enfin, ce potentiel que je sens
bouillir depuis que je suis enfant, existe réellement. Oui cette peur qui me
tenaille depuis que je sais écrire me cisaille les tripes en me disant
qu’encore une fois je n’aboutirai jamais à rien.
Qu’encore une fois, je lâcherai prise parce
qu’encore une fois, je laisserai la canaille qui sommeille toujours en moi
prendre le dessus détruisant lamentablement mes petites coquilles d’espoir et
de passion.
Seulement, je sais, qu’il faut
qu’encore une fois j’aille jusqu’au bout de cette intention, parce qu’après
tout, cette fois, cela pourrait être la bonne. Et si je n’ose pas, que je n’y mets pas tous les efforts, bien qu’il
serait certain, qu’encore une fois, tout cela foirerait et qu’encore une fois,
je braillerais dans les sillons de ma déconfiture parce qu’encore une fois je
n’aurai pas été jusqu’au bout de moi-même.
Pourtant, tout le monde sait, que Rome,
et Paris d’ailleurs, tout comme Montréal tant qu’à y être, ne se sont pas
construit en un seul jour. Qu’il fallait du courage, de la persévérance et
beaucoup de coups de pieds au cul pour qu’un jour la lumière de la jouissance
de la réussite brille aveuglément dans ce trou englué de boues merdiques et
d’insultes, qui est cette fois imputable à ma propre créature qui me faisait
figure d’estime de soi.
Ceci, bien explicite dans ma tronche
détestable, je décidai là, à prendre non pas le taureau par les cornes, parce
qu’il n’y a pas de taureau à proprement parler, mais de faire comme si et de
débuter ce qui me traversait l’esprit. Advienne que pourra si par la suite tout
cela foirait. L’important était que je m’offre le courage du débutant qui doute
de tout et qui a peur de son ombre même sans la présence du soleil, mais qui ose au-delà du bon
entendement.
C’est ainsi, que moi, Krikri ma Puce
prit possession du clavier à défaut de ma plume et de mes doigts nerveux et
suffisamment agiles je commençai sans plus d’hésitation à noircir les pages
virtuelles de la noircitude de cet encre tout aussi virtuelle.
Certes, je me verrai peut-être à me répéter
sans fin, comme une personne qui perd la mémoire soliloquant silencieusement
dans son antre solitaire. Pour me suivre moi-même, devinant aisément, sans me tromper que certaines personnes
apprécieront. Tout en maquillant bien sûr cette constatation pour ne froisser
personne. Sans non plus mentir. Parce qu’il est vrai, que j’ai souvent des
trous de mémoires, et que je tombe dedans sans me souvenir d’y chuter plus
qu’une fois.
Comme quoi, que l’absurde n’est pas
l’apogée que des farceurs de derniers goûts. C’est ainsi que commencera avec
simplicité et vigueur ma folie des grandeurs en tapochant mon clavier de mon
inspiration d’impressions personnelles sur l’actualité commune d’une femme bien
plus que simple, pour ne pas dire simple d’esprit, dans un quartier bien
ordinaire qui transpire la prétention d’une nouvelle rue à sens unique.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
Un PS s'impose en ce retour qui j'espère tiendra la route, vu qu'en ce 25 février 2014 le temps a passé depuis et que je me dois d'une brève explication pour vous dire, Merde! J'espère simplement tenir le coup et poursuivre ma lancée en allant de l'avant dans ce blogue.
Oui ma motivation à pris le bord et mon courage encore plus. Là, j'espère que ça durera et que je ferai d'ici un lieu encore plus personnalisé.
Merci à vous tous qui passés ici.
Maudit! de maudit! J'ai perdu le texte du commentaire, mon clavier faisant des siennes depuis quelques temps! Probablement qu'il en devait être ainsi!Tout ce qui m'est venu d'écriture, perdu en une fraction de seconde!: La peur de me dévoiler...Je suis comme un chat, je retombe toujours sur mes pattes! Je suis très touchée par ¨ce billet¨de vous...merci encore!
RépondreEffacerChère Samoa, je ne sais si je fabule, mais je sens une détresse en vous. Je ne vous demande pas de vous dévoiler,(seulement si vous le ressentez). Je ressens simplement une part de votre état d'âme et je désirais que vous le sachiez. Et si vous vous sentez seule, vous ne l'êtes plus. Les écrits m'ont toujours aidé. Même si j'ai pu être absente pendant un an...Le retour se refait en douce. Au point que peut etre suis-je devenue plus attentive aux autres.
RépondreEffacerVous serez toujours la bienvenue.
Krikri