mardi 30 avril 2013

Je t'en pris


Je me sens poème aujourd’hui. Envie de m’exprimer par des vers, des rimes enfantines, qui rejoignent le commun des mortels. Certes, je le sais, souvent je frise l’abstrait ou l’absolu dans des phrasés qui font peur, mais là, j’ai envie, en toute simplicité transmettre ces mots à qui cela peut offrir une lumière, un coup de pied là où je pense, un désir de se reculer et de tenir tête, une intention de se prendre en main. Bref, ce poème ce veut une expression des combats de voix dans notre esprit qui se battent en se lançant la balle à savoir qui gagnera la partie.

Alors voici ce poème.



JE T’EN PRIS


N’y vas pas
Je te le dis
Restes-là
Sinon tout sera fini

Tu ne verras plus la vie
Aussi belle qu’aujourd’hui
Tu désireras, plus que l’espoir
Et tu sombreras dans le désespoir

Je te le dis trésor,
Reste ici,
Je ne voudrais tellement pas ta mort
Je t’en pris

Ils fécondent la noirceur
Ils élèvent l’impudeur
Te rendant esclave
De tes propres enclaves

Je te le réitère
Éloignes toi d’eux
Ne succombes pas à cet enfer
Ressaisis-toi mon Dieu!

Ma chérie, (Mon chéri)
Je t’en pris
Ne ferme pas ton cœur
Et ce bonheur
Que tu rêves tant
Depuis si longtemps
Te tendra les bras
Je t’en conjure, résistes à tout ça

Je te le dis trésor
Il suffit de résister
Qu’importe la difficulté
Et tu seras fier/ère de tes efforts

Ton Avenir



La Grosse Belle qui vous dit à la prochaine

Poison


Il a suffis d’un mot. Poison. Et tout c’est visionné un mot la fois, sans relâche. Sans hésitation.

Ce mot, si dur et si doux à la fois. Une douceur à le dire et pourtant, une horreur à le vivre.

Je l’ai sentie me souffler dans le sang cette douleur à venir. Je l’ai ressentis jusqu’au bout de l’âme.

Non, n’ayez crainte. J’écris les maux. Je ressent les mots, pour les parfumer de mes sens qui en délire s’affichent en proie à une douce sensation d’expression qui illumine mon regard, qui admire ma volonté d’écrier ma petite folie du moment.

Il est là qui me glisse à l’oreille imaginaire chaque virgule, chaque pause, chaque émotion. Voici donc, le résultat apposer en quelques minutes.



Poison
Coule dans mes veines
Poison
Poison
Je sais que ma vie est vaine

Coule en douce
Coule ma douce
Une Reine
Qui peine
À tuer sa victime
À souffrir sa victime

Poison
Coule dans mon sang
Poison
Poison
Rigole-moi en cent

Rigole ma jolie
Rigole mon amie
Une Reine
Qui peine
À tuer sa proie
À éliminer sa proie

Poison
Coule dans mon corps
Poison
Poison
Coule jusqu’à ma mort

Coule enfin
Coule jusqu’à ma fin
Une Reine
Qui sans peine
Tue sans émoi
Se foutait bien de moi


Poison
Joli venin
Poison
Poison
Enfin c’est la fin
Mon dernier souffle s’éteint




Il y a de ces moments de plénitude qui flottent dans l’air qu’il faut saisir malgré la transparence. On n’imagine pas assez que dans l’air il y a une fluidité qui ne demande qu’à se laisser enlacer pour offrir cette dimension de l’esprit que nombreuses personnes refusent de ressentir.

Je n’ai qu’à fermer les yeux, et je vois. Cette émotion, cette sensation, cette inspiration qui me glisse aux doigts la magie de sa conpréhension.

La Grosse Belle qui de son perchoir vous salut de bas de sa tour d’y voir.

Si seulement


Il y a de ces écrits qui n’ont aucun sens primaire et qu’aux lignes qui s’ajoutent, l’âme en déroute, on craint à l’ineptie. Pour enfin réaliser, que le schéma nous amène sur un sentier d’un revirement de conscience.

Étrange parfois les chemins que prend l’écriture pour aboutir à une forme qui nous laisse plus que perplexe. J’avoue qu’ici, je voulais suivre un trajet particulier et que mon inspiration intérieure voulait se rendre ailleurs.

Ainsi donc, l’obstination de la voie a fait qu’une certaine résistance c’est forgée pour me retenir dans un sens et me pousser dans l’autre, au point, qu’en relisant maintes fois cette trajectoire, j’ai lâché prise pour m’abandonner dans le sens de la main qui me guidait, suivant la ligne directrice de cette inspiration qui me bousculait l’esprit.

Voici donc le résultat.

Si seulement


Les mots se taisent sur la rivière du silence
Ils n’expriment plus, que l’indifférence
La solitude du temps s’invite
Au gré du sable qui s’effrite

On imagine notre vie
Dans un rêve bien défini
Qu’il suffit que de bonne volonté
Et de confiance en naïveté
Pour qu’un jour, le drame
Brise le fil de la trame

Celle de cette belle organisation
Sans faille
Poussée à l’essence de la passion
Tel un gouvernail
Contrôlant tout
Vaille que vaille
Tel un char fou
Qui un jour, il déraille

Mais, tu ne voulais pas voir
Qu’un jour, le désespoir
Serait le reflet de ton miroir
Avant même que tu ne cris, victoire.

Il t’aura fallu des écueils
Pire, quelques cercueils
Avant que tu n’assume les deuils
Assise dans ton vieux fauteuil

Fixant le vide
À l’épaisseur de tes rides
En frisant le ridicule
Aux sillons de tes ridules

Si seulement,
Tu avais pris le temps
Dans ta folle jeunesse
De prendre conscience de tes faiblesses
Ne serait-ce qu’un peu

Tu aurais compris l’enjeu
Que malgré la persévérance
Et cette totale confiance
Que les autres aussi ont une existence
Et non, vivre dans l’indifférence

Quand les maux souffrent dans le silence
De cette volontaire ignorance
Que tu te retrouves isolée dans ta vieillesse
Il est peut-être temps, de faire preuve de largesse
Et d’ouvrir enfin ton regard
Vers ceux que tu avais point d’égards

Souriez Belle dame à la peau ridée
Souriez Bel homme à la peau plissée
L’avenir est peut être court
Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’amour

Oui, allez! Osez.



Une Grosse Belle qui vous dit à la prochaine

dimanche 28 avril 2013

Adieu Maldonne


Encore je frissonne,
Mais je vous pardonne
Trop j’affectionne
Pour que j’abandonne
Cette pulsion qui m’ordonne
Que toujours je me passionne

Pour ces mots en eaux
Pour ces maux en sceaux.
Pour ces rots en pots
Pour ces idéaux en mégots

Qu’en déplaise
Je serai à l’aise
Qu’importe le malaise
Qu’importe la glaise

Qui voudra m’engloutir encore
Me meurtrir l’âme et le corps
Voudra me scier… Je serai un fort
Je serai mon propre port

De cette claque qui fesse
Il ne reste point de détresse
Juste une nouvelle finesse
De surpasser ma faiblesse

Pas celle évoquée
Pas celle que vous croyez
Mais celle qui  se laisse inspirer
Pour ressentir et écouter

Je ne suis pas Exécrable
Ni misérable
Juste sensible aux critiques excusables
Qui fragilise ma carapace effritable

Encore je frissonne
Adieu chère maldonne
Je déraisonne
Et vous …Abandonne



Voilà, un souffle de vie positif au travers cette émotion envahissante qui a blessé, je l’avoue, ma dignité et qui m’a complètement mortifié.

Au plaisir Messieurs Dames.

La Grosse Belle qui ne sombrera pas plus bas.

La claque qui fesse.


Il y a de ces instants qui dans un seul,  le temps fige tout et demeure sur la marque qui n’offre plus pour un certain temps, que la paix intérieure.

Que cet instant, ne pouvant l’effacer, qu’on a que pour choix de le supporter et d’attendre que l’avenir allégera la teneur de la douleur qui ronge tout malgré l’envie de fuir et de taire ses oreilles à entendre. Ou de fermer son regard à voir.

Qu’en déplaise, je prends mon moyen d’expression pour espérer que demain,  je serai encore là.



Cette claque qui fesse. Celle qui arrive de nulle part. Celle que l’on n’attend pas. Pas comme ça. Qui gifle sans dessiner de traces visibles. Sans offrir de certitude d’avoir atteint son but.



Elle fracasse telle une pierre qui surgit. Par surprise.  Provenant  on ne sait d’où mais qui blesse au sang qui ronge l’âme et le cœur. Qui défigure l’estime qui elle montant peu à peu, vient de dégringoler quelques marches, laissant comme constat une fissure immense.

Elle fait mal celle-là.

Je vois à cette seconde, combien je suis fragile. Combien qu’une personne peut  me redescendre si bas alors que me reprendre en main à prit tant de temps. Un an sans écrire. Par déboires. Par dévalorisation. Un an à éviter toute forme d’écriture, comme un peintre qui ne touche plus ses pinceaux.

Du coup, je me sens vidée. Je pleure et je m’en veux. Parce que je laisse une personne détruire ce cheminement qui m’a demandé tellement d’énergie physique et mentale.  Je m’en veux parce que là j’ai peur. Peur d’abandonner encore. Parce que faut croire que je ne vaux rien. Croire que je suis une idiote parmi tant d’autres et que je me fabule l’âme à vouloir croire que j’ai du potentiel alors qu’en vérité je n’ai même pas le mérite d’avoir de l’inspiration. De la facilité à écrire quand le sujet m’interpelle. Comme celui-ci.

L’attaque a été de classe. Aucune grossièreté. Juste... Exécrable.

Pire que Misérable. Pire que Minable.

Que cette fois, je vais aller m’instruire en lisant un livre qui m’éloignera de cette blessure et peut-être avec le recul, amadouer cette affreuse sensation à l’âme qui me déchire jusqu’à la plante de la chair tendre qui brûle l’envie de tout détruire.

Parce que je suis exécrable à ne pas si bien connaitre mon français. Que …

Que plus rien…

À la prochaine. Enfin si prochaine il y a. (dernière phrase ajoutée)



La Grosse Laide qui va aller se cacher et ne plus nuire aux âmes trop sensibles  d’un français qui n’en est pas.

Désolée d’être celle qui pleurniche. Qui s’exprime par les mots. Saignant à blanc ces maux qui la déchirent entièrement, étalant ce sens viscéral de la souffrance du cœur et de l’âme.

J’avais besoin de l’écrire et maudire cet état minable qui me rattrape en double fil. 

Le Miroir aux Illusions

Depuis longtemps je m’enfonçais dans le silence de ma tour de gypse parce que je n’osais approfondir qui j’étais réellement. Je ne me souffrais plus  moi-même par lassitude et noircitude* que j’en étais devenue à soupirer d’office à chaque contrainte éphémère.

Je me targuais à me taire, de peur d’être mal aimée et surtout, avoir le rejet de ceux que j’affectionne de tout mon être. Et pourtant, malgré cette vigilance volontaire, je ne suis pas plus aimé que j’aurais espéré.

Le reflet de moi, étant le néant du vide inventé par ma déchéance mentale et physique.

Je me regardais dans le miroir et m’accusais de tous les maux, pour éviter de voir une certaine vérité plus froide que le cœur de glace des gens sans âme. Pas que je suis vide non. Loin de là. Je ne l’ai jamais été. Seulement,  à vouloir me taire pour ne pas  offenser, pour ne pas blesser, pour ne pas perdre certains acquits illusoires, le dérisoire à prit forme dans le néant de cette fausse attention.

À force de vouloir éviter à autrui les blessures de l’âme ou fini par se maquiller outrageusement l’esprit de détours sans fin, de failles sans source et de sources sans limite. Tant, qu’en bout de ligne, je m’étais totalement perdue de moi-même. Jouant le jeu de la sérénité alors qu’en dedans tout mourrait.

J’en voulais à tout le monde. Facile d’agir de la sorte quand devant le miroir on ferme les yeux pour ne pas voir les tracées immondes qui se camouflent  sous les reflets des rides au risque de voir la véritable nature de notre être.

La lâcheté.

Pas la paresse. Il y a une nuance entre les deux. La lâcheté c’est d’ignorer les signaux pour agir en camouflant le tout par des excuses bidons qui dissimulent allègrement la véritable raison et nature. Alors que la paresse, c’est d’être conscient de ne vouloir rien faire parce que c’est ainsi que nous désirons être.

Toutefois, cette fausse nature n’est pas moi. À chaque coup bas j’ai su relever les manches pour foncer et qu’importait alors ce que les autres en pensaient. Quand j’ai quitté le père de mes plus vieux parce qu’il découchait tout le temps et que l’un de ces soirs-là pour un non de ma part il avait sorti sa violence comme réaction à ce refus de ma part. J’ai agis.  Sans hésiter. Sans regret.

Cette fois-là j’avais compris que j’agissais pour le bien de mes enfants.  Certes, je n’ai pas toujours eu la clairvoyance d’agir en ce sens, sauf, que parfois, pour sauver sa propre peau, il y a  aussi de ces  agissements qu’on se doit de faire pour ne pas se retrouver dans la chronique des funérailles et faire la manchette des suicides non évités.

Il y a d’autres fois comme ça, que je ne citerai pas.  Ce serait inutile. Cependant, dernièrement j’ai fait ce même constat. Qu’après avoir agis encore une fois pour le bien de mes enfants, que là je DEVAIS me faire du bien à moi ou sinon, je ferais un acte non meurtrier ou suicidaire, mais qui affligerait bien des gens.

Disparaître de la vie de tout le monde sans laisser d’adresse.

Encore une fois ce miroir devant lequel je fermais encore mes yeux, de peur de voir cette fichue vérité, j’ai osé me détailler de la tête au pied. Non, je n’ai pas un corps de rêve. Il a du vécu ce corps. Il a eu 7 grossesses, 5 donc je suis fière et qu’importe ce que les autres peuvent en penser. Je les aime TOUS. Qu’importe leur attitude, leur état de vie, ils sont ma chair et je sais que jusqu’à la mort je les aimerai.

Vous me direz que dans ce décompte il en manque deux. Et c’est vrai. Après ma troisième, ma grande de 28ans aujourd’hui, j’aurais un autre enfant de deux ans son cadet. Mais dans la vie que je menais à cette époque, court instant mais suffisamment pour tomber enceinte, je me suis faite avortée. Qu’en déplaise à pro-vie. C’était ma vie, mon problème, ma cause, pas la vôtre. Et croyez-moi je l’ai chèrement payé.  Le dernier lui, ce fut une fausse-couche. Dans mon cas ce ne fut pas un drame.

Tout cela pour dire, que devant ce fameux miroir, j’ai enfin découvert qu’au-delà de la laideur physique que j’aime bien me décrire, pour me voir plus noir que je ne le suis, j’ai décidé d’apprécier les autres traits que je ne voulais pas voir avant à cause d’une fichue culpabilité qui me rongeait l’intestin du cœur et la foi en soi.

Dans mon regard qui m’appartenait, je percevais une mauvaise femme parce qu’elle ne dérangeait pas ses grands enfants. Parce qu’elle ne sait pas comment prendre l’un d’eux pour lui faire comprendre que son attitude la blesse dans son amour de mère mais qu’elle a réussis à accepter qu’il agisse comme il le faisait, parce que c’était SA décision. Même si elle ne comprend pas encore son comportement alors que lui-même à commit des erreurs qui lui ont valu un retrait de ma part. Peut-être en fait est-ce ça le vrai problème?  Pourquoi l’avoir mis à l’écart lui et pas l’autre ?

C’est que les raisons sont bien différentes. Et ça, quand on ne veut pas le voir, on ne peut rien y faire. C’est à chacun de voir dans son miroir et d’admettre ses propres erreurs au lieu d’en vouloir aux autres pour ce qui se passe.

Ma paix de ce côté est faite. La dernière fois que j’ai tendu la main, elle a été refusée. Pour X raison. Moi, à partir de ce jour, je me suis dit, que je ne perdrais pas le reste de ma vie à culpabiliser et à pleurer. Idem pour le reste.   

Alors, depuis que j’ouvre les yeux sur moi-même et que je perçois au-delà du regard fermé,  je vois une femme qui a le droit de vivre et qui a le potentiel d’écouter ses passions. Qu’elle n’a plus à attendre l’approbation de qui que ce soit. Qu’à cinquante ans  j’ai le droit d’agir comme il me plait et que je ne rendrai personne coupable de mes choix. Si ça ne fonctionne pas, bien on se recule avec le sourire en disant, désolée, mais j’ai à faire.

Chacun a le pouvoir d’agir dans le bon sens de ce qui lui convient et non de toujours agir en fonction des autres. Parce que les autres, dans le fond, n’ont rien à faire de vous si vous, vous vous foutez de vous-mêmes.

Le miroir que vous projetez, est celui du mépris envers vous. Du rejet, du dénigrement. Rien pour attirer les autres vers vous. Alors que si vous agissez avec le respect envers votre personne, forcément vous attirerez ce que vous espérez alors que votre attitude le repoussait.

Osez être qui vous êtes véritablement.
Arrêtez de dépendre de ceux qui ne veulent pas forcément de vous.
Arrêtez aussi d’attendre de ceux que vous aimez et qui vous aime, qui vous lance la gloire avec emphase. La discrétion est aussi une marque d’amour. Ne le faites-vous pas, vous-mêmes ?

Admirez-vous dans ce miroir aux illusions. Et regardez franchement l’être réel que vous êtes avec toutes ces magnifiques facettes qui mérite d’être appréciées. Ne dites plus, que vous n’avez rien de spécial. Parce que vous êtes un être unique qui a tous les mérites comme tous et chacun.

Je vous laisse maintenant. Je crois que j’en ai assez dit pour éclairer la voie de mon cheminement intérieur. Que je réalise vraiment que je suis en phase réelle de changement intérieur et que mes attitudes passées, ne seront plus des obstacles insurmontables parce que je me sens dorénavant assez forte et fière pour continuer sur ce chemin qui voici quelques temps me semblait impossible à y faire les premiers pas.

Tout changement est comme arrêter de fumer. Arrêter quelque chose qui vous ait difficile d’accomplir, mais qu’à force de persévérance, vous avez entamé les premiers pas et qu’à long terme le parcours devient de plus en plus clair et aisé. Non sans  difficulté, mais que vous saurez revenir sur la voie.

Ne fermez plus les yeux en vous regardant dans le miroir. ADMIREZ-VOUS vous en valez la peine.



Une Grosse Belle qui vous dit à la prochaine


(*) Mot inventée déjà utilisée dans ce blog.

Love Moi


Quand l'esprit suit son fil d'imagination. Qu'il s'emporte jusqu'au bout du risque... Parfois...Il dépasse sa propre limite.... Ose et.... S'ex....pose à son apothéose

Que ceci ne vous surprenne pas.... Trop...




Love-moi,

 Aime-moi

Montres-moi le désire que tu as

Prouve-moi ton envie de moi

Enfonce-toi Ho oui aussi loin que ça

Prends-moi je suis totalement à toi

Possède-moi  OUI comme ça!

Tu vois, je ne résiste pas

Haaa…! Ce doigt…

Du nez à ta bouche  qui veut de tout ça

Régale-toi de cette offrande-la

Mais quoi ?

Tu pensais à quoi ?




Une Grosse belle au délire de la bouche qui s’exprime.

vendredi 26 avril 2013

Au-delà du vide...

Je me suis amusée à écrire ceci. Sans recherche, sans volonté de faire la prétentieuse. J'adore jouer avec les mots, les sens...les modeler les déformer... Alors voilà... Sans rien de plus que le plaisir des mots.




Mes rimes dépriment
 De me voir écrire ces faux rires
M’imposent cette dose
De retenues ténues
Je ne sais trop dire, pour ne pas médire
Ce qui ne pas de ce monde, trop immonde.

On parle sans rien faire, pour mieux défaire
On s’exprime fort pour donner la prime
Qui n’a pas de mérite mais plutôt du démérite
Alors que vous ne faites que  tourner et détourner

Les formes qui se déforment
À forger des songes en mensonges
De crier et décrier
Ce vide qui se dévide
Par ces ombres dans les pénombres
Ne cherchez plus, la vie n’est plus

Vous l’avez enterrée et déterrée
Vous l’avez dit et redit
Vous l’avez clamé et déclamé
Que nous devons finir et définir

Ce que vous avez récité sans cité
Que vous avez volé sans laisser s’envoler
Nous vous avons obéis et désobéit
Sans frein et refrain

À nous de remuer  maintenant et muer
L’inculte en culte
Le désamour en amour
Pour rendre sans reprendre
Ce qui n’est pas à nous  ni à vous
À celles qui sont chez elles

Une forme qui se déforme
Au crime qui rime
Je vous le dis et redis
Je vous remercie en scie

Une niaiserie qui rit
Sans lacune rancune.



Une P’tite Folle qui s’amuse.

Confusion Matinale


Il ne faut pas m'en vouloir pour si peu. Il faut juste percevoir ma créativité sans borne qui désirait s'exprimer.

Ainsi suis-je faite. Si on m'apprécie, on me prend telle quelle.



Je n’ai rien à dire ce jour. Je suis vidée d’idiologie. Rien ne passe. Rien ne me caresse les méninges.  C’est galère dans mon esprit. Je rame la misère et ça tourne en déconfiture.

La fatigue mentale m’assomme. La fragilité de l’éveil me fige la réflexion.

J’suis, fripée. Crispée. Acculée. Le mur me frappe le dos. Les os en craquent de peur. C’est froid cette surface. Puis je fixe le vide devant. Rien. Qu’un mur blanc. Sans tache. Que c’est moche la médiocrité. Jamais de beauté qui te fixe toi. Que la platitude des fils qui pendent. Des trous qui puent la solitude. Des coins qui rétrécissent la distance. Qui te ramènent à ton état initial, la misérabilité*.

C’est tellement étroit ce coin-là. Que je bouge à peine les orteils que je me coince un cheveu dans la fissure qui me rigole les neurones. Ils se moquent ces idiots. Ils se gavent de cet état de misère qui nage la surface de ma pensée confuse.

Je secoue la tête déconfite. Celle-ci dans la main, je brasse la substance gélatineuse qui me sert de cerveau et frissonne de sentir s’évaporer le peu d’intelligence qu’il y avait. L’ineptie est mienne ce matin. Ce jour promet la platitude du néant.

Absurdité quand tu me tiens.

Je sais, me lire est compliqué. Il faut parvenir à me comprendre moi pour percevoir une nuance de bon sens dans ces mots qui s’affilent et s’affichent sans pudeur sans rigueur pour exploser une forme de réalité qui se moule à la vérité du moment.

Le désespoir d’écriture. La néantitude*** de l’esprit. La frayeur de chaque écrivain, auteure.

J’invente des mots pour faire intelligent, je frime les phrasés pour donner de la texture à cet ordure de papier malfamé qui semble juteusement** adéquat à la formule d’idioties que j’étiole sur ces lignes absurdes.

Et pourtant  j’en vomis davantage. J’en remplis un seau tant la facilité me glisse aux doigts de la vermine qui me sert de muse. Ça dégouline. Ça s’épaissit en textures nauséabondes qui reflètent les nuances de ma créativité dérisoire.

Elle choque l’intelligence humaine.
Elle dégoûte la mentalité fermée.
Elle suinte la droiture des âmes fragiles.
Elle… s’applaudit d’avoir eu l’audace de s’être aventurer si loin à ne rien dire de plus que d’approfondir l’abstrait des vides environnants.  Elle s’amuse comme une grande à se vautrer dans cet amas de formes aux formalités douteuses.

Il y a des moments comme ça, où la simplicité s’exprime avec difficulté. Où la voie devient des rangs de parcoure avec des soubresauts qui bardassent  l’intérieur délicat des êtres sans nuances. Sans état d’adaptation  à l’abstrait des temps, des formes et expressions nébuleuses, mais d’un réalisme poétique.

Voilà que le calme en explosions des exploits survient, qu’il me faut vous abandonner. Un monde plus simple s’annonce. Des mots plus rigoureux se pointent, qu’il me faut partir avant qu’ils ne deviennent trop ternes pour ramollir ce texte pondu avec facilité et amusement.



La P’tite Belle qui vous dit à la prochaine.


*Mot inventé mais qui a le sens désiré.
** Mot inventé qui donne le sens à la phrase.
*** Mot inventé et combien absurde à a la fois.

mercredi 24 avril 2013

Folie Mondiale


Un brin de jugeote qui explose en apothéose par des mots et des rots aux frémissements de sensations multiples qui brouillent et débrouillent l’âme et l’esprit de tant d’inepties et de balivernes aux parfums de vérités et d’ouvertures de cœur.

Parle ma belle. Parle. Régurgite ce qui ne va pas.



Est-ce juste moi ou est-ce un détail qui illumine la pensée du monde, que la violence comme à  Boston,  le Texas, Bagdad et j’en passe, s’accroit sur toutes les surfaces de la terre ? Pas que je veuille ignorer les autres, mais ce serait si long de les énumérer que j’abrège pour ne pas perdre le fond de ma logique et que la confusion embrouille le tout. C’est incroyable quand on y pense. La Syrie, l’Égypte, proclament le printemps Arabe. Ici pour un carré rouge au printemps Érable on proclame en surnombre le droit à la scolarité gratuite et cette année on se fait matraquer par des policiers qui jugent tout alors qu’avant  ils appliquaient les lois et non jugeaient comme maintenant que tout et rien était condamnable.

Je suis abasourdie de voir toute cette violence.

Et l’autre en Corée du Nord qui fait son grand enfant en se disant prêt à toute éventualité de guerre si le méchant Américain venait à poser un geste déplacé alors que lui-même  se prend pour un activiste avec tous les droits  d’un  adolescent en crise d’identité.

Que je réalise bêtement, que nous sommes loin d’avoir progressé en tant qu’humain.

Et pour parler de nous occidentaux, ceux qui se croient plus malins que tout le monde mais dès qu’une bombe explose dramatise tellement que ça devient démesuré et les médias s’en emparent comme de la viande jetée à des animaux affamés. Aucun sens. Courant après de faux coupables pour ensuite traquer  tel un film américain les soi-disant ‘vrais’ coupables et les rendent à l’état de légume.

Boston à fait le tour du monde. En quelques clics. Ce fut ÉNORME parc que c’étaient EUX les américains les ‘’victimes’’. Sincèrement, parfois je me demande, s’ils ne réalisent pas, que la volonté à vouloir laisser des lois obsolètes en vigueur, rendent toutes folies encore plus plausibles d’être exécutées.

Jadis il y avait les guerres sans fin. De 100ans, Saintes, où les peuples voulaient acquérir les autres peuples en tuant ceux qui étaient déjà là chez eux. On violait les femmes, brûlaient les maisons, les temples religieux.  On prenait même pour esclaves la race qu’on éliminait l’homme ou on les envoyait ailleurs. Autant blancs que noirs et musulmans. On ne prêtait attention à aucune loi. C’était la loi du vainqueur.

Et on croit bêtement que depuis Hitler que ce genre de barbarie n’existe plus.

Plus je m’ouvre les yeux, plus je vois à quel point l’humain aime se dissimuler la vérité dans son petit monde bien à soi. Au chaud, sous un toit, avec les petits jouets dernier cri qui se gargarise l’orgueil à se vanter de tout connaître. Qu’être à l’ère de la technologie il n’y a que ça de vrai. Que l’humain s’humanise que la paix sera sur toute la terre. Avec sa petite bière son hockey, son football et voilà qu’on ferme l’esprit à tout ce qui n’est pas SOI.

Mais cette même technologie, à son pendant meurtrier,  et est encore pire que celle de la guerre d’Hitler. Et pourtant Hiroshima fut une horreur à son époque. Ce qui n’a pas arrêté le monde de vouloir faire pire. Pour soi-disant  se protéger du monde extérieur.

Quelle belle excuse quand on y pense.

L’excuse facile d’avoir des armes pour tuer tout ce qui bouge.  Les américains avec ce droit d’avoir une arme, ne veulent même pas réaliser qu’ils sont inconscients de leur inconséquence. Un pauvre livre pour enfant est banni des écoles pour une bouteille de vin, alors que les armes circulent librement au risque absurde de tuer quelqu’un. Ce qui arrive bien plus souvent qu’ailleurs dans les pays soi-disant développés. Newton est un excellent exemple pour démontrer l’absurdité d’un peuple à ignorer le danger qu’il affectionne au détriment de la sécurité véritable.

Alors que ce même pays donne libre arbitre à un empire en lui octroyant tous les droits d’agir et que personne ne peut plus rien contre ce même monstre qu’est cette source d’OGM. Sans omettre les lois qui donneront tout pouvoir à ces lieux de maltraitances envers les animaux.

Les États-Unis pour moi ce n’est pas l’Eldorado mais Tourne toi le dos que je tue.

Ensuite, ailleurs dans le monde, les horreurs de voir des femmes lapidées, des hommes déchiquetés pour des raisons qui ne sont que des excuses pour écouter l’animal en soi. C’est totalement monstrueux.

Tout cela tourne dans ma tête. Les mots s’échappent de ma pensée tellement que je ne parviens plus à trouver le terme qui ouvrirait le regard intérieur de chaque être humain. Ces faux libérés qui se disent ouvert d’esprit mais qui méprisent d’emblée tout droit humain à des hommes et des femmes différents d’eux. Et vous aurez compris que je parle de la folie  des homophobes. Le printemps français.

Le pouvoir rend aveugle. Ça ne peut qu’être cela. Sinon, les hommes et les femmes au pouvoir s’apercevraient de tous les torts qu’ils font à notre chère terre. Je crois que les choses changeraient.

Et là ce Harper qui détruit tout ce qui a été si durement acquit.  Il n’est pas mieux.  Pire même. Je l’appelle le dictateur en cravate.

Honnêtement, ce monde me fait peur. Il empire d’ailleurs. Avec tous ces fous qui veulent prendre possession de ce qui ne leur appartienne pas.  De ces substances qui ne sont qu’un pouvoir de plus.

Regardez la cette terre. Elle vomi sa misère. Elle donne des signes de sa santé en perdition et personne ne l’écoute. Personne ne fait attention à elle. Pourquoi ? Parce que nous ne faisons plus attention à nous-mêmes. Notre santé est souvent très secondaire alors que le pouvoir, l’argent, la carrière  ÇA c’est important. Alors, comment sauver une terre qui n’est que pour l’homme au pouvoir acquit, un jouet de plus à manipuler ?

Jusqu’à ce qu’elle explosera. Et là… Bye bye l’humanité.

Apocalypse quand tu seras, ce sera la vengeance non pas de Dieu mais de la terre qui nous nourrit. Celle qui nous offre sans rien exiger. Si ce n’est que de la respecter.



Allez, je file. J’ai assez délibéré. Je crois que j’ai fait un joli plaidoyer. Maintenant, je vais à mes photos. J’ai craché ce qui trainait sur le cœur depuis quelques jours.

À la prochaine.

La Grosse Belle qui vous salut.

Maudite Culpablité


Je vous le dis, je me plains un peu dans ce texte. Je pleure sur mon sort.  Alors si cela ne vous dit rien, vous avez déjà le choix de ne pas lire et de passer votre chemin. Je suis gentille n’est-ce pas ?

Je me moque un peu de moi, comme ça, vous allez comprendre que malgré ma petite crise existentielle je ne me porte pas trop mal. Que ça fait du bien un peu de dire les vraies choses même si ce n’est pas drôle.

Et je sais que la vie ne fait pas de cadeau à personne.  




Le temps s’étire et s’étire encore. Il m’allonge la fatigue. Le poids de la culpabilité.

Oui celle-là parfois m’agresse le cœur et l’esprit. Me bousculant dans mes idées et mes sentiments. Faisant de moi un animal traqué par le malaise d’indifférence.

En vérité je ne suis pas du genre à vouloir recevoir. Je n’ai pas l’énergie pour ça. Mais cela laisse penser que je ne veux voir personne. Alors que j’en paie lourdement le prix ensuite. Si je voyais tout le monde comme il se devrait, bien je serais complètement alitée par manque d’énergie.

Tout projet est toujours entre parenthèse. Parce que si la fatigue est trop grande, si mon corps souffre trop, bien je dois remettre. Et encore remettre. Ou bien annuler. Que j’ai cessé de vouloir planifier à voir mon monde. Que ceci laisse sentir que ça me dérange.

Vous n’avez pas idée du mal que ça provoque. Comme aujourd’hui, j’avais planifié de retourner une dernière fois au jardin botanique pour voir les papillons en liberté, seulement, je n’irai pas. Je suis trop épuisée. Alors marcher, prendre le bus, bien niet.  Ça me désole pour moi, mais là, y a juste moi. Personne d’autre est impliquée.

Mais quand j’invite, remettre c’est difficile. Les gens ne perçoivent pas l’ampleur que c’est. L’énergie que ça demande. Et je me sens coupable. Terriblement. Des journées comme aujourd’hui où ça me gruge le cœur. J’aimerais ça voir mes grands enfants. Leur dire venez, on va se faire un bon souper, on va s’amuser… Seulement, si je laisse la porte ouverte constamment, je n’aurai plus aucune énergie. Il me faudra dormir constamment ensuite, trainer encore plus la patte, parce que mon corps refusera d’avancer. Refusera d’obéir. Et là, la vie de tous les jours, subira les effets dévastateurs.

Je me tiens en équilibre entre deux chaises. Et il ne faut pas que l’une s’éloigne trop. Ce sera la rigolade amère d’une vie encore pire que maintenant. Je ne peux me le permettre. Pas avec deux enfants. Même si j’ai un conjoint, il n’est pas dieu. Il est un homme serviable, qui ne chiale jamais sur les responsabilités et qui s’occupe de sa mère veuve. Il fait beaucoup ici. Je n’ai pas de reproches à faire sur ces notions-là. Et aujourd’hui, c’est tout ce qui compte.

Les gens bien de leur corps, ne s’imaginent jamais ce que ça peut être de juste faire son lit, prendre sa douche, passer le balai pour des gens comme nous. C’est comme si on travaillait en vingt minutes une journée entière à soulever des cartons, des caisses. Nous sommes totalement vidé.

Si j’abandonne mon envie d’aller voir les papillons, c’est que ma dernière a un match de soccer en fin d'après midi, foot pour vous les européens, et que samedi, j’espère faire une sortie. Donc, je me dois de ne pas dépasser mes limites physiques si je veux parvenir à le faire.

Mes grands me manquent. Mais je n’ai rien à dire. Rien de neuf. Rien de positif. Je n’ennuierai personne. Mais je les adore.

Bon, j’arrête cette dose de pleurnicheries. J’assume.  Et merci d’avoir lu si vous avez été jusqu’au bout. Je sais que ce n’est pas agréable de lire des jérémiades. Mais cette maudite culpabilité a le don de rendre les gens misérables dans leur misère. Dans leurs déboires que parfois je la déteste.




La Grosse Tendre qui vous dit à la prochaine

C'est quoi ça ?


Vous connaissez cette sensation-là? Celle du vide non pas triste, mais neutre? Où rien ne semble vouloir prendre place. La confusion ou l’indifférence  ou pourquoi pas les deux,  font que l’Inspiration soit une faculté qui s’ignore.

Je suis neutre voilà.

Sans tristesse, sans joie. Vide de sens. Vide de substance.

Je regarde cette page blanche de ce word office et je souris à l’idiotie de ma pensée qui s’accumule en mots, en déraison et oui… en fabulation. Le pire, ça semble se tenir. La preuve étant qu’à me relire, ceci a du sens.(vraiment je me suis relus en venant faire une pause)

Je lis les informations, après ces quelques heures de sommeil perturbées par l’- ennemie, mais tant pis, je serai encore plus confuse, maudissant toutes les études sur le mauvais sommeil sans que rien ne se fasse de sérieux sur les causses véritables pour vraiment aider ceux qui en souffrent.

Certes, je te défoule ma bêtise, mais je ne suis pas en mesure de t’offrir de vraies solutions. Alors oui tu te réveilles toujours confuse, endolorie, raide aux articulations qui eux prennent leur temps et toi bien tu es là, faussement amusée faussement indifférente parce qu’après tout, à quoi bon se rendre plus malade pour des raisons qui ne sont qu’une imagination fertile qui déborde inepties?

Mais trêve de balivernes qui n’avancent rien de nouveau et qui ne font que surpasser la réalité sans la connaître vraiment et je me dis bien, dépasse la nouvelle.

Je suis donc là à barbouiller cette page blanche et je souris vraiment. Parce que je sais que je vais encore découvrir des belles choses aujourd’hui. Que je vais créer des trucs qui feront sourire ou me maudire qu’importe, mais que je ne laisserai pas l’ennemie me meurtrir la pensée et les idées. Depuis le temps, elle ne gagne pas forcément, même si au physique ça c’est une autre paire de manches.

Qu’en déplaise ou amuse, je vais aller de l’avant de ma jugeote névrotique.
Je prends une pause là. Le devoir m’appelle. Vraiment. Pas le choix. L’heure matinale de la progéniture qui se lève. Qui exige que je sois à leur écoute, donc, pas d’offense, vous vous en rendrez même pas compte. Parce que la suite défilera sans que pour vous l’attente soit réelle. Elle n’est pas belle la vie écrite qui fait en sorte que la suite des évènements soit sans perte de temps ?

Et me revoilà après une période de plus d’une heure à focaliser sur autre chose que vous verrez sous peu. Écrit en parallèle et qui a eu sa fin avant celle-ci. De quoi à se dire que le sérieux du travail demeure abstrait et qu’il faut aboutir quelque part pour en finir.

Bien voilà, j’ai fini. Je vais de ce pas vous abandonner à cette moribonde lecture qui s’achève. Qui vous aura surement laissé une amertume fruitée dans la neurologie pour rire de ces dernières lignes qui semblent n’avoir ni queue ni tête si ce n’est que la volonté de réaliser que j’exprime toujours mes déconfitures dans des mots étranges ou étrangement articulés, dans la formule de l’exploit.

Enfin, voilà. Rien de plus à exprimer pour l’heure que d’aller à mes occupations doubles tâches pour revenir peut-être plus tard avec un autre œuf bien pondu à saveur de paille et de base cour.



Je vous salue tous, la P’tite écervelée.
Krikri ma Pauce dite Kritoune.

mardi 23 avril 2013

S Ose S


Ais-je des mots à vous raconter?
Ais-je des maux à vous identifier?

Je vous abstraits de me lire parce que je flotte dans l’inutilité.
Vous dire combien je me sens gonflée de futilité.

Je dors les yeux ouverts
Je pleure à son couvert
Ciel qu’elle est dure ce matin
Je me sens en équilibre sur des clous
À saveur de cris enfantins
Qui vous niaisent la patience parsemée de cailloux

Pas croyable en vérité
Fuir avant l’escalade
Me dissimuler me cacher
Avant la débandade

Au secours mon lit
Au secours mamie

Ajoutez à cela une stupide éponge
Jaune et criarde qui vous ronge
Le nerf neurologique
La fragilité psychotique
Par sa voix aigue
Qui n’est pas fichue
De dire une phrase intelligente
De se taire pour la paix environnante

Pas de veines
Ma déveine
Est que ça dure à l’infini
Depuis dix ans, même poste même heure
Je vous jure, c’est la porte de la folie
Qui vous mine la bonne humeur

Heureusement

Bientôt sera le silence
En transe
Je vivrai la tranquillité
De ma liberté

Mon corps alors
Se relèvera des mauvais sorts
Pour qu’enfin en douceur
Il récupère son matinal bonheur

En vérité
Il n’y a pas de gravité
Ces matinées désorganisées
Sont rien à dramatiser

Juste un fol et dur réveil
Qui de mauvais sommeil
Bascule le corps endolori
Au confit de l’inertie

Maintenant,

sans misère
Il récupère


Une P’tite tendre en mollesse qui vous salut tôt

lundi 22 avril 2013

Ô baises-moi!


Ô baises moi!

OUI embrasse ma chair tendre qui douillette ton âme.

Oui cajoles la sans honte, sans peur, sans pudeur. Elle te caresse par sa douceur.

Ho! Oui! Tes mains délicates de pétales en fleurs survolent les rondeurs de ma peau que tu t’es éprise sans gêne. Que tu affectionne avec envie et désir et gourmandise.

Elle te passionne  par la surface d’amour qu’elle t’offre. Elle te quémande de poursuivre. D’aller plus loin, comme tu sais si bien y faire.

Elle t’enveloppe entièrement,  de ses bras remplient d’émotions.

De ce paroxysme à fleurs de peau qui explose en lumières et sons d’apothéose.

Oui, mon amour, oui. OSE!


OBÈSE MOI ? Et après ?

Ça ne veut pas dire que je ne sais pas l’amour.

Que je ne sais pas le plaisir et le désir.

Ne crois pas qu’obèse veut dire frigide, sans délicatesse et ni passion.

Sors de ta bulle mon doux  standard stéréotypé. Ne juges pas juste par l’apparence. Elle est aussi sublime la caresse d’une peau en surplus. Aussi envoûtante la chair en abondance. Elle offre ce que tu n’oses même pas imaginer par un dégoût inventé qui dicte le subliminal de ton esprit épris.

Admires-moi. Découvres-moi avant de refermer le catalogue des abonnés en rejet.


(image pas de moi)


Il y a des frappes qui méritent d’être claquées pour ouvrir les âmes, pour toucher les cœurs d’une bêtise humaine qui enfonce la pointe du poignard dans l’esprit blessé de ceux que cela touchent.

N’en déplaise, mais associé un corps de rêve à la puissance du désir est une déformation médiatique qui a trop abondée que maintenant, faudrait que tout soit monochrome pour plaire à une castre qui se croit plus maline.

Je ne mépriserai pas mon contraire pour sombrer dans l’absurde d’une bataille inutile. Parce que pour moi la beauté ce situe au-delà de la chair en moins ou en surplus. Je vais simplement argumenter pour la gente qui se fait taguer avec mépris dès qu’un surpoids blesse le regard de ceux que ça déplait

J’ai donc fais valoir mes coups au clavier qui me sert de cible pour décrier que c’est assez de se faire regarder de travers. Je m’assume. Donc, je suis. Donc, je m’aime. Donc, respectez-moi. 

Respectez-nous.

UNE GROSSE BELLE QUI enfin se tient debout.(Krikri Ma Puce)

dimanche 21 avril 2013

La paix de l'âme


Voici avant d’aller sombrer dans la noirceur d’un sommeil désiré, un petit instant de délire confus. Qui toutefois en lisant bien, laisse entrevoir une lueur de doux espoir.

Je ne rivalise pas avec la sagesse des grands. Juste un brin de tentation folle.

J’aime partir en vrille et suivre la cadence en décadence. La raison en déraison pour faire un tout qui sème partout un brin de sourire avant de partir vers un autre ailleurs qui ne meurt jamais.



J’ai besoin de mon imagination
Du fruit, de mon imagination
Du fruit de ma passion
Car sans l’un ou l’autre je perds la raison

J’ai besoin de passion plus que de raison
La raison étant la folie de ma passion
Sans l’un, l’autre dépasse la mesure
Sans l’autre, je me flagelle et me censure

Je suis un ouragan en eaux tranquille
Je suis tranquille bravant l’ouragan
Je nage à reculons où je me défile
À reculons j’avance au fil du temps

Au bout du firmament
Les ténèbres sont mensonges
Au fond des songes
La terre nous enterre vivant

Bravons les tempêtes
Haut la tête
Unissons nos efforts
Pour se moquer de la mort

Jusqu’au dernier pas de deux
Jusqu’au dernier soupir
Laissez-vous ressentir
Ne cherchez pas à comprendre
La fièvre viendra surprendre
Cet instant béni des dieux

La paix de l’âme



Merci à vous tous…

La P’tite tendre qui vous salue. Krikri Ma Puce