mercredi 30 novembre 2011

Transe migratoire


Je m'emballe je me déballe. Je suis la trame sans vie versant les yeux sur ce qui n'est plus. Versant la tête vers le vide d'un passé mort et d'un avenir insatisfait.
Je pleure ma nullité jalousant la paix des âmes satisfaites. J'aimerais seulement vivre une fois un bonheur réellement personnel qui me montrerait au sommet de victoire intérieure détruisant cette sensation immuable qui me tue le talent de n'être qu'une petitesse de peste qui rêve à l'impossible.
Je coure dans cette boue de foi perverse qui me glisse dans la profondeur de l'arriviste qui sommeil en mon sein palpitant la cadence d'une joie intense qui me divulgue ma fausse fierté d'être une femme simple d'esprit aux rêves démesurés d'une folle qui se dissimule dans la fête foraine des boulangères outrageusement révolues.

J'ai parcourus
Le ciel de mon regard perdu
Cherchant l'inutile
Dans un nuage d'argile
Créant dans mon sourire
Une impression d'avenir

J'y ai vu ma gloire
Ce petit miroir
De mon rêve d'espoir
Au creux de ce tout noir

Soupirant d'ineptie
Je suis revenue à cette vie
Petite et sans joie
Odieuse et réelle de faux émois

Tu pus l'ennui
Suant de dégoût
Aux artifices maudits
D'un chemin d'écrous

La vieille grosse laide poétesse

Je me saoule de maux imaginaires m'abreuvant de mots emportés par la décadence de mon esprit appliquant des lettres sans suite s'affublant de vers impensés que je laisse s'exprimer au gout douteux de l'étron qui s'extériorise d'une saucisse intérieure qui explose de flatulences irrévérencieuses.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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