C'est venue comme une
marée. Un besoin viscéral qui te réveille en plein coeur de la nuit, sans
raison. Mais qui te dévore la chair.
Tu tombes de sommeil,
plus fort que toi elle te fait agir.
Impossible d'y
résister. Elle te rend inapte à dire non. Que te voilà à agir
entre deux soupires comme si ta propre vie en dépendait.
Pourquoi en pleine
nuit? Pourquoi pas au couché quand le corps est encore apte à
s'abandonner et se laisser faire? Et non, plutôt à se faire la
guerre pour ne pas s'endormir!
Tu parles!
Les deux yeux collés
dans la graisse de bean (manière de parler de chez nous) (ce qui
veut dire que les yeux roulent vers l'arrière pour retrouver son
état de dormance)
Merde! Je voulais
dormir moi. Pas agir ainsi! Même si sans honte je l'avoue cela
m'arrive d'agir de la sorte! Mais là, moi qui peine à bien dormir,
voilà que ÇA, me réveille, sans raison, car aucun rêve dans ce
sens. J'ai le sommeil assez fragile pour savoir si je rêvais à ceci
ou pas avant le réveil. Enfin, si on peut dire un réveil dans cet
état de végétatisme qui vous enroule le cerveau et vous gère dans
la gélatine brumeuse.
Sincèrement, là je
n'étais vraiment pas en mesure....Vraiment ma belle? Et pourtant, tu
as bien fini par réagir ma cocotte! Tu as fini par y parvenir....et
avoue-le ce fut très bien! Parce que là, faut pas dire que c'était
merveilleux, tu ferais un joli mensonge inutile.
Sapristi! Mais arrêtes!
Ben quoi? Cela te gênes
ma Jolie? Bien je vous dis, moi PAS!
Bon... Quelle folie de
déclarer ça ainsi! Pourquoi en venir à parler d'un geste que
nombreuses personnes font et qui est encore tabou dans une société
dite ouverte? Simplement, parce qu'elle aime bien les carcans la
société. Elle déclame la liberté, mais se renfrogne dès qu'on
ose sortir des sentiers battus.
Comme quoi l'hypocrisie
est l'origine de tout mal qui se dissimule dans l'âme des secrets
faussement bien gardés. Parce que tout ou tard, tout se dit.
J'avoue que je me suis
très bien rendormie par la suite. Sans mal j'ai plongé dans le
sommeil qui m'a donné l'illusion d'une bonne nuit. Parce qu'il en
est rien. Changement d'heure en prime, cela fut une nuit bien courte.
Le plaisir solitaire
est souvent de mise quand la chair fait royalement défaut.
Une grosse Laide comme
moi, n'a plus d'espoir de parvenir à conquérir un compagnon qui
serait à la hauteur de mes désirs. Le train que j'ai choisi de
prendre voici quelques années, n'avait pas à l'intérieur cette
notion en ce qui me concerne.
Je le savais avant
l'embarquement et je ne suis pas à la veille d'en descendre. Et
quand bien même, ma santé maintenant, ne m'offrirait aucune chance
de trouver le compagnon qui saurait combler cette partie de la femme
que je suis.
Sur ce... Au prochain
billet, qui parlera de Politique. Parce qu'une grande nouvelle gronde
dans les médias. Et pas que sociaux.
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