lundi 31 mars 2014

L'Impoli qui s'Invite

AVERTISSEMENT! Ceci n'est pas pour faire peur.

Aucune inquiétude ce billet n'est pas morbidement plaintif. Il parle d'un truc qui arrive par surprise et j'espère vous en parler avec un brin d'humour, tel est mon but.

Je tenais vous en avertir pour m'assurer que vous ne passeriez pas votre chemin.


Ça devait arriver,

Non mais, il fallait que ça arrive! Cela n'aurait pas pu passer à coté. Pour une fois!

Non non! Il fallait que ça nous tombe dessus!

Y en a marre à la fin!

Pourrait-on s'il vous plaît avoir la paix un peu et pouvoir vivre normalement? Est-ce trop demandé?

Ça suffisait pas deux bordées de marde blanche (Neige) en deux jours, et la dernière pas la moindre? Voire une tempête? Vous verrez bien à quoi cela ressemblait en regardant ICI (pour vendredi) et ICI (pour dimanche). Ce n'est pas pour rien que des bonhommes de neiges font du pouce sur internet pour fuir l'hiver qui s'obstine. Ils veulent en finir eux avec le froid. Alors que nous on est obligé de rester là où on est tels des otages en liberté.

Pis que dire de ces motos que l'on aperçoit alors que la chaussée est encore à risque? Enfin, je n'en ai pas vu une rouler encore juste stationnée sur la rue. Les pires se sont ceux qui ont retirés leurs pneus d'hiver, parce que le 15 mars est passé. Bref, passons sur ce que je déplore comme bêtises humaine. Mais à mon sens, complètement illogique.

Mais là là, il fallait y penser. Ce que je n'ai pas imaginé. J'aurais dû pourtant, parce que trop simple.

Non, je ne me suis pas arrêtée que cela pouvait devenir épidémique dans la demeure quand la première est arrivée en douce avec lui dans la cabane.

C'était plutôt anodin. Tu parles? Quelle idiote la mère. Les éternuements ça ne te disait rien ?

Pis là c'est le festival des kleenex (papiers mouchoir) qui s'accumulent un peu partout, des cuillères au liquide qui dégoûte et des pilules pour amadouer les symptômes du nez coulant la guédille au nez. Vous savez, ce qui provoque les reniflements du nez parce que le robinet est souvent en fuite? Et que dire des pastilles contre la douleur au creux de la gorge qui nous fait souffrir quand on avale et qui ne goûtent pas forcément mieux que le liquide à la cuillère?

Voilà, vous aurez compris. Le rhume est en visite chez nous. Il est arrivé sans être invité, vous le savez bien hein? Il n'est jamais poli lui.

Vous me direz qu'il y a rien là, mais bon, toutes les filles ce matin son sur le carreau. Mauvaise nuit par la souffrance de la gorge, du nez bouché et qui coule, et de la prise de médication qui s'impose à tour de rôle. Et voilà que l'ado s'en sort sans crise, sans histoire, pas d'école. Tandis que la plus jeune c'est pédagogique aujourd'hui.

Au moins j'évite la crise et l'insistance fatale.

Oui rassurez vous je vais prendre soins de tout ce beau monde. Il me reste à savoir si l'homme de la maison si lui aussi est une victime de cet impoli.

Bonne journée à vous tous.

Krikri Ma Puce.


samedi 29 mars 2014

Vide, la Boite à Idées ?

Je ne sais plus de quoi vous parler. Je n'ai plus rien dans ma boite à idées. Elle est vide d'inspiration. Ou de volonté? Ou de motivation?

Oui c'est ça, de Motivation. Celle-ci vient avec les commentaires, les appréciations. Quand y a presque rien comme remarque, le message que j'en retiens, est, que ça ne plait pas vraiment. Sinon, on me le dirait. On me donnerait un plus un j'aime. Alors que rien. Ou presque.

Vous allez vous dire qu'elle chiale encore et que vous changez de poste.

Soit!

Je ne peux rien de plus. Certes, vous direz des articles plus élaborés, qui ne parlent pas de moi.

Re Soit!

Cependant, le silence, ou presque, ne m'indique pas ce qui pourrait être réellement amélioré. Surement que vous en avez rien à faire. Et c'est très bien ainsi. Chacun sa vie, chacun ses choix, et on ne peut dire j'aime à tout.

D'autant plus que j'ai été longtemps absente, et que cela, n'a pas changé votre vie. On ne sait pas ennuyé de moi c'est certain. Je serais morte et cela vous indifférerait.

Pourtant, ne crayons nous pas des liens autre que des j'aime et des + sur un commentaire, un article, un sujet? N'avons nous pas un plaisir à revoir certaines personnes qui commentent, voire, que faire un petit + ou un j'aime?

Avez-vous idée du plaisir que l'on peut recevoir quand on voit l'un de ses articles, sujets, qu'importe le nom à lui donner, se faire autant apprécié et qu'ensuite, devant le peu d'achalandage on se dit, bien voilà, on a fini de prendre cet auteur avec pitié, condescendance et là, je passe mon tour. Pas toujours au même à offrir ce petit + ou j'aime. Après tout, y a plus que ça dans la vie que de porter un intérêt véritable à ce genre de babioles sans importance.

Soit encore une fois!

Comment pourrais-je vous convaincre, que pour d'autres cela peut en avoir? Que ça donne l'énergie de pouvoir continuer? Que ça donne l'envie de 'perdre' son temps pour encore travailler quelques articles en images ou simplement en écrit? Mais que l'absence de ces 'idioties' font en sorte que la motivation descend en berne. Que la mort assuré de l'inspiration s'approchera et que plus rien ne viendra s'ajouter sur la liste...

Mars a été florissant en article autant ici que sur mon autre Blogue. Mémoires Visuelles je croyais qu'il apporterait diversion dans une vie de tristesse et que de voir des images d'un lieu visité, ferait largement plaisir. Si c'est le cas, bien, je n'en sais trop rien. Si peu de commentaires, que ça me déprime.

Vous voyez, avant de vous laisser, j'avais envie au fond de moi de vous faire partager cette fin de voyage suite au Marais de la Rivière aux Cerises, mais, j'ai pas envie de réellement perdre mon temps vu que personne ou peu partage et ne commente ce que je vous offre avec tout mon cœur.

Vais-je continuer au mois d'Avril? Je n'en sais trop rien. Même si je viens de changer les fonds de mes deux blogues essentiels d'une image de mes photos personnelles et leur bannière. Encore une fois.

Je suis si lasse..

Je m'excuse de vous avoir importuné avec un tel article. J'aimerais avoir matière à écrire avec plus de plaisir et moins de déprime, seulement, je me sens si vide....

En tous les cas, merci de m'avoir lu jusqu'au bout


Krikri Ma Puce.

vendredi 28 mars 2014

Pour un Peu d'Attention

Il y a des jours comme ça, où un événement nous donne matière à écrire. Matière à se vider l'esprit en maux alignés qui dénoncent la noirceur qui végète dans le cœur d'une personne. Le mien en l'occurrence.

Il me fallait passer par là, encore une fois, pour vider se ramassis de déchets qui sillonnent les intestins de ma chair bourrée d'adrénaline négative. Il me fallait, à tout prix, exprimer vaille que vaille ce que je présume des pensées d'une ado qui te nargue, qui me défie du regard.

Je ne dis pas que c'est ce qui est réellement. Ce n'est qu'une sensation trouble dans le fond de mes neurones qui déclament ce parfum de sévices cervicales et morales que je me dois de dépouiller pour ne pas envenimer la situation.

Car en ce jour, la belle fait encore des siennes. (ce lendemain de jour de guerre) Elle ne veut pas se lever. Je ne ferai pas la guerre. Pas aujourd'hui. Et tant pis si le pire arrive, sans qui survienne par moi ou le père. Je préfère préciser. Je pense à l'école tout simplement.

Que peut-on contre l'inintelligence momentanée de l'adolescence? Je ne peux tout de même pas la tirer par les cheveux et la bourrer de coups. Donc, il faut savoir freiner devant l'absurde et se dire que tôt ou tard, l'évidence sera telle, qu'elle n'aura plus aucun choix devant elle. Et ce ne sera pas faute de n'avoir rien dit.

Alors, voici ce poème à interprétation personnelle. Je ne dis pas qu'elle pense cela. Juste mon ressentis intérieur.


J'aime voir tes réactions
Voir l'ire montée
Au-dessus de ta raison
Tu n'as pas idée
Combien tu me fais rire
À te voir ainsi réagir

Tu perds le Nord
À l'hameçon tu mords
Tu hurles telle une folle
Et tu t'étale sur le sol

Tu n'as pas idée
Que tu fais ma journée
Que même en colère
Même si je désespère
Que tu me redonnes le sourire
Que je n'ai plus envie de mourir

Pour un peu d'attentions
Je te vide de tes émotions
Je te cris des méchancetés
En te disant que je ne t'ai jamais aimé
Et que toi, je ne veux plus te voir
Parce que tu es mon désespoir

J'aime te dire des horreurs
Pour mon grand bonheur
Parce que je sais, que tu as peur
Pour ton malheur

Ma pauvre Chérie
Tu es minable ainsi
À me supplier encore et toujours
À ne pas me tuer un jour

Je te méprise tant
Ma belle Maman


Juste à le réécrire j'en ressens encore la souffrance ressentie. Mais bon, le but n'est pas cela.

Ce poème à été écrit dans un moment d'affrontement frontal où la douleur et l'absurde se confondaient pour ne faire qu'un, et pondre un tel texte aux nuances sordides, devaient se vider de leur masse pour libérer l'espace à des souvenirs plus sains. Au parfum d'un avenir meilleur.

Je dirai encore, qu'il ne faut jamais garder en soi de tels monstres qui en flèche détruisent le plus beau en nous. Grugeant l'estime si difficile à conquérir et à garder.

Ceci est une pensée morbide de se que pourrait penser ma fille (mon ado) lorsque l'on se dispute fort un matin d'école. Mais pas ce matin-ci. Comme je le dis plus haut, cette fois, je laisse passer. Pas envie de me battre encore.

Lâche? Qu'importe ce que les autres pensent. Moi, c'est pour ma survie mentale.

Krikri Ma Puce

PS Je dirai même, que cela à valu la peine de laisser passer cette journée. La souffrance grandement envoyée, me voilà à mieux gérer ma personne et le jour qui passe. Surtout que cet article sera en plus, publié un jour plus tard que prévu.

Je t'aime Mon Ado aux mille facettes mais dont, là, tu n'es pas à prendre avec des pincettes.


Douceur Imaginaire

Je serai brève dans ce mot d'avant. Simplement pour dire, qu'ouvert à tous, je me dois d'être très subtile. Il ne faut pas me laisser aller comme j'aimerais. Mais, j'ai la sensation d'exprimer quelque peu ma forme d'imagination matinale.

Je la respecte, alors ça me satisfait en tant qu'auteure. Femme ça c'est une autre affaire qu'il vaut mieux ne pas m'appesantir.

Et comme vous l'avez sûrement constaté, je ne dis plus la grosse laide.

Au plaisir.



Que j'en ai envie ce matin.

Une fringale peu commune.

Un désir fou d'assouvir cette faim qui me prend dans les tripes et me monte au cœur. Malgré que je veuille y succomber, je dois y résister. Il ne faut pas que j'écoute cet appel.

Je la sens en moi, monter, que j'en redresse l'échine. Que j'en serres les poings.

Comment est-ce possible?

Je me mettrai à nue pour ça. Pour y goutter encore une fois. Une si délicieuse fois.

La savourer pleinement. La déguster sans modération.

Hoooooo ouiiiii ce serait bon. Merveilleusement bon!

Mais ce sera que dans mon imaginaire. Je l'étoufferai à l'excès, me laissant un goût amer dans l'âme.

Même si j'y succombais, je n'en ressentirais vraiment pas le plaisir que j'aimerais en ressentir. J'ai déjà succomber, plus d'une fois pour en pleurer de déception.

Pourtant, que donnerais-je pour une seule fois, que cela soit aussi merveilleux que je sais cela peut-être?

Le pire c'est quand on te brise ton imagination en te parlant de chose tellement pragmatique que tu te dis en dedans... ''Tais-toi. Ta Yeule! Laisses-moi dans mon monde où je peux ressentir ce que j'aimerais vivre.'' Ne serait-ce qu'un vingtième de la réalité. Ce serait toujours mieux que la vraie réalité dans cette incompatibilité qui nous rapproche aucunement dans ce domaine.

Je sens ce plaisir venir, me prendre, me mordre les chairs, bougeant au rythme de ce dernier. Lascive, sauvage, charnelle, sensuelle, me sentir posséder comme jamais.

Ciel! Je dois m'arrêter. Je vais en souffrir ensuite. Trop même.

Ce manque me tue parfois. Il me surprend dans sa venue, dans son délire de me surprendre. Sachant pertinemment que cela ne serait pas à la hauteur de mes désirs profonds, mais mieux que la platitude en ce sens. Depuis si longtemps.

La femme meurt en moi. Ne laissant que des souvenirs d'un vécu amer de ressentis qui jamais ne furent à la hauteur de mes espérances.

Tais-toi ma jolie. Étouffes-toi. Même si en ce moment tu mordrais allègrement dans cette démesure pour simplement te sentir vivante encore une fois. Et non, qu'un outil humain au service du quotidien.

Merci douceur imaginaire.

Bonne journée à tous

Krikri Ma Puce


jeudi 27 mars 2014

Que crois tu ?

Vous savez, la guerre des nerfs est un semblant d'intimidation. Nous déclamons fortement ce que nous ressentons et parfois nous disons des mots qui sont trop durs pour être des paroles dites pour bien s'exprimer.

Certes, ils ont l'avantage de dire clairement le fond de notre pensée, seulement, ça laisse des traces indélébiles sur le cœur qui les reçoit.

Dire je ne t'aime plus ou, tu es un fardeau sur nos épaules, c'est trop direct. Ça laisse prétendre que c'est la personne qui l'est. Et un cœur en détresse, le prendra tel quel. Sans chercher plus loin. Alors qu'en vérité c'est la situation qui nous dépasse. Qui nous rend aussi vulnérable que l'autre et que l'on sort des expressions que nous ne pourrons pas toujours rattraper.


Que crois-tu mon Beau?
Que tu peux m'insulter par tes mots?
Que tes vœux
Tu peux les exaucer comme tu veux?

Pour qu'est-ce que tu te prends morbleu
Que tu es un Dieu?
Que par tes envies
Tu peux te foutre de ma vie?

Mais que crois tu?
Que tu es au-dessus
De toutes les lois
En te prenant pour un Roi?

Moi j'dis non
À ton intimidation
J'suis pas un déchet
Ni ton petit objet

(refrain)

Tu vois
J'suis moi
Pis si ça te plais pas
Détournes-toi.

À quoi ça te sers
De m'faire des misères?
C'est quoi t'espère
À faire ta Vipère?

Tu vois
J'suis moi
Pis si ça te plais pas
Détournes-toi


Que crois-tu ma Belle?
Que tu peux m'salir comme une poubelle?
Que tes souhaits
Tu peux les réaliser sans regrets?

Mais que crois-tu ma Jolie?
Que je suis à ta merci
Tel un jouet
Dont à ta guise tu disposerais?

Moi j'dis non
À ton intimidation
J'suis pas un déchet
Ni ton petit objet

(refrain)

Tu vois
J'suis moi
Pis si ça te plais pas
Détournes-toi.

À quoi ça te sers
De m'faire des misères?
C'est quoi t'espère
À faire ta Vipère?

Tu vois
J'suis moi
Pis si ça te plais pas
Détournes-toi


Tu vois, j'suis moi
Pis si ça te plais pas
Bien regarde ailleurs
Si ça fait pas ton Bonheur

Parce que jamais j'te donnerai
raison de m'intimider
Jamais j'te laisserai
Me blesser et me briser


Ce texte par contre, parle davantage de l'intimidation forcenée de ceux et celles qui s'amusent à détruire les autres en se croyant supérieur et qu'ils sont au-dessus de tout.

Faut que cesse cette folie. On a le droit d'être ce que l'on est. D'aimer ce que nous aimons, sans se faire insulter, humilier, battre, tourner en ridicule, mépriser.

Je ne sais pas ce qui est amusant à rabaisser quelqu'un. Me disant qu'il y a mieux à faire que de perdre son temps à effrayer et amoindrir une personne. À moins, que cela donne une sorte d'adrénaline à se croire le plus fort devant une personne plus faible que soit.

Bref, on sait tous que ça détruit. Cessons le cercle vicieux de l'intimidation et dénoncez ceux et celles qui vous flagellent l'âme et le cœur et brutalisent votre corps et votre esprit. DITES NON.


Krikri Ma Puce.

mercredi 26 mars 2014

Hors Service

Vous savez vous quand la guerre va se déclencher? Vous reconnaissez les signes qui mèneront jusqu'à ce drame qui se répète inlassablement dans une demeure où un ado respire et vit?

Moi, pas tout le temps. Je ne puis être sur mes gardes, même si je ne suis pas naïve au point de croire qu'une accalmie de quelques jours, est synonyme de victoire. Je serais stupide.

Pourtant, y a des guerres que l'on aimerait éviter, pour ne pas être à ramasser à la petite cuillère dans la solitude d'une chambre à coucher où le corps s'abandonne en toutes réactions possibles.

Je vous le dis d'office, ça concerne un vécu qui se répète dans toutes les demeures où les protagonistes sont similaires à mon ado de 15ans.



Je suis en totale confusion.

Je suis perdue ce matin. Perdue entre le brouillard de mon intelligence et l'envie de tout foutre en l'air et déguerpir pendant qu'il en est encore temps.

Depuis hier que j'ai le désir de plier bagage et de disparaître. Pas mourir. Que ni ni. Mais ne plus être là pour personne en déclamant.

HORS SERVICES.... HORS D'USAGE!

Je n'en peux plus de ces matins où la guerre sillonne les carreaux du plancher en craignant l'assaut qui se décuple en ouragan par une explosion virulente entre une ado et moi-même juste en frappant à une porte de chambre.

Non pas aujourd'hui, heureusement. Deux jours d'affilés je n'aurais pu tenir.

Ce jour je puis en parler. M'exprimer sans fausse modestie sans fausse humilité. Heureusement que les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Lundi tout va, hier c'est la guerre aujourd'hui le drapeau blanc. Sachant pertinemment que cette guerre se poursuivra.

Je ne joue pas à l'autruche. J'ai passé l'âge d'ailleurs. Rien ne s'arrête avec une adolescente en rûte d'autonomie qui croit que faire sa vie c'est tout balancer.

Les mots blessent telles des flèches. De toutes parts les munitions sont féroces. Elles font mouche. Sans égard. La pendaison est au rendez-vous comme le centre d'accueil. Moi la peur que la DPJ vienne fourrer son nez tout en l'espérant pour démontrer nettement l'enjeu nocif qui risquerait de se passer, tout en devinant aisément que la menace plane.

Je ne saurais dire qui a gagné. Même si ce matin la grande est partie à l'école, sans faire d'histoire, je ne crois aucunement que tout cela est terminé. La grande a du caractère. On ne c'est point parlé hier. Où à peine. Et ce matin, limite. En plus que la grande n'est pas d'un naturel affectueuse, vous imaginez ce que ce fut aujourd'hui.

Une guerre des nerfs. Une guerre froide. Une guerre qui me tue. Me rend encore plus malade. J'ai besoin de repos. De voir la douceur de la vie pas que sa rigueur constante avec des variantes plus ou moins fortes, voire, explosives.

Une ado (un aussi) en perpétuel recherche de sa personnalité, c'est pire qu'une montagne russe. Les descentes sont sans avertissements. Elles arrivent sans crier gare et les remontées sont ardues. Pénibles mêmes. Sans savoir si l'accalmie durera un bon moment ou qu'un petit qui donne à peine le temps de reprendre son souffle que les nerfs à fleurs de peau condamnent le corps à se dépasser encore plus que la précédente fois.

Mais hier j'ai su que c'était trop pour moi. J'ai pleurer une bonne partie de la journée. J'ai dormi pour ne pas trop y penser. Il me fallait requinquer mes énergies. Sans le sommeil, je n'aurais pu passer au travers. J'aurais mit à exécution mon désir intense de partir.

Quand tu regardes combien coûterait un voyage en train jusqu'à Québec pour pouvoir te rendre ensuite dans Charlevoix, endroit que j'affectionne le plus, c'est que la limite commence sérieusement à être atteinte.

Pourtant, je suis encore là. Je ne peux faire ça à la plus jeune. Elle en souffrirait. Ça je le sais. Et encore une fois c'est grâce à elle si je suis là. La preuve que mon intelligence reprend le dessus. Que je ne me laisse pas berner par mes ressentis.

Merci d'avoir lu... Et désolée, mais je suis certaine que je ne suis pas la seule à passer des durs instants avec un ado en pleine crise d'adolescence et qui n'a aucun égard pour ce que l'on fait de bien pour eux, mais qu'ils ne voient que le pire. Au point qu'ils croient fortement qu'on ne les aime pas. Alors que c'est tout le contraire.

Pourquoi sinon on se donnerait tout ce mal?

Oui je l'aime mon ado en crise. Évidemment que ça paraît moins, vu l'étendu de la guerre qui se passe en ce moment. Au point, que j'ai demandé au papa de s'occuper d'elle ce matin. Question survie!

Oui je suis HORS SERVICE. Besoin de répit quoi!


Merci d'avoir lu.


Krikri ma Puce qui se remet de cette fichue guerre des nerfs.

mardi 25 mars 2014

Pourquoi Écrire ?

Suite à une lamentation en règle et à un texte quelque peu décomplexé, (cortextez-moi) me voilà à répondre à une question qui revient souvent même si elle est plus souvent autrement silencieuse dans le contexte que je ne vois pas ceux et celles qui se la posent. Je dispose donc de ma tribune et de mon plaisir à écrire pour répondre à cette muette interrogation.

Cette question simple étant; Pourquoi écrire?

À part dire, pour le plaisir, car cela va de soi, j'ajouterai en large ce qui m'a passé par la tête voici quelques heures et que d'une flambée j'ai écrit.

Je l'ai déjà mentionné, quand, j'ai le sujet, la motivation et l'inspiration tout va tout seul. Enfin, en général.

Voici donc ma longue réponse à, pourquoi écrit-on?


Écrire pour être soi.

Écrire c'est surtout un appel de soi. Un besoin viscéral de se réaliser autrement que par les gestes du quotidien, les habitudes de celui-ci encrassant la réalité et faisant mourir le MOI intime.

Écrire dépasse l'inertie. Il éveille en positif comme en négatif le feu qui jadis brûlait mais qui, les problèmes et les responsabilités dominants, ont éteints le sacré de la flamme. Qui reprenant âme, chatouille et titille le nerf du cœur pour encore éblouir cet estime si souvent enterré sous cette montagne de devoirs journaliers ou dans les oubliettes du merdier en immergence.

Écrire, c'est de ne pas vouloir mourir. C'est de s'offrir l'oxygène nécessaire pour aller de l'avant. Pour sortir de cette prison cervicale et se libérer peu à peu de ce côté nocif de l'abandon de soi. De toujours être sage. Suivant une norme non conforme à notre besoin passionnel d'être SOI.

Écrire, est de nous libérer de nos peurs, de nos larmes, de ces étouffements mentaux qui nous tuent à petit feu si on les retient trop longtemps dans notre chair endolorie. Surtout pour ne pas s'étouffer de notre propre inertie.

Écrire, c'est le cri ardent qui sort des tripes, qui hurlent constamment;'Laissez-moi être qui je suis vraiment et non la personne que vous désirez que je sois'.

Écrire c'est aussi maudire le stéréotype du féminisme qui brime l'âme par une idée préconçue de l'image de la femme que l'on galvaude sans cesse comme la femme parfaite qui n'existe pas.

Mais écrire, est avant toute chose, ce que nous sommes. SOI! Je que je suis MOI!

Quoique vous en pensiez!
Quoique vous en disiez!

Écrire c'est la liberté de soi de s'exprimer corps et âmes à notre pensée profonde. Non pas une fabrication de toute pièce à l'image d'une société qui se veut une conformité de la norme en général.

Écrire c'est tout sauf d'être fermé d'esprit.

Écrire c'est une ouverture.



J'ai écrit ce texte suite à un article lu dans le devoir de la fin de semaine qui me galvanise d'adrénaline sortie de sous le matelas. Je ne dis pas que ma tristesse est évaporée, ce qui serait faut. Seulement je ressens cette vitalité qui me fait me sentir un peu plus qu'une main qui tient un torchon ou une spatule et ça me redonne un peu plus d'estime dans la chambre aux neurones dupliqués. Ce qui m'offre un parfum d'air frais en dehors de cette misère dans la chaumière.

Ce fut un petit miroir qui loin d'être aux alouettes, pousse l'énergie dans le bon sens. Du moins je l'espère.


Krikri Ma Puce.

Eurê...Quoi?

Eurêka! Pardi.

Qui ne connaît pas cette exclamation du tonnerre que nous répétons à bon escient (même mauvais escient) quand une idée lumineuse, ce que nous croyons, nous traverse l'esprit?

Moi la première.

Peu par contre qui se souviennent qui avait crié dans son bain ce mot si évocateur pour nous depuis ce temps?

Archimède. Pour le savoir j'ai demandé à mon cher conjoint, qui lui savait sans hésitation. Moi, juste la petite formule.

Mais, une idée, c'est quoi au juste?

Une pensée que l'on attrape au vol telle une plume ou une feuille qui voltige au vent en étant fébrile à l'excès par la teneur qu'elle cacherait soigneusement que pour vous? Sa découverte nous mettant dans tous nos émoi.

Ou est-ce une formule que l'on creuse avec épuisement dans le sol de notre esprit pour puiser la substance merveilleuse qui s'illuminera pour avoir autant travaillé de notre esprit et qui jaillira telle une lumière éblouissante.?

Certains diront, les deux manières se valent.

Il est vrai que parfois l'idée merveilleuse jaillit sans trop y penser et d'autres fois on attrape un superbe mal de crâne à force d'avoir creusé nos méninges à trouver la solution à notre problème.

Quoiqu'il en soit, crier Eurêka est très évocateur. On ne s'y trompe pas! Qui crierait EURÊKA parce qu'il a gagné son match de hockey? Ou encore parce qu'il a réussit son examen d'anglais?

Cependant, si vous criez EURÊKA dans votre bain, ne croyez jamais que vous êtes le premier ou la première à l'avoir fait.

Moi bien j'ai eut cette petite idée ce matin en voulant écrire un petit quelque chose sans histoires de larmes ou de lamentations. Ça me tentait de vous faire légèrement sourire et de vous dire MERCI.

Ce n'est pas une idée du tonnerre, mais c'en est une qui me vient du fond du cœur.

À la prochaine... Qui viendra bien assez tôt.


Krikri la femme de Montréal

lundi 24 mars 2014

Cortextez-Moi

Le cortex en ébullition, la personne cherche une porte de sortie.

Ça surchauffe dans la boîte à penser.

Les synapses s'électrocutent d'elles-mêmes par trop d'informations massives à la fois.

Le visage de la victime se contracte par l'incompréhension qui s'active. Elle grimace. Les yeux eux tournent dans le vide à se concentrer, pardon, en tentant d'agir de la sorte.

Que dalle!

C'était perdu d'avance. Trop c'est comme pas assez, soit on végète ou soit on surnage. Tout se mélange tel un bol de riz en sauce qu'il faut rendre conforme. Tout se fige aussi.

Comment décortiquer la masse? Comment détecter un indice?

En plus que le tout provoque une migraine d'enfer. Tout est rigide. La souffrance est telle, qu'il faut de l'air. Qu'il faut de l'énergie autre que de vouloir se pourfendre les méninges.

La tête entre les mains, les larmes qui sillonnent le visage, la victime demande grâce.

LAISSEZ-MOI respirer! Hurle-t-elle dans le silence tranquille.

Soudain une image douce se pointe, un lac dans une nature propre. Dans une campagne éloignée. Enfin, pas trop. Où des oiseaux voltigent dans le ciel bleu. Où un bateau flotte au cœur de cette masse avec à son bord un homme canne de pêche à la main.

Tout est parfait. L'étau entre les deux oreilles se desserre. Le sourire revient sur le visage sans aucune trace de souffrance.

La paix. Enfin.

Sommes nous si crédule à cette naïveté? Ou demeurons-nous sur nos gardes?

Quand surgit un croassement misérable dans l'ouïe de la personne, qui lui fait drôlement comprendre, que rien n'est parfait. Cette corneille survolant son rêve imaginaire, brise la jouissance du moment.

Revenant à la charge tel un bélier, l'esprit ne désirant pas s'avouer vaincu. IL veut comprendre, tant pis pour la survie mentale de la victime. Qui se frotte alors les tempes de ses pouces et respire par petits coups.

Doucement ma jolie.

Il faut juste savoir quel élément prendre en premier pour alléger la recherche qui semble plus que compliqué. Un véritable cubique ou devoir d'algèbre en délire à prime abord. Si la victime est douée elle s'en sortira, sinon, elle bûchera en vain, et ragera de dégoût de tant d'inepties qui s'accumulent.

Les capacités moindres ne font pas le poids. Et ceci n'est pas un concours d'apesanteur. Elles se dévalorisent d'office à ne point trouver une marge de manœuvre pour s'offrir une trace de début pour soulager l'offense faite à son impuissance.

Elles abandonnent. Point bar.

Jusqu'à quand?



Une pointe de bon sens, un filet d'ineptie et une dose de réflexion et voilà un article concocté d'une manière étrange. Je ne dirai pas un chef-d'oeuvre, ni un flop. Juste, une idée qui s'ensuit et voilà, une douleur en moins entre les deux oreilles.


Moi tout simplement. Krikri Ma Puce.

Juste, Quelques Secondes

Première pensée, venir encore pleurnicher. Vous verrez qu'en ouverture, cela semble être le cas, mais j'ai tout fermé quand j'ai sentis la désolation de mon écriture.

Et j'ai décidé que je prendrai un détour pour en arriver à mes fins, dans une brèche tout autre. Aussi bien changer de tournure et peut-être avoir plus d'attention. J'ai pas vraiment envie que vous vous détourniez.

De grâce, lisez jusqu'au bout... Je vous promets, que cela diffère. Je n'ai pas envie de vous perde, même si on se connaît pas de chair. Même si vous ne connaissez pas ma couleur préférée. Au fait, qu'elle est-elle au juste? Même si vous savez que je suis grosse. Laide? Ça c'est mon point de vue.

Donc, voilou. Et merci pour ceux et celles qui feront l'effort.


Je m'ennuie. Crisse que je m'ennuie. Solide à part ça!

Qu'est-ce que je peux faire? Du ménage? Beurk. NON! Et tout ce qui s'associe à un truc dans le genre. ReNON! Sinon c'est ma mort que vous voulez ou quoi?.

Pas envie de ça. Et qui a vraiment envie de faire du ménage, du lavage pour passer le temps? Enfin, c'est pas ma question alors passons.

Qu'est-ce que je peux faire pour me sortir de mon ennui?

Écrire me direz vous? Facile, j'ai dû faire ça justement pour exprimer, délibérer, régurgiter, réfléchir et... rien. Toujours le même point.

Je m'ennuie.

C'est ma ritournelle.

Lire? Non, je le fais à journée longue et là rien en lecture ne m'intéresse vraiment.

Donc, oui j'ai un grave problème. De taille. Mais pas en rondeur.

Je végète. Planté là comme un légume qui se questionne. À savoir si un légume s'interroge.

Prendre des photos? Bof! Heu... non... après réflexion ( même pas trois secondes).

Travailler mes photos pour un nouveau message? (soulèvement d'épaules et long soupire) Qui ça intéresse?

Vous voyez pour le même genre de photos des gens qui ont des + (g+) des j'aime (fb) et moi, bien, bof, comme si ça intéressait personne. Quelques-uns c'est vrai et GROS merci à vous.

Alors pourquoi faire?

Ton plaisir ma grande? Mon plaisir? Oui!

Ouain! Mais bon. Passons!

Réellement pas convaincue la grande. Au point qu'elle continue ses pleurnicheries sans fin.

Va aller faire le maudit repas. J'ai pas envie, mais c'est la vie. Obligations obligent. Pis de toute façon, ce que j'écris là, personne ne le verra.

Ma belle, tu déprimes complètement.

Oui et après? J'suis pas la première et pas la dernière. Et ça intéresse personne.

Mais en vérité, j'ai juste besoin d'un GROS câlin. D'une claque sur l'épaule. D'un peu d'encouragement. D'un sourire sincère, Pas de cette solitude en cuisine à taper le clavier.

Et me revoilà, après la partie en italique et quelques corrections d'écriture pour en faire le changement. Détourner mon état de lassitude en interrogation.

Parce que je me demande, si cela vous arrive aussi d'être en état de disgrâce envers vous-mêmes. À vous morfondre dans votre attitude, et à ne plus trop savoir comment réagir?

J'avoue que je plonge tout le temps dans la sauce salée de l'apitoiement. Comme si c'était ma seule amie fidèle. Celle qui me soutient corps et âme. Comme la solitude. Je veux m'en défaire mais elle colle à mon échine, à ma cervelle.

Alors oui je me questionne.

Vous, ça vous arrive d'avoir maille à tricoter votre énergie et votre envie pour qu'elles demeurent égales à vous sans avoir à creuser dans les profondeurs de votre estime pour soulever la confiance et la prendre à bras le corps?

J'en suis à me gratter la tête comme si j'avais des poux. Des bébites à tuer. Merde c'est à me vomir dessus.

J'suis crevée là.

Tout ce temps perdu sans aucune étincelle de bonne volonté à me grouiller le popotin pour cesser de gémir de la sorte.

Sincèrement, ne me dites pas que je suis là seule à sentir ses entrailles s'effondrer à ne plus ressentir de volonté à se bouger, à se sortir de ce cercle vicieux qui m'assaille sans regain d'espérance dans cette faille neurologique et mentale? Parce que là là, je vais me trucider le pessimisme à coups de fouets imaginaires, à cous de bâtons virtuels et m'écrouler au sol de la platitude et me taire à jamais.

Qui n'a jamais ressentis de failles à se meurtrir l'esprit en dénigrements, le cœur en insultes offensantes et l'âme en certitude de ne rien valoir, me jette la première balle d'attentions négatives et que les autres, me jettent une balle d'amour virtuel.

Si vous saviez le bien que vous pourriez me faire! Si vous vous doutiez combien un simple geste de soutien peut faire tout la différence. Retenez votre volonté pragmatique derrière les barreaux, juste quelques secondes, pour offrir ce geste de compréhension, de compassion, d'empathie. Simplement parce que, ça arrive à tout le monde de sombrer et que ça dur... Sans parler de dépression profonde. Juste parce que personne n'est là pour ne serait-ce que soutenir les rêves qui finissent toujours par s'écrouler tel un château de carte ou de sable.

Mais je vous laisse. Je ne vous importunerai plus. Je sais que je suis lourde. Comme mon poids de chair. Ça devient rasoir de me lire.




Je l'ai écrit en trois jours ce texte. Parce qu'il fallait que je digère à ma manière, par sécrétions naturelles ce trop plein de négativisme pour parvenir à laisser un peu parler de mes besoins et non que de mon désespoir.

On aide si aisément les malades du cancer. Mais les gens de mon espèce, on les ignore. Se disant qu'ils n'ont qu'à se reprendre à main. Certes. Mais le soutien, même virtuel peut être fortement bénéfique à défaut de gens de chair. Je ne dirai jamais réel. Car même virtuel, les gens sont réels. Juste une dimension différente.

Pardonnez cette notion de tristesse. De désespoir tout en offrant simplement le réconfort. Ça ne coûte rien. C'est comme le sourire sur la rue. Ça fait du bien.

Je vous laisse. Assez non? Sans savoir si je reviendrai. J'suis si fatiguée là!

Moi, Krikri.


dimanche 23 mars 2014

Les Trois Grâces

Le billet qui suit, sera court mais je désirais exprimer comment je parviens à écrire et savoir si cela est idem pour les autres gens qui aiment écrire. Car pour moi, à part quelques exceptions, comme ce texte par exemple, j'écris comme cela vient et je laisse mon essence se déverser, coulant le fluide de ma pensée en mots concrets et précis.

Cependant, que me faut-il pour en arriver à cette extase où les mots pleuvent de mes doigts et viennent aboutir ainsi à formuler une pensée intense, propre et intègre?

Alors voilà, espérant que ce petit écart, écrit avant cette ouverture, vous plaise.



Pour écrire il faut de la motivation, un sujet et surtout de l'inspiration.

Tous vont de paire. Enfin, presque. Dès que l'un d'eux n'est pas, rien n'ira. On tournera en rond. On cherchera nos mots et le sens. En tous les cas, pour moi c'est ainsi. Je ne peux écrire sans ces trois facteurs fondamentaux.

Pour moi, quand j'ai le sujet et l'inspiration, la motivation viendra. Mais si j'ai la motivation et le sujet mais non l'inspiration, là j'ai un problème. Rien ne sortira. Je saturerai, je bifferai, je chercherai dans ma valise d'émotions, de ressentis et de mots justes, pour aboutir, et quasi avec certitude le vide me frappera de sa massue.

Et si j'ai l'inspiration et la motivation, sans sujet véritable, (un sujet quelconque sans intérêt ) je peinerai à écrire quelque chose de digne. Qui me ressemblera quoi! Et les mots manquerons de vigueurs, de mon style, ils sombreront dans l'étude de décortication et tout donnera la sensation d'être fade, sans personnalité.

Suite à venir... Parce que l'heure du dodo.... Et je me dois de respecter cela quand je sens que je manquerai de vigueur si j'insiste trop. Car je dors à petites doses et ces temps-ci, ce n'est pas facile. Alors il me faut être sage pour parvenir à être potable.

À bientôt...

De retour après un bon moment de repos et quelques petites modifications sans importances je dirai que le fond est totalement présent et je pense autant ce qui précède cette information sur le dodo. Heureusement, sinon tout serait bon pour la déchiqueteuse virtuelle et rien n'aurait été écrit sans que vous en sachiez quoi que ce soit.

Normal quand quelque chose n'existe pas, on n'en sait rien.

Là, je ne crois pas avoir autant à ajouter. Sinon je ferai que radoter et cela les gens déteste. Moi la première.

Les mots deviennent mous, sans envergure et tombent dans la platitude extrême. Donc je vais m'arrêter ici et dire que je n'avais pas grand chose à écrire et qu'enfin de compte, le sujet n'était pas au top et que la motivation retombée l'inspiration me faisant quelque peu défaut.

À moins de réaliser qu'en bout de ligne tout cela veut en dire davantage que des sottises écrites et que cela démontre clairement le véritable sujet, que d'allonger une idée pour le simple fait de vouloir faire un article plus étoffé que ce n'est pas forcément une excellente idée.

Il faut savoir s'arrêter à temps quand la cadence s'essouffle et que nous cherchons trop la forme de notre pensée dans des termes plus usuels et sans éclat.

Vous voyez où je désirais en venir avec ce thème?

Pour être honnête, la seconde partie, suite au dodo, bien elle m'est venue à l'esprit en sentant que j'écrivais peut-être pour ne rien dire si ce n'était que pour allonger une pensée sans trop de matière.

Et que là, mine de rien, cette notion est aussi véridique dans l'écrit que l'est le manque des trois sources essentielles de l'écriture. Parce que même si on a un excellent français, sans celles-ci on aboutira à rien.

Par contre, la plus importante est l'inspiration. Où notre imagination se surpasse toujours et nous étonne dans sa force de trouver le sens du billet et que la motivation s'active davantage propulsée par une énergie renouvelée.

Sincèrement, c'est ce qui m'arrive à ajouter encore et encore, en me disant que là il faut vraiment que je m'arrête. Parce que j'irai trop loin et que là, tout cela s'avéra aussi nul qu'un torchon.




Et je signe, Krikri Ma Puce dicte la grosse laide. Rien de plus à ajouter que la véridique sensation d'avoir tout dit et de m'être arrêtée à temps. Avant le revers de main. Avant le soupire d'exaspération. Avant de ne pas avoir terminer cette dernière ligne.

Parfum d'Espoir

J'ai hésité à mettre le titre en interrogation ou pas. Sentant que l'interrogation laissait planer plus le doute que l'espoir, j'ai enfin décidé de ne pas ajouter de point d'interrogation. Je préfère le positivisme au doute.

Vous allez sûrement comprendre pourquoi en lisant ceci. Je dois dire que je respire on ne peu mieux. Enfin. Je me donne le droit de le vivre ainsi. Lundi arrivera bien assez vite.

Bonne lecture.


Est-ce vrai ou une fausse joie?

Puis-je m'asseoir confortablement, sans pour autant perdre de vue le passée, et me dire qu'on est peut-être enfin sur la bonne voie?

Est-ce un parfum d'espoir?

Je voudrais tellement le croire.

J'en ai tellement assez d'être perpétuellement sur un cheval au galop sans étrier et me dire que la chute viendra tôt ou tard à n'avoir que la bride comme appuie à mon équilibre et ma foi en l'avenir. C'est peu quand on sait qu'un cheval qui galope ainsi, peut nous faire tomber sans rien voir venir tant on ne perçoit pas tout.

Un téléphone de l'école, une rencontre pour notre fille et voilà qu'elle retourne à l'école d'une manière progressive, par le soutien d'un homme que j'apprécie de plus en plus. Le seul fait d'avoir retenue une lettre qui partait pour la DPJ (Département de la Protection de la Jeunesse) en offrant cette ultime chance à notre ado de se reprendre en main. L'étonnement au matin, la grande est allée à l'école ce vendredi (21-03). Elle s'est levée sans guerre, sans explosion de voix.

Je vous jure, c'est un effet qui fait chaud au cœur. Non, je garde bien à l'esprit que rien n'est gagné. Mais comme c'est notre fille qui m'a annoncée la nouvelle sur cette lettre à la DPJ, bien je me dis qu'elle a vu que je ne rigolais pas avec cette menace que j'avais énoncée à quelques reprises. C'était ma crainte et mon espoir à la fois.

L'école ne peut éternellement demeurer inactive devant un absentéisme démesurée. Seulement, la dernière fois que l'école avait téléphoné en fin de journée, j'avais dit que là je n'avais aucune excuse mais que je ne savais plus que faire pour motiver ma fille à se lever le matin.

D'où l'appel de cet homme mercredi matin.

J'en avais assez des excuses bidons dans l'espoir qu'elle réagisse. Il fallait que j'agisse même d'une manière aussi minime.

Est-ce que cela va continuer? Je l'espère. Sachant que la rechute est fort possible. J'espère qu'elle a comprit l'enjeu des problèmes à venir si elle ne se conformait pas aux règles. Elle n'a pas encore 16ans. Âge où tu peux tout lâcher sans que personne n'agisse contre nous.

Je ne cherche pas qu'elle aille à l'université, je sais que ma grande a du potentiel mais pas dans ces domaines, j'espère juste, qu'elle ira à cette école Eulalie je crois, pour se donner une chance de décrocher un DEP... Se créer un avenir et non de la bousiller aussi stupidement.

Qu'elle s'amuse je n'ai rien contre, mais pas au détriment de cet avenir qui sera bien rude sans diplôme quelconque. Juste aller dans une voie qu'elle aime... Et advienne que pourra.

Je l'aime ma fille. Je n'ai aucun doute. Seulement, ce n'est pas facile quand tu combats chaque jour pour tenter de la faire raisonner. De lui faire comprendre, que même si c'est sa vie, que ce n'est pas à 15ans que tu réalises l'ampleur de l'hypothèque que tu mets sur tes épaules sans avoir quelque chose de digne.

Si elle va à l'université un jour, bien ce sera un choix qu'elle fera plus tard. L'important est simplement, de ne pas être prise à travailler serveuse toute sa vie. Ça, je sais qu'elle en serait malheureuse. Ou caissière. Je sais qu'elle a besoin d'espace, de bouger, de voir le monde.

Je ne voudrais pas qu'elle fasse comme moi. Parce qu'aujourd'hui c'est différent.

Je me devais de mettre ce billet. L'espoir à autant d'importance que les mauvais ressentis. Et je ne voudrais pas laisser comme impression que l'ado de la maison passe pour pire qu'elle est. Mais je l'avoue, je n'en pouvais plus. Je suis rendue trop vieille pour combattre un moulin, même à faible vent. J'ai ni la force d'ailleurs.

Alors voilà pour cette grande cocotte...

Fonce au positif ma belle chérie, tu mérites autant le bonheur. Tu as du caractère et ça je l'ai toujours dis, une fille faut qu'elle en ait davantage pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Et toi, tu en as tout autant que ta grande sœur et ta petite sœur.

Fais ta route, ne laisse pas les événements et les autres la faire à ta place. Au moins auras tu un regard plus personnel sur celle-ci si toi, tu la construits qu'un autre te dicte quoi faire.

Bon allez, je vous laisse. La grosse laide à écrit ce billet sur deux jours. Une grande partie hier samedi et la finalisation ce matin. Demain lundi, je verrai encore plus combien elle prend réellement à cœur cette proposition d'un TS (travailleur social) de l'école.

PS à ma grande si tu lis ça.... Si jamais tu lis les billets qui parlent de toi ici, rassures-toi, ce n'est qu'un vide négatif pour laisser place à d'autres émotions et pensées plus agréables. Une manière de libérer le mauvais pour reprendre de l'énergie et redresser les épaules. Et aussi, pour tenter de comprendre ce qui m'aurait échappé dans ce méli-mélo cervical.