dimanche 17 avril 2016

Je suis fière de moi.

Nombreuses personnes le savent, je ne vais pas bien. J'ai une santé qui me laisse amoindri et qui me donne bien souvent l'envie d'en finir. Simplement parce que je ne peux plus faire ce que j'aimais. 

Cependant, tout cela s'aggrave. À force de rien faire, cela ne va pas mieux. J'ai donc décidé, à force de me forcer les méninges à m'aider à me motiver, parce que j'ai peu de gens autour de moi pour le faire, que j'ai été voir une spécialiste dans le domaine.

Avec mes problèmes, il n'est pas recommandé d'aller dans un GYM d'autant plus que je n'ai pas les moyens et l'énergie de me déplacer. Alors voilà, avec l'aide de cette femme, j'ai débuté des séances d'échauffements à mon niveau et je me remet à faire des marches. Autant de descendre et monter des marches que de prendre mes pieds et d'aller dehors.

Il fallait juste que j'attende pour commencer que le temps soit assez clément pour ne pas me décourager aux premières tentatives. Et... aujourd'hui je l'ai fait. ENFIN. Avec une superbe belle journée, prés de 20 Celcius, beau soleil, c'était le moment. C'était dans l'axe de ma motivation.

Et ou je suis encore plus fière, c'est que je L'AI FAIT. Je ne l'ai pas remis. Je n'ai pas attendu. Que j'ai décidé en plus de me faire un journal de bonnes actions. En fait, de parler que de mes actes positifs. Ce que j'ai fait de bien au lieu de dire non, ou demain parce que si ou cela...

Évidemment je ne partirai pas en peur. Je sais que mon corps n'a plus son endurance des années où je jardinais. Où je n'avais pas de souffrance dans les genoux et ni dans le corps. Toutefois, si je ne fais rien, (ceci dit en douceur) Dans quelques petites années je serai invalide et cela ne me dit vraiment rien. Alors je prends le taureau par les cornes. (enfin, une manière de parler hein ;) ) et j'avance.

Tout en faisant quelques exercices intérieurs pour mon dos, qui lui aussi est en compote.

Bref, voilà, je voulais surtout me faire du bien en me montrant à moi-meme combien je suis fière et cette première journée sera assurément suivie d'autres aussi agréables et motivantes pour un bien être encore mieux que le calvaire d'un lit d'hopital dans lequel tu n'as qu'une envie, de disparaitre.

Et cela, maman ne serait pas fière de sa fille de se laisser aller là où elle s'était rendu avant de partir vers le ciel. (enfin, je dis cela, mais je n'ai aucune véritable croyance.) Tout ce que je suis certaine c'est qu'elle ne souffre plus.

Pour les personnes qui m'auront lu, un petit message me ferait beaucoup de bien. Le silence tu bien souvent le courage des personnes qui tentent de s'aider. Seul/e cela n'a jamais été bien motivant à long terme.

Bonne journée

Christiane L