Je me souviens d'une époque où j'allais avec mes vieux mômes au stade
Olympique voir les Expos de Mtl. C'était 4dollars le passage par personne.
Quelque chose de vraiment abordable. Un sport que j'aimais vraiment.
Nos Z'amours étaient important autan que le CH. Ça par contre, c'est une autre histoire.
Là ce sont les Expos qui m'interpellent, parce qu'un grand est mort. Le
Kid. Garry Carter. L'un des meilleurs.
Mon époque et celle de mes vieux, c'était Tim Raines, André Dawson, Tim
Wallach et plusieurs autres, comme Les Alou. Carter était parti mais je savais
qui il était. Un grand. Le meilleur.
J'aimais les circuits. Les grands chelems. Les voir courir à partir du
devant du receveur et de tenter de parcourir un chemin plus ou moins long selon
la largeur du frappé. Courant sur un carré qu'ils devaient contourner à chaque
coin était enlevant.
C'était la grande fièvre. Moi les Expos c'étaient plus que le CH. Ce
dernier c'était plus dans mon enfance à moi, dans le temps de Cournoyer, des
Richard et compagnie.
Tout cela pour dire, que les Expos me manquent.
Que ce sport était sain. Ne coûtait pas la peau des fesses pour instruire
des enfants en quêtent de copier leurs idoles. Alors que le Hockey de tout
temps c'était et est un sport pour les riches. Les mieux nanties. Que les
joueurs de ruelles de nos jours, ne sont plus recrutés.
Un pan de notre histoire se termine encore plus profondément. Un joueur
au sourire chaleureux. Un être qui a donner le gout aux québécois d'aimer le
sport qu'il pratiquait. Un gars qui a su éveiller la passion.
Sincèrement, je lui dis merci du près de mes cinquante ans. Me rappelant
combien j'aimais partir au stade avec mes enfants passer un match sur les bancs
à faire la vague et crier de plaisir au pointage positif.
Je me souviendrai toujours du...
« ELLE EST PARTIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE..... » de Roger Brulotte.
Maintenant c'est lui qui est
parti.
Garry, restera toujours vivant dans nos pensées, nos souvenirs.
Les Expos, même disparus, resteront toujours gravés dans notre coeur de cette
époque des années 80 où le numéro 8 nous retenait de respirer dans l'espoir
d'un double, d'un circuit, d'une troisième prise à l'adversaire au troisième
joueur.
Une fan bien triste en ce 17 février 2012.
Krikri Ma Puce
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