Lettre à moi-même ou à ma progéniture ?
Maitre de ma destinée ou victime d’une
société ?
Suicide d’une âme en défaillance.
Suis-je la seule à percevoir la vie
comme un bourreau me prenant comme otage en fonction d’où je suis et de
l’entourage qui devient mien ? Suis-je forcément prédestinée à être ce que je
ne suis pas pour suivre une masse dans son ensemble ou dois-je devenir
individualiste pour sauvegarder ma dignité d’humain et devenir la fin qui
justifie les moyens ?
On se plait si bien à dire que l’on est
condamné dès que nous naissons à devenir l’être que nous serons par notre
éducation, notre environnement, notre richesse et tout ce bla bla bla que nous
finissons par croire que nous ne pouvons pas grand-chose, sinon mourir au bout
d’une corde imaginaire qui nous retient dans notre prison dorée pour ne pas
blesser autrui alors que nous nous tuons à petits feux.
Car il est dit qu’une vie sans sacrifice
est une vie futile inutile, Égoïste. Vraiment ? Sommes-nous si peu de chose
pour n’avoir aucun droit à la parole réelle de notre vie malgré que l’on croit
en avoir la maîtrise ?
Mais pourquoi devrais-je devenir
l’esclave des autres en étant enfant et tout autant en devenant adulte parce
que la vie est ainsi ? Qui a dit qu’il fallait à tout prix être au service des
autres en ne pensant jamais à soi sinon, nous serions le pire monstre de notre
entourage ?
Dieu Évidemment.
Le monde a été élevé avec cette image
que nous devons obéir à Dieu parce qu’il est le maitre de la terre. Le maitre
de l’univers et pourtant jamais personne ne l’a vu. Et combien de parents ont
dit qu’ils agissaient au nom de Dieu pour abuser de leurs enfants que cela fut
autant que physique que psychique ?
Et que dire de la suprématie de ceux qui
se disent parler au nom d’un tel DIEU en prenant à témoin un livre écrit par
l’homme mais qui insufflé soi-disant par ce Dieu taisent leur conscience par
pouvoir absolu?
Et combien d’homme de ces dieux ont pris
des décisions et fait des actions en se cachant derrière ces écrits ou se
croyant à l’abri de leurs fautes justement parce que DIEU, leur Dieu leurs
pardonneraient ? Pourtant il y a tant de gens qui ont agis au nom de ce NOM à
multiple nom et qui se revendique dans chaque religion en disant que seul LEUR
DIEU est le vrai. L’Unique et qui se retrouvent derrière les barreaux ou
enfermés dans un institut qui les protègent des criminels qui en feraient
qu’une bouchée s’ils les avaient près d’eux.
Sont-ils tous des menteurs pour
revendiquer être LES SEULS à avoir Raison?
Honnêtement, nous sommes tous victimes
de cette fumisterie qui quelque part en nous, nous rend fragile et instable.
Car qu’on le veuille ou non, un souvenir, une parole, un geste, une pensée, une
action de jadis, nous fera agir d’une manière qu’une autre dans une même
circonstance agirait peut-être différemment, ou pas, selon son propre vécu.
Selon sa propre conviction à croire à cet Être supérieur qui semble en faire à
sa tête.
Un exemple me vient à l’esprit. Lorsque
j’ai été avec les Témoins de Jéhovah, je me devais de faire attention à certains aliments pour ne pas manger de
sang déformé provenant d’animaux, comme le boudin ou des sous-produits par
exemple, convaincus qu’ils sont que Jéhovah nous l’interdit. Que cela m’a pris des années à me défaire de
cette habitude et attitude à faire attention en lisant les étiquettes pour
éviter ces produits après avoir quitté ces gens qui, quoique très gentils, sont
convaincus comme les autres de détenir LA VÉRITÉ et que ceux qui ne sont pas
avec eux, sont des sujets de satan.
Vraiment ?
Parfois je me dis que tous ceux qui
veulent nous faire croire que leur Dieu est le vrai, sont sataniques. Parce que
cela engendre le mal. La souffrance, des guerres. Ajoutant que les témoins de
Jéhovah sont pacifistes. Je leur dois cette vérité.
Précisant que le boudin depuis ma tendre
enfance que cela me fait vomir. Donc rien avoir avec la religion, mais surtout
un moment de mon vécu qui d’une autre forme, vient corroborer la profondeur de
mon idée.
Que nous sommes gouvernés par nos
émotions et notre vécu et non par un esprit toujours pragmatique et sans
jugement. Parce que justement notre jugement découle de ce que nous avons
retenus.
Combien de femmes on dit, que jamais
elles ne seraient comme leur mère pour x raison et qu’en devenant femme elles
répètent le schéma maudit ? Et idem pour l’homme versus leur père ?
Je suis guidée par mes peurs, mes
convictions, mon éducation. Et comme tout autre personne, n’étant pas parfaite,
je commets des erreurs. Je me suis aussi pliée à certaines règles certaines qu’elles
étaient vraies. Uniques et que si je voulais vivre au Paradis, je me devais d’être
à la hauteur.
Elle est folle cette dépendance à s’offrir
en pâture à une religion, simplement parce que l’on se croit minable comparé à
cette supériorité invisible. À un point tel, que notre conscience on l’endort
dans l’endoctrinement de la religion, pour se donner une force que quoi ? Que l’on
ne possède pas ? Que l’on veut nous faire croire que l’on n’a pas. Alors que si
nous parvenions à surmonter cet état de faiblesse morbide qui nous rende inapte
à se surpasser, on soulèverait des montagnes.
Il est si facile de se mettre à genoux,
de plier l’échine pour ne pas contredire autrui, ou éviter la dispute qui nous
rend, otage du pouvoir des autres. Et quand tout cela a été ainsi toute notre
vie, autant pour soi-même que pour nos parents et tous nos ancêtres, bien,
foncer, lever la tête, ne pas se sentir coupable d’avoir une conscience qui
diffère de ce que nous devrions être par rapport à ceux qui nous amoindrissent
dès que quelque chose les dépasse, bien, nous nous refermons telle une huître
de crainte de souffrir de l’abandon des nôtres par ce besoin vital de l’amour
de ceux que l’on aime.
On n’ose pas contredire. On se tait dès
que la soupe est trop chaude. On recule. On baisse la tête. Parce que affronter
la contradiction fait de nous le ou la méchant/e. Fait de nous la victime à
recevoir les mots, les coups, les je t’aime pas que l’on ressent à se faire
dire que l’on a tort.
Sincèrement, je souffre à vivre cette
putain de vie qui n’est pas à l’image de ce que j’espérais. Simplement, parce
que je ne suis pas maître des autres. Si ce n’est que de moi. Mais, quand tu n’es
pas seul/e, (enfants à charge, parents malade et etc…) tu ne peux agir que pour
toi. TU DOIS penser aux autres. Sinon, tu es le monstre. Comme je le disais
plus haut.
Nous voilà donc dans un dilemme qui nous
amène dans un cul de sac. On tournera sans cesse dans ce cercle vicieux, en
mourant peu à peu dans notre être profond, pour ne pas faire souffrir les
autres. PARCE QUE si on écoutait ce que nous sommes vraiment, la culpabilité
nous suivrait tel un boulet au pied sans pouvoir sans départir. À moins de
sombrer dans le puits des oublis illicites qui tuent encore plus profondément
notre moi intérieur.
La solution ? Le suicide.
Se taire est un suicide.
Faire comme les autres alors qu’on a une
opinion différente est du suicide.
Baisser les bras par manque d’énergie,
par une santé défaillante, par crainte d’une chicane, c’est aussi du suicide.
Mais, il y a aussi, le vrai sens du suicide
qui tourne en boucle par cette souffrance constante qui ne se départie pas de
la douleur autant physique que psychologique.
Voilà ce que cela nous dit dans notre
tête et notre cœur. Fini de souffrir et de craindre de faire souffrir. Parce qu’une
fois trépassé, NOUS on ne souffrira plus. C’en sera enfin terminé de cette
interminable ritournelle dans notre âme, notre cœur et notre tête qui nous
rendent fou/folle à vouloir trouver LA solution MAGIQUE.
Je vous le dis, DIEU n’a rien à voir.
DIEU n’existe pas dans cette forme que les livres religieux tentent sans cesse
de nous faire croire. C’est une fumisterie pour que les gens haut placé dans
ces religions, s’offrent le pouvoir d’agir à leur guise. On leur donne CE
POUVOIR par notre silence et notre soutien tacite.
Tant et aussi longtemps qu’on se taira
devant les horreurs faites par les religions, on sera complice muet des
victimes dans les deux camps. Car les civiles payent le prix fort pour ces
ignobles individus qui au nom de DIEU et d’une cause factice, tuent sans
conscience aucune des gens sur cette terre qui est à TOUS.
Je dis civile, mais cela veut autant
dire ceux qui sont les victimes des gens qui abusent d’une quelconque manière
des personnes faibles, isolées, sans défense devant ces monstres qui parlent au
nom de Dieu ou qui se prennent pour Dieu.
Le plus ironique dans tout cela, je n’étais
pas partie pour écrire sur un sujet aussi intense. Dieu est un tabou dans la
mesure où en parler fait monter lyre dans une masse qui se dit athée mais dès
que tu touches une certaine notion de leurs croyances, on réalisera qu’elles
sont surtout basées sur une notation biblique. Comme si, enfin de compte, on
avait aucune porte de sortie pour qu’un jour la foi fanatique soi de l’histoire
ancienne et que chaque religion se retrouve avant la tour de Babel, là où Dieu aurait
fait en sorte que les peuples ne se comprennent plus, mais qu’ils trouvent la
solution pour être réunies à nouveau. Dans un seul et même langage, dans une
seule et même motivation, l’amour universel dans le respect de tous et chacun.
Mais tant qu’il y aura des guerres de
pouvoir, il sera impossible de croire sans défaillir, qu’un jour la paix sera
véritable sur cette terre, avant, qu’elle n’explose à cause de la fourberie
humaine.
Pour en finir avec cet écrit, j’étais
venue parler de mon envie de fuir ma vie à trop la supporter et en souffrir
atrocement. Qu’il me fallait agir avant que la fin vienne me prendre à la gorge
et me taire à tout jamais.
Je vous salue avec ce petit sourire en
coin, douce moquerie ironique et je vous dis, qui sait, à une prochaine.
Peut-être bien. Surement! Bref, Dieu seul le sait.
Petit clin d’œil à cette phrase quasi
universelle.
Krikri Ma Puce.