samedi 1 mars 2014

Où es tu ?

Où es tu temps des fleurs
Qui foisonnait mon cœur?
Où le bonheur
Était un rêve de douce torpeur
Où la peur
Ne sillonnait pas de douleurs
Les blessures
Aux cruelles fissures
Façonnées par le temps
Des orages au froid du vent
Qui brûlait mon visage
Détruisant tout espoir de merveilleux mirages

Oui es tu temps d'aurore
Qui offrait ce cœur d'or
En souvenir d'une nuit
D'espoir infini?

Oui OUI où es tu folie
De ma jeunesse enfouie
Où tout était permis
Où tout n'était pas maudit
Même les premiers drames
Qui ne méritaient pas de larmes
Parce que devant revenait au cœur
Ce fol espoir de bonheur

Aujourd'hui
Dans ce noir maudit
Où l'écran de ma fin de nuit
Pleure encore de maux écrits
Ce qui me retient hors du lit
De tous ces mots endormis

Je vous laisse passer votre chemin
Lisant mine de rien
Jusqu'à la fin
Cet éternel refrain
De la misère d'un début de matin
Où la déchéance me retient par la main
Pour une dernière révérence enfin
qui tire à sa faim.

Où es tu éphémère espoir?

Je ne vous salue pas. Ne vous dit pas que la grosse laide frissonne de fatigue et de douleurs. Ne vous dit pas, que demain sera évidemment une autre journée similaire à la veille et pareil à la suivante. Que froidement je planifie la dernière ligne qui me tuera dans ce blanc taché d'ADN dénonçant mon fragile équilibre émotionnel. Je suis et resterai une éternelle pleurnicharde qui emmerde une société imbue de carapace pour passer à coté sans empathie d'une souffrance incertaine.


Merci au moins de m'avoir lu si vous vous rendez jusqu'ici, un merde sucré me convaincra de votre bonne volonté sans ajouté à la mascarade d'une âme en perdition.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.