samedi 22 mars 2014

L'Alarme qui Raisonne

Oui je récidive!

À croire que l'énormité de la chair me chatouille encore plus l'échine que je ne le pensais pour encore écrire sur le sujet. Me voilà à prendre d'assaut ce clavier et à barbouiller de mots ce blanc qui me fait face et à lui donner un autre sens sur cette notion de surpoids dans une forme plus poétique et je l'avoue dramatique.

J'essaie tant à faire percevoir que le mal est bien là, ancré telle une ancre bien lourde dans l'océan de notre vie et qu'elle à pris racine d'une manière démesurée. Au point que la tirer du tréfonds, serait de briser la coque à laquelle elle s'amarre depuis si longtemps.

Faut-il toujours ne voir que le superficiel en passant comme des aveugles au côté des différences humaines?

Voici le poème qui vous éclairera...


L'alarme qui raisonne

Vous doutez vous comment j'en ai marre ?
Combien je me dégoûte à mort ?
Hey bien je vous le dis, l'horreur
Ne vous fera plus peur

Au plaisir de vous satisfaire
Je vous offre mon dernier exemplaire
En me mutilant le coeur
Là où mon sang pleure.

Mon enveloppe je sais elle est énorme
Elle sort de la dite norme
Qu'à vos yeux elle est difforme
Et j'écris ceci que pour la forme

Je n'ai plus rien à vous écrire
Encore moins à vous décrire
Combien la détresse
Est loin de la tendresse

Vous n'avez pas idée
De la misère derrière la pensée
Qu'engendre votre arrogance
Devant l'absurde de Cette différence

Alors oui cette enveloppe, se meurt
Dans sa chair de peur
Sachant que ses rondeurs
La vue, elles vous écoeurent.

C'est pour cela que je me fond
Dans le silence de mon salon
Que je ne sors que pour l'essentiel
Pour ne pas brimer votre plaisir de l'artificiel

Oui je me fond dans le décor
Prenant des calories en renfort
Tuant l'idée même d'effort
Parce que pour vous j'aurai toujours tort.

Je sais, je déraisonne
Cependant, la véritable maldonne
Est que personne
N'entend l'alarme qui raisonne

Je me suicide l'esprit
À votre mépris
Je me flagelle l'âme aussi
Tant je suis aigrie

Pourtant, je souris
À vous tous mes ami(e)s


Voilà, c'est fait. C'est écrit. C'est dit.
À vous tous, Merci.


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