jeudi 17 novembre 2011

Personnellement MOI


Je ne suis pas au terme de ce décalage. Presque qu’à trois jours de retard que j’en suis en ce moment. Ce ne sera pas simple de le récupérer. Mais j’y arriverai. Il le faut. Il en va de ma survie de ma foi en mes capacités.
J’ai une baise d’adrénaline même si je suis debout depuis 4heures du matin en ce jeudi 17 novembre et que je surfe sur le net à l’affut des dernières nouvelles étant donné qu’hier je me suis couchée plus tôt que les nouvelles de Radio-Canada de  22heures.
Morte que j’étais. Je vous le dit! La tête ne voulait plus. Le crâne lessivé de toutes velléités dans mon esprit est en ce moment, il est au point zéro. Et là, je dois admettre qu’il me faut me secouer pour que j’aligne ces mots sans âme qui me donnent la nausée.
Je devrais tout effacer. C’est stupide cette idée. Sans intérêt. Je perds mon temps à me croire l’égale des meilleurs en ce domaine. Je n’ai pas la solidité du ciment aux pieds pour continuer. Si ce n’est que pour me jeter dans le fleuve et d’y couler à pique.
Qu’ais-je à dire moi la pauvre idiote depuis sa naissance, que jamais rien n’est rentré dans ma petite cervelle d’oiseau ? Rien. D’autant plus que jamais j’ai eu les encouragements de qui que ce soit dans le domaine littéraire.
Surement que ça veut dire quelque chose ça hein ? Que je n’ai aucun talent et que je désire trop en posséder pour me donner le sens de valoir quelque chose. Mais je ne vaux rien. Je suis une nulle lamentable dans son BS misérable au jus de misère sans fin et que même désirer réussir dans un milieu glissant et dépourvu de générosité, que je ne l’aurai jamais. C’est juste un mirage mental.
‘’ Ma pauvre Krikri tu es minable, misérable et sans aucun talent. Dis-toi le une bonne fois pour toute que tu es pourrie et cesse d’emmerder le peuple avec cette fausse volonté de démontrer le contraire. Tu es pitoyable ma pauvre vieille. ‘’
Là je sais que si je ne me force pas, que ce matin, je vais abandonner avec la certitude éclairée que je suis sans talent et que mon idée est sans valeur, pour reprendre le cour de ma vie qui me fait chier.
Je sais aussi, que si je fais cela, que je me suicide.
 Si j’abandonne, je ne voudrai jamais plus oser à nouveau. Je ne voudrai jamais plus prendre le clavier pour vomir ma nullité en désirant exprimer le surpoids de ma stupidité imaginative.
Aurais-je ou non pour cette première fois depuis le début de ce bouquin le courage de poursuivre ou me laisserais-je glisser dans la facilité du découragement me suicidant neurologiquement ?
Mais maudit que j’ai besoin d’un bon café pour secouer mes synapses nonchalantes  et mes neurones endormis.
Avec un peu de temps récupéré dans un espace carcéral, je suis à même de poursuivre cette chasse à la sorcière en débutant par un sujet qui me rejoint dans mon interprétation d’un parti politique à la dérive.
J’ajouterai ici, que pour comprendre l’évolution de mon estime de moi, ce sera en relisant maintenant ce que j’ai écris en début du jour du 15 novembre. Je fais allusion à ce décalage que je dois récupérer. Ce qui est surprenant, c’est que ce sera justement ce dernier qui me redonnera le courage de continuer sur cette voie semée d’embuches imaginatives et perceptives pour aller de l’avant et de ne pas baisser les doigts et plutôt courir sur le clavier, même si encore une fois, il me faudra m’arrêter pour aller à ce fameux devoir de mère.
Je sais que j’aurai du retard en ce jeudi 17 Novembre. Toutefois, il y a moins de sujets dans l’actualité qui ont attiré mon attention. J’espère ainsi pouvoir me reprendre et aller de l’avant… Sur ce, je vous le demande, applaudissez-moi d’avoir eut ce courage pour poursuivre cette idée saugrenue qui me secoue la neurologie et l’échelle de ma sous estimation créative.

Krikri Ma Puce
C.Labèche

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