vendredi 17 février 2012

LE KID


Je me souviens d'une époque où j'allais avec mes vieux mômes au stade Olympique voir les Expos de Mtl. C'était 4dollars le passage par personne. Quelque chose de vraiment abordable. Un sport que j'aimais vraiment.
Nos Z'amours étaient important autan que le CH. Ça  par contre, c'est une autre histoire.
Là ce sont les Expos qui m'interpellent, parce qu'un grand est mort. Le Kid. Garry Carter. L'un des meilleurs.
Mon époque et celle de mes vieux, c'était Tim Raines, André Dawson, Tim Wallach et plusieurs autres, comme Les Alou. Carter était parti mais je savais qui il était. Un grand. Le meilleur.
J'aimais les circuits. Les grands chelems. Les voir courir à partir du devant du receveur et de tenter de parcourir un chemin plus ou moins long selon la largeur du frappé. Courant sur un carré qu'ils devaient contourner à chaque coin était enlevant.
C'était la grande fièvre. Moi les Expos c'étaient plus que le CH. Ce dernier c'était plus dans mon enfance à moi, dans le temps de Cournoyer, des Richard et compagnie.
Tout cela pour dire, que les Expos me manquent.
Que ce sport était sain. Ne coûtait pas la peau des fesses pour instruire des enfants en quêtent de copier leurs idoles. Alors que le Hockey de tout temps c'était et est un sport pour les riches. Les mieux nanties. Que les joueurs de ruelles de nos jours, ne sont plus recrutés.
Un pan de notre histoire se termine encore plus profondément. Un joueur au sourire chaleureux. Un être qui a donner le gout aux québécois d'aimer le sport qu'il pratiquait. Un gars qui a su éveiller la passion.
Sincèrement, je lui dis merci du près de mes cinquante ans. Me rappelant combien j'aimais partir au stade avec mes enfants passer un match sur les bancs à faire la vague et crier de plaisir au pointage positif.
Je me souviendrai toujours du...
« ELLE EST PARTIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE..... » de Roger Brulotte.
 Maintenant c'est lui qui est parti.
Garry, restera toujours vivant dans nos pensées, nos souvenirs. Les Expos, même disparus, resteront toujours gravés dans notre coeur de cette époque des années 80 où le numéro 8 nous retenait de respirer dans l'espoir d'un double, d'un circuit, d'une troisième prise à l'adversaire au troisième joueur.
Une fan bien triste en ce 17 février 2012.
Krikri Ma Puce

samedi 11 février 2012

Montée de lait Nocturne


Cela faisait un petit moment que je n’écrivais rien. Même le résultat du procès Shafia n’avait pas réussit à me faire réagir par l’écriture. N’osant surtout pas aggraver la problématique. Me disant que mon opinion, mitigée je vous l’avoue me laissait dans le capharnaüm de mon esprit et ainsi me donnant la procuration de me taire à défaut d’avoir une opinion simple et unique à formuler tandis que les médias en avaient déjà bien assez dégueuler de bavures et de ramassis de vérités aussi vraies que fausses aussi explicites qu’ambigües .
Mais là, ce qui suit, me laisse encore dans une colère qui me frise la chevelure débroussaillée par une insomnie obligée provoquée vers 1heure et demie de la nuit par du bruit nocturne qui m’a radicalement coupé mon sommeil déjà bien précaire. Et là, à 4 heures du mat passée, même si je m’endors, il me sera inutile de retourner dormir. Surtout qu’aujourd’hui du travail nous attend à paqueter des boîtes pour notre futur déménagement qui lui aussi aboutie suite à une longue attente et impossibilité de faire autrement que de réagir pour le meilleur malgré le fait que du cœur on ne le désire nullement.
Alors je sais que je vais être épuisée, que je serai impatiente et invivable et que cela m’agacera le nerf frontale et l’esprit perturbé par la sensation fausse d’être grise. Sauf que la vie se poursuit et qu’il faut avancer et non se morfondre dans la platitude de la stupidité humaine.
C’est pour cela que j’ai prit le clavier d’assaut, et je me suis amusée à défendre ma colère en écrivant un article idiot sur le surréalisme de l’abus de pouvoir de ceux qui se croient au dessus de tout. 
À mon tour, de prendre mon char d’assaut et de distiller ma verve dans une démesure lyrique qui me décompresse le cœur d’un trop plein de pression qui m’aurait fait gonfler la neurotique.
Bref, j’avais un besoin éphémère d’assouvir une vengeance illusoire pour tranquilliser mon tempérament et me donner les outils positifs pour entamer cette grosse journée qui s’annonce et qui j’espère ne causera pas de soucis familiaux avec deux petites créatures qui parfois s’accrochent le nerf incisif et surtout dans ces moments où mes propres capacités sont amoindries par une fatigue plus intense que d’autres jours.
Donc, voici ma défense devant l’absurde que l’on ne peut contrôler et qui a pour démérite, de ne pas être un facteur aggravant venant détruire des vies humaines. Au moins, la vie continue et ne cesse d’avancer dans la froidure de l’hiver glacial.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

Les abruties. Les imbéciles.

Dire que ce n'était pour rien. Inutile tout ce tapage en plein de coeur de la nuit.
Je vous le dis pour ma défense votre honneur, ils l'ont cherchés. Ils ont fait exprès pour que je réagisse de la sorte. Non, mais ce n'est pas croyable.
Aucune tempête de neige ne nécessitait un tel déploiement, et ceci votre honneur, je vous le dit là, en plein coeur de la nuit. Non,  pas 10 heures du soir, mais 1 heure du matin.
Sans neige. Si ce n'était que cette faible poudre qui avait à peine laisser une petite trace de rien du tout. Surtout, que les affiches votre honneur avaient été apposées voici 2 jours, Où seule la glace était un artifice désagréable à se fendre le crâne, mais pas d'accumulation. Un abrasif votre honneur aurait fait l'affaire.
Je vous le dis votre honneur, à les entendre reculer avec leur maudite sirène qui brise le silence de la nuit, bip,bip, bip... BIP, BIP, BIP.... qui recule de plus en plus.  BIP, BIP,…, Qui vient jusque dans votre chambre,  BIP, BIP, BIP, dans votre lit.  BIP, BIP, BIP, Réveillant les sommeils légers.  BIP, BIP, BIP, Les sommeils insomniaques. Bip Bip Bip… Qui traumatisant les oreilles, mêmes les demis sourds. BIP… bip… bip…
Je vous l'assure, c'était insupportable votre honneur. Je n'en pouvais plus. Que je me suis levée et j'ai allumé mon ordi, et depuis ce temps votre honneur, je n'ai plus refermé l'oeil. Parce que leur cinéma à prit plus d'une heure à se finaliser.
Ho, c'est gentil, ils ont nettoyé notre rue. Mais inutilement cette fois. Et c'est la première fois depuis que je reste ici que cela arrive. 13 ans passés votre honneur. La ville avait-elle des dépenses obligatoires à glisser dans son faux budget pour agir aussi stupidement ? Je vous le demande votre honneur.
C'est pour cela que je n'ai pu résister, d'ouvrir ma porte et de me mettre à hurler comme une forcenée. À hurler de cesser ce tapage nocturne. Où on ne pouvait appeler la police pour se plaindre. J'en avais assez de cette sirène constante qui m'horripilait le nerf neurologique. Elle m'agressait votre honneur. Je sentais la poufiasse d'alarme dans ma tête qui me disait c'est ASSEZ on arrête de rire du monde comme ça et on explose. On se défonce, se défend de nos droits démolis par des règles stupides qui nettoient une rue qui n'a aucun problème.
Oui je suis coupable votre honneur d'avoir désiré sauver la paix du coeur de la nuit par ce bruit qui n'avait aucune raison d'être. Jamais jusqu'à aujourd'hui je n'ai maudit ce bruit parce que jusqu'à cette nuit, jamais cela n'avait été en vain. Là c'était ASSEZ de se moquer du peuple juste parce que les dépenses doivent être dans les livres pour justifier une dépense annuelle.
Oui j'ai hurlé pieds nus dans la rue. Agressant de mon majeur le conducteur de sa superbe charrue à la pelle sismique qui faisait trembler la terre et vibrer les vitres des maisons. À croire qu'un tremblement de terre sévissait dans cette rue isolée qui ne débouche nulle part et qui tranquillise le coin.
Enfin, la plupart du temps. Si ce n'est que ce temps là. Mais cette fois c'était inutile votre honneur. J'en avais assez de l'abus de pouvoir, de se croire supérieur parce qu'ils ont la police avec eux. Parce qu'Ils ont l'argent du gouvernement comme alibi pour dépenser et nuire à la paix des citoyens.
Je sais votre honneur. Ce que je dis semble idiot et enfantin, mais je vais vous le dire moi.
Ça fait du bien en C***** de le dire et de le clamer haut et fort que c'était de l'argent garroché par les fenêtres et du temps démoniaque déployé dans une rue sans problème et sans accumulation de neige.
Voilà votre honneur, je me tais et vous laisse sévir comme la loi vous y oblige. Après tout qui suis-je devant une roue gigantesque ? Qu'une petite merdique de fourmi inutile.
Merci votre honneur. Dormez bien.

Une vieille grosse laide involontairement insomniaque.


mardi 7 février 2012

EGO

Mardi 7 février

Le temps, coule, passe, file et j'en suis encore aux mêmes murs des lamentations. Aux mêmes émotions perturbantes qui me hantent et me fondent dans l'abrutissement de l'être à ne pouvoir refaire surface sans séquelles nocives dans ma masse nerveuse des neurones enrobés de nutriments adipeux.
Je ne n'arrive plus à m'accrocher à l'avenir. À voir en lui le merveilleux malgré des fantasmes matériels qui pour un moment m'ouvrent à l'absurde idéologie que tout changera au mieux. Que tout découvrira en temps et lieux sa trace pour une nouvelle vie sirupeuse et harmonieuse.
J'essais de m’en convaincre je vous assure. Je fais des rêves aux biens nouveaux qui défileront dans cet avenir plus que proche dans ce lointain si près.
Par contre, sans grand succès de foi.
Tout m'enfonce dans le néant du mépris et du cynisme qui me gonflent le coeur de découragement et d'ironie pleureuse. Pourquoi croire quand hier a tout bouffé de foi et d'énergie. Pourquoi sur le bord de la vieillesse frappante, pourrais-je croire encore que du meilleur s'en vient à l’horizon de l’hiver brûlant l’engelure, alors que le passé à été truffé de manigances émotivement destructrices sans jamais offrir de véritable répit ? Si ce n'est qu'un nuage de fumisterie et de tromperies qui vous soustrait de l’aveugle croyance et de l'espérance démesurée? Oui, pourquoi tenter de croire quand cinquante ans de votre vie à se le faire accroire ont aboutie à l'anéantissement de la croyance innocente que la beauté revient toujours après la laideur de vivre ?
Je vais vous le dire moi! Simplement, parce que sur la route qui diffère à tous et chacun, certaines, sinueuses et  marquées par la vie des nids de poules et de glace noire invisible, détruit à chaque croissement, la lumière de l’âme qui s’accroche au merveilleux de la vie. Sombrant lentement dans la détresse pour ne plus parvenir, à surmonter le gouffre devenu trop haut pour seulement croire que l’on peut y arriver.
L’énergie motivante étant morte par les efforts constants du passé à vouloir toujours tenter l’impossible pour ne pas mourir. Pour ressurgir in extremis de cette noirceur immonde qui affaisse la plus sublime des beautés imaginaires.
Je n'ai plus l'âge de l'âme sereine pour encore m'accrocher à cet éphémère mensonge qui s'accroche aux pas de l'être qui pour survivre, fait fit de la réalité cruelle qui sévit dans le monde et avance sans regarder derrière.
Un jour, le passé nous rattrape, nous frappe en plein visage, d’un vent violent et glacial, rejetant toute nuance de sensation positive. Mourant dans ses espoirs démembrés dans la misère perpétuelle des jours qui se succèdent sans répit, sans un minimum de joie véritable.
Je n'ai plus cette force mensongère de l'espoir inutile. Je n'ai plus l'innocence de l'âme pour oser encore une fois me convaincre du meilleur en devenir. Je fais comme si, pour ne pas sombrer. Pour ne pas hurler la colère, la douleur, qui ne servirait à rien pour sauver le rêve d'hier.
Et gagner à la loterie pour sauver ce qui n'existe plus. C'est rêver l’ultime éphémère espoir d'une possibilité qui n'est plus entre nos mains. La folie d'un seul à tout anéantit. L'inconscience d'un seul a suffit pour brimer l'espoir d'une famille. Briser ce miroir illusionniste d’une vérité criante de faux semblants et de masques rigides.
Et je suis là à faire comme si ..... Mais en vérité. Je la sens cette douleur, cette colère qui sommeillent parce que je le veux ainsi. Du moins, pour le moment. Sauf, qu'en dedans, en vouloir au coupable demeure. Heureusement que j'ai mes deux filles. Pour elles je m'épargne la vengeance. Je me sauve de la folie volontaire de vouloir non pas tuer l'être... Ce n'est nullement pas mon envie. Ma folie, serait de partir avec l'argent que j'aurai et disparaitre là où mon rêve m'appelle. M'attend. Ce rêve que je ne réaliserai jamais. Pour elles.
Étouffant ce besoin de solitude extrême pour renaître de moi-même et surement retrouver cette paix qui souvent me fait défaut.
C'est cela être mère. Se sacrifier pour le bonheur de ceux que l'on aime. Mais ça, jamais personne ne le réalise vraiment. Si ce n'est que trop tard.
Et moi, personne ne cherche à comprendre que mon unique raison de vivre, ce sont elles... Ce sont elles qui me gardent la tête en ordre et à survivre au travers cette envie de tout foutre en l'air et pour une fois depuis la naissance de mon premier enfant, penser qu'À MOI!

Après cela on dira que je suis égoïste!
Cette vie est mon apocalypse. Ma mort lente que je vis à chaque jour qui passe.
Non, rien n’est parfait. Encore moins moi. Parce que sinon, je saurai quoi faire de la bonne manière sans me poser de question et sans souffrir ainsi comme une âme piétinée par l’inconscience d’un seul.
Je vous abandonne. Assez pour ces pleurnicheries que tout le monde ce fou. Que tout le monde ignore pour mieux vivre sa petite vie personnalisée.
Non, aucune notion de vouloir faire sentir coupable. Parce que nous agissons tous de la même manière, en œillère de la vie des autres pour vivre la nôtre. Moi comprise. C’est la vie. Voilà tout.

La vieille grosse laide qui se lamente encore.
Krikri Ma Puce (C.Labrèche)