samedi 19 novembre 2011

La 101 sans colonne


Ma langue!
J’aime ma langue.
Le français est primordial dans cette douche anglaise. Non, je ne méprise pas cette langue non plus et déjà j’ai parlé de son utilité et de son besoin dans un Montréal évolutif.
Toutefois, à part l’affichage obligatoire en Français, que se passe-t-il pour inciter cette langue dans un Québec de plus en plus polyglotte?
Rien de bien corsé pour faire réagir la masse qui s’enferme dans leurs origines méprisant le lieu qui les ont accueillis. Dans ma logique si je veux aller en Italie par exemple, il me faudra apprendre l’italien si je veux être comprit. Non ?
Le problème par contre, est qu’ici au Québec grand nombre d’émigrants croient que la langue est l’anglais, parce qu’il identifie le Québec au reste du Canada … anglais.
Grave erreur fondamentale d’une mauvaise gestion gouvernementale.
Mais ce n’est pas suffisant pour excuser cette lacune en croissance provinciale, de ce retard un an plus tard sur la compréhension de cette magnifique langue qu’est notre Français.
Il faut obliger ceux qui arrivent ici à prendre un cours. Qu’importe l’origine. Après tout n’est-ce pas la moindre marque de respect, même si vous êtes milliardaires ?
Ce n’est pas une raison de se laisser potdevintiser juste parce qu’ils ont de l’argent à investir. Manière de graisser la patte de la gouvernance au pouvoir. Ou encore de fermer les yeux comme si de rien n’était devant un délit si grossier.
Pire encore. D’approuver et se frotter les mains devant une victoire aussi misérablement acquise. La défaite d’une langue au profit non pas de l’anglais mais d’une autre qui supplantera un Québec en marge d’un Canada unilingue.
  Sinon c’est deux poids deux mesures. Et sommes-nous si ancrée dans la corruption qu’il n’y a plus aucune intervention innovatrice pour parvenir à des fins radicales ?
Je suis dubitative devant tant de détournements de manœuvres pour éviter de parler une langue qui est le propre d’un peuple entier qui malheureusement n’a pas su réagir concrètement avant que la menace devienne si évidente.
Je serais à hurler de sommer le peuple francophone de faire des petits pour augmenter notre masse distincte, mais je sais pertinemment que ce n’est pas cela qui va convaincre un peuple aussi imbu de sa petite personne d’agir avant qu’il ne soit réellement trop tard.
Dire que le glas sonne déjà!
Allons-nous attendre que les douze coups sonnent à l’horloge de la fin du combat pour réagir sans plus aucune chance de réussir une guerre où jadis il y avait encore des possibilités d’y parvenir ?
Allez, votre vieille grosse laide vous dit merci de la lire

Krikri ma Puce
C.Labrèche

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