lundi 24 mars 2014

Juste, Quelques Secondes

Première pensée, venir encore pleurnicher. Vous verrez qu'en ouverture, cela semble être le cas, mais j'ai tout fermé quand j'ai sentis la désolation de mon écriture.

Et j'ai décidé que je prendrai un détour pour en arriver à mes fins, dans une brèche tout autre. Aussi bien changer de tournure et peut-être avoir plus d'attention. J'ai pas vraiment envie que vous vous détourniez.

De grâce, lisez jusqu'au bout... Je vous promets, que cela diffère. Je n'ai pas envie de vous perde, même si on se connaît pas de chair. Même si vous ne connaissez pas ma couleur préférée. Au fait, qu'elle est-elle au juste? Même si vous savez que je suis grosse. Laide? Ça c'est mon point de vue.

Donc, voilou. Et merci pour ceux et celles qui feront l'effort.


Je m'ennuie. Crisse que je m'ennuie. Solide à part ça!

Qu'est-ce que je peux faire? Du ménage? Beurk. NON! Et tout ce qui s'associe à un truc dans le genre. ReNON! Sinon c'est ma mort que vous voulez ou quoi?.

Pas envie de ça. Et qui a vraiment envie de faire du ménage, du lavage pour passer le temps? Enfin, c'est pas ma question alors passons.

Qu'est-ce que je peux faire pour me sortir de mon ennui?

Écrire me direz vous? Facile, j'ai dû faire ça justement pour exprimer, délibérer, régurgiter, réfléchir et... rien. Toujours le même point.

Je m'ennuie.

C'est ma ritournelle.

Lire? Non, je le fais à journée longue et là rien en lecture ne m'intéresse vraiment.

Donc, oui j'ai un grave problème. De taille. Mais pas en rondeur.

Je végète. Planté là comme un légume qui se questionne. À savoir si un légume s'interroge.

Prendre des photos? Bof! Heu... non... après réflexion ( même pas trois secondes).

Travailler mes photos pour un nouveau message? (soulèvement d'épaules et long soupire) Qui ça intéresse?

Vous voyez pour le même genre de photos des gens qui ont des + (g+) des j'aime (fb) et moi, bien, bof, comme si ça intéressait personne. Quelques-uns c'est vrai et GROS merci à vous.

Alors pourquoi faire?

Ton plaisir ma grande? Mon plaisir? Oui!

Ouain! Mais bon. Passons!

Réellement pas convaincue la grande. Au point qu'elle continue ses pleurnicheries sans fin.

Va aller faire le maudit repas. J'ai pas envie, mais c'est la vie. Obligations obligent. Pis de toute façon, ce que j'écris là, personne ne le verra.

Ma belle, tu déprimes complètement.

Oui et après? J'suis pas la première et pas la dernière. Et ça intéresse personne.

Mais en vérité, j'ai juste besoin d'un GROS câlin. D'une claque sur l'épaule. D'un peu d'encouragement. D'un sourire sincère, Pas de cette solitude en cuisine à taper le clavier.

Et me revoilà, après la partie en italique et quelques corrections d'écriture pour en faire le changement. Détourner mon état de lassitude en interrogation.

Parce que je me demande, si cela vous arrive aussi d'être en état de disgrâce envers vous-mêmes. À vous morfondre dans votre attitude, et à ne plus trop savoir comment réagir?

J'avoue que je plonge tout le temps dans la sauce salée de l'apitoiement. Comme si c'était ma seule amie fidèle. Celle qui me soutient corps et âme. Comme la solitude. Je veux m'en défaire mais elle colle à mon échine, à ma cervelle.

Alors oui je me questionne.

Vous, ça vous arrive d'avoir maille à tricoter votre énergie et votre envie pour qu'elles demeurent égales à vous sans avoir à creuser dans les profondeurs de votre estime pour soulever la confiance et la prendre à bras le corps?

J'en suis à me gratter la tête comme si j'avais des poux. Des bébites à tuer. Merde c'est à me vomir dessus.

J'suis crevée là.

Tout ce temps perdu sans aucune étincelle de bonne volonté à me grouiller le popotin pour cesser de gémir de la sorte.

Sincèrement, ne me dites pas que je suis là seule à sentir ses entrailles s'effondrer à ne plus ressentir de volonté à se bouger, à se sortir de ce cercle vicieux qui m'assaille sans regain d'espérance dans cette faille neurologique et mentale? Parce que là là, je vais me trucider le pessimisme à coups de fouets imaginaires, à cous de bâtons virtuels et m'écrouler au sol de la platitude et me taire à jamais.

Qui n'a jamais ressentis de failles à se meurtrir l'esprit en dénigrements, le cœur en insultes offensantes et l'âme en certitude de ne rien valoir, me jette la première balle d'attentions négatives et que les autres, me jettent une balle d'amour virtuel.

Si vous saviez le bien que vous pourriez me faire! Si vous vous doutiez combien un simple geste de soutien peut faire tout la différence. Retenez votre volonté pragmatique derrière les barreaux, juste quelques secondes, pour offrir ce geste de compréhension, de compassion, d'empathie. Simplement parce que, ça arrive à tout le monde de sombrer et que ça dur... Sans parler de dépression profonde. Juste parce que personne n'est là pour ne serait-ce que soutenir les rêves qui finissent toujours par s'écrouler tel un château de carte ou de sable.

Mais je vous laisse. Je ne vous importunerai plus. Je sais que je suis lourde. Comme mon poids de chair. Ça devient rasoir de me lire.




Je l'ai écrit en trois jours ce texte. Parce qu'il fallait que je digère à ma manière, par sécrétions naturelles ce trop plein de négativisme pour parvenir à laisser un peu parler de mes besoins et non que de mon désespoir.

On aide si aisément les malades du cancer. Mais les gens de mon espèce, on les ignore. Se disant qu'ils n'ont qu'à se reprendre à main. Certes. Mais le soutien, même virtuel peut être fortement bénéfique à défaut de gens de chair. Je ne dirai jamais réel. Car même virtuel, les gens sont réels. Juste une dimension différente.

Pardonnez cette notion de tristesse. De désespoir tout en offrant simplement le réconfort. Ça ne coûte rien. C'est comme le sourire sur la rue. Ça fait du bien.

Je vous laisse. Assez non? Sans savoir si je reviendrai. J'suis si fatiguée là!

Moi, Krikri.


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