dimanche 1 février 2015

Saloperie de Merde

Désolée pour le titre. Désolée de vous froisser. Mais fallait que ça sorte. Fallait que je l'écrive à défaut de le hurler comme dans un désert isolé du monde.

On ne cris pas à 5 heures du matin. Ni à 7 heures. Meme pas dans le coeur du jour..


Alors là je l'écris. Je tente de formuler au mieux mon état d'esprit pour mieux faire ressentir l'état de mon corps qui m'emprisonne tel un animal dans une cage.


Ça faisait quelques jours que je trainais la patte. Que la douleur me dictait une manière de marcher où je devais faire attention à ma manière d'aller. 


Je suis là à écrire et je ferme les yeux par la souffrance. 


Non pas d'hopital. Je sais ce que j'ai. Je sais qu'attendre une demie journée dans une salle d'urgence aggravera davantage mon cas que d'être chez moi et d'attendre que ça passe.  Je serres les dents et je continue d'écrire.


Tout ça à commencer par l'un des nerfs sciatiques ... Ce qui rend la normalité de marcher difficile à garder... On cherche une manière de poursuivre notre routine, tout en déformant notre façon habituelle d'aller de l'avant. Et cela a une conséquence dans les cas comme le mien.



Image prise sur le net

Un rien qui diffère de notre manière d'être, bouscule tout et transforme en pire ce qui pourrait être inconfortable  et endurable chez les autres. Enfin, jusqu'à un certain degré.


Cela dit, ça fait quelques jours que je subis les caprices de ce nerf de ma jambe gauche. Qu'il me faut marcher plus lentement. Ne pas faire de geste brusque pour aggraver la situation.


Même qu'avec des trucs genre sac magique, je me réchauffe les muscles et le nerf pour détendre le tout et ça donne un résultat quelconque, adoucissant l'excès de douleur. Parce qu'il faut retenir, que ma Fibromyalgie qui est dans le décor depuis plus de 10ans, (enfin que je le sais officiellement depuis ce temps) ne fait toujours des siennes. Mais que j'ai appris à marchander avec elle, dans la mesure où on écoute son corps pour ne pas dépasser des limites regrettables.


Mais voilà que cette nuit, après avoir changé de place comme à chaque nuit. Parce que vient que le lit est si inconfortable que la douleur me réveille... Qu'il me faut comme on dit, changer le mal de place. Le drame arrive.


Mais avant, vous aurez deviné que le divan prend la relève. Et je m'en accommode fort bien. Sauf que cette nuit, malgré que la douleur à mon réveil de la nuit était moindre, je me réveille et m'étire quelque peu comme toute personne le fait....HOUCH!


MAUVAIS GESTE!


TABARNAK! Ça fait mal en crisse. 


Me voilà bloquée. Les muscles du dos réagissent comme si j'avais une entorse lombaire. Je suis délicate à ce sujet. Que je ne peux pas pelleter. La douleur se pointe qu'il me faut arrêter avant que ça devienne dans l'état que je suis présentement. Dans la douleur. Je peine à marcher mais être couché c'est encore pire. 


Je m'extirpe de ce divan en quelques minutes. Trouver la manière de m'en sortir sans me faire plus de mal est un jeu de positionnement. Délicatement, doucement, en se mordant les lèvres pour ne pas crier quand ce n'est pas la bonne.... Voilà où j'en étais et ou j'en suis encore.


Je me suis étirée le muscle au-delà de ce qu'il fallait sans que je ressente au préalable une douleur annonciatrice ... BaNg! D'un coup elle me clou au pilori de tous gestes impossibles à faire sans ressentir de la souffrance.


Et c'est cela qui me décourage! Qui me déprime! 


Le froid qui sévit depuis des semaines n'aide pas à la sciatique. Car le froid aux pieds, quand le sol est gelé par le froid. (je porte des bas chauds^^) rend tout pire que d'habitude. Les articulations sont plus raides, les muscles aussi donc, le cercle vicieux en fonction, fait que je ne pouvais éviter ce qui arrive.



Points sensibles et douloureux précurseurs



Image prise sur le net

Plus le temps froid perdure, plus le risque augmentait. Et me voilà à ce niveau de ver de terre, à ne plus bouger à ma guise, même si déjà je suis restreinte, mais non immobile, là c'est le cas.


Je ne vous dis meme pas pour aller au petit coin! Une horreur. Une plaisanterie noire qui donne envie de pleurer.


Tout ça pour dire que... Je n'ai pas envie de palabrer... Je me confine à lire, à faire des petits + ou J'aime ou à me promener sur le web ...


Je ne peux meme pas me faire de café. Impossible de le transporter. 


MERDE! 


Mon homme va devoir en faire davantage aujourd'hui. Parce que confinée comme je le suis à ne rien faire. Bien... ARF que j'en ai marre....


Je cesse de vous embêter... Je vous dis à la prochaine sans trop savoir quand. Parce que je suis... à cran, en souffrance et totalement déprimée.


Krikri


Autres images sur la Fibromyalgie

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