vendredi 28 mars 2014

Douceur Imaginaire

Je serai brève dans ce mot d'avant. Simplement pour dire, qu'ouvert à tous, je me dois d'être très subtile. Il ne faut pas me laisser aller comme j'aimerais. Mais, j'ai la sensation d'exprimer quelque peu ma forme d'imagination matinale.

Je la respecte, alors ça me satisfait en tant qu'auteure. Femme ça c'est une autre affaire qu'il vaut mieux ne pas m'appesantir.

Et comme vous l'avez sûrement constaté, je ne dis plus la grosse laide.

Au plaisir.



Que j'en ai envie ce matin.

Une fringale peu commune.

Un désir fou d'assouvir cette faim qui me prend dans les tripes et me monte au cœur. Malgré que je veuille y succomber, je dois y résister. Il ne faut pas que j'écoute cet appel.

Je la sens en moi, monter, que j'en redresse l'échine. Que j'en serres les poings.

Comment est-ce possible?

Je me mettrai à nue pour ça. Pour y goutter encore une fois. Une si délicieuse fois.

La savourer pleinement. La déguster sans modération.

Hoooooo ouiiiii ce serait bon. Merveilleusement bon!

Mais ce sera que dans mon imaginaire. Je l'étoufferai à l'excès, me laissant un goût amer dans l'âme.

Même si j'y succombais, je n'en ressentirais vraiment pas le plaisir que j'aimerais en ressentir. J'ai déjà succomber, plus d'une fois pour en pleurer de déception.

Pourtant, que donnerais-je pour une seule fois, que cela soit aussi merveilleux que je sais cela peut-être?

Le pire c'est quand on te brise ton imagination en te parlant de chose tellement pragmatique que tu te dis en dedans... ''Tais-toi. Ta Yeule! Laisses-moi dans mon monde où je peux ressentir ce que j'aimerais vivre.'' Ne serait-ce qu'un vingtième de la réalité. Ce serait toujours mieux que la vraie réalité dans cette incompatibilité qui nous rapproche aucunement dans ce domaine.

Je sens ce plaisir venir, me prendre, me mordre les chairs, bougeant au rythme de ce dernier. Lascive, sauvage, charnelle, sensuelle, me sentir posséder comme jamais.

Ciel! Je dois m'arrêter. Je vais en souffrir ensuite. Trop même.

Ce manque me tue parfois. Il me surprend dans sa venue, dans son délire de me surprendre. Sachant pertinemment que cela ne serait pas à la hauteur de mes désirs profonds, mais mieux que la platitude en ce sens. Depuis si longtemps.

La femme meurt en moi. Ne laissant que des souvenirs d'un vécu amer de ressentis qui jamais ne furent à la hauteur de mes espérances.

Tais-toi ma jolie. Étouffes-toi. Même si en ce moment tu mordrais allègrement dans cette démesure pour simplement te sentir vivante encore une fois. Et non, qu'un outil humain au service du quotidien.

Merci douceur imaginaire.

Bonne journée à tous

Krikri Ma Puce


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