mercredi 30 novembre 2011

ÇA


J'ai honte!
C'est affreux, mais oui j'ai honte!
C'est impensable de vouloir faire ça avec cet édifice que je ne peux éviter de voir avec horreur.
Quand je me promène au Vieux Port de Montréal. Même si je prends mon courage à deux mains pour prendre des photos de cette chose laide, pour le plaisir de mes filles qui aiment cette monstruosité, là je me dis que c’est personnel. Rien de bien grave me dis-je pour ne pas être désagréable envers elles.
Mais, là, sincèrement, je ne comprends pas.
Il y a bien plus beau et spectaculaire que cette horreur qui m'horripile la vue, qui me stresse les neurones dès que j'entends son nom pour parler de Notre si belle ville.

HABITAT 67
Édifice fait en 1967 pour l'expo de la même année, que l'on appelle La ronde. C’était moderne c’était ... dans l’air.
Non, ça ne rentre pas dans ma caboche que cette chose aussi grisâtre, puisse avoir des votes qui dépassent la Tour Effeil, le Colisée de Rome... Non ça ne rentre pas dans mon cerveau en manque d'oxygène devant une insalubrité visuelle pareille qui dénote de la classe même de la Tour et du Capitol de Washington.
Dites-moi que c'est une plaisanterie. Que Lego ne fera pas cet habitat en petit Lego pour terroriser les petits eux qui ont besoin de couleurs, de vie.
PAS ÇA!
C'est un sacrilège envers la jeunesse.
Une médisance d'envergure de croire que les enfants apprécieront cette horreur en boites de béton superposées de travers comme si tout cela allait s'écrouler. Oui c'est ingénieux, que déjà ça tienne depuis tout ce temps. Mais diantre, pour combien de temps encore ? N'est-ce pas surnaturel que cela soit encore debout alors que dans 6ans ce truc, aura 40ans d'existence et déjà déclaré Historique depuis 2009, soit encore sur ses boites ?
Je suis désolée mais cette horreur manque de couleur. Manque de lumière qui éblouit. Manque de beauté quelconque pour donner une aura à cette misérable chose en trois exemplaires.
Dites-moi que c'est ‘surprise sur prise’ et j'applaudirai et embrasserai tout le monde qui sera présent, mais de grâce, que la Tour Effeil devienne le prochain Lego mais pas ÇA!
Quel affront de dire que c'est ce qui parlera de Montréal la ville  qui longe le fleuve St-Laurent. La ville qui par ses festivals fait parler d'elle partout dans le monde, que par son Stade Olympique démontre un passé qui fait encore parler de lui. Alors que ÇA sera maintenant le ridicule qui tuera notre ville par ce blasphème architectural.
C'est honteux de détruire la beauté d'une ville en affichant en Lego cette chose immonde qui détruit la beauté environnementale. Même le silo tout sale tout près est plus beau que ÇA...
Je suis outrée que cela devienne le sujet affreux des conversations qui parleront de cette création désastreuse qui détruira la renommée et l'histoire même de Montréal.
Non, je suis désolée, je ne comprends pas et ne l'accepte pas.
On sera la risée du monde entier.

Ne soyez pas surprit que des enfants feront des cauchemars. Quoique certains feront surement de belles aventures futuristes croyant que c'est un lieu interstellaire. Sans pour autant changer d'idée. C'est laid un point c'est tout.
Une rebelle contre cette horreur qui deviendrait une célébrité honteuse qui est loin d'être le reflet de Montréal.

Krikri Ma Puce
C.Labrèche



Quand j'y pense


J'en frémis non pas de plaisir mais d'horreur. La peur au ventre m'imaginant étendue sur un drap sale, aux regards méprisants des hommes et ligotées pour ne pas bouger, une main rouge venant alors entre mes cuisses  pour me couper telle une bouchère sans âme, cet instrument intime qui ne fera plus partie de ma vie de femme.
Parce que sans comprendre le pourquoi de ce geste barbare, on m'enlèvera une part de moi,  mon clitoris, pour ensuite me coudre la vulve. Accentuant le fait que la femme n'a pas le droit à sa féminité.

Pourtant je serai violée pour qu'un homme se glisse dans cette orifice me faisant hurler de douleur pour son plaisir d'égoïste mâle qui n'a aucun sens moral devant ce supplice qu'il inflige sans remords pour une éventuelle progéniture qui deviendra un reflet scandaleux d’une pratique inhumaine. Car le garçon deviendra un violeur sans âme et la fille une autre future mutilée sous les regards durs de ses propres parents.

Dites moi, comment voulez vous que ce lieu soit un plaisir quand il est à peine possible d'y passer une petite broche à tricoter ? Imaginez vous alors devant vous, le phallus bien dressé d'un homme qui sans égard pour vous s'introduira pour se vider lamentablement et que vous grossiriez par la suite pour enfanter une fille qui subira un jour le même sort que le vôtre !
Moi je crierai alors sans retenue...
NON!
JE NE VEUX PAS!
Mon seul désir sera alors de fuir ce lieu maudit, loin de ces charognards qui se croient des dieux alors qu'ils ne sont que des monstres humains englués du mépris envers la femme désirant odieusement les mutiler sans aucun respect de l'être humain que nous sommes.
Je désire donc, fuir ce lieu, disparaitre avant de mourir au bout de mon sang parce que leurs seuls intérêts est d'assouvir leurs plus bas instincts d'animaux.
Ce ne sont pas des hommes.
Une vieille grosse laide blessée à l'âme

Je ne pouvais ne pas écrire sur cette horreur de l’excision qui me frappe de plein fouet me rappelant un magnifique livre d'une femme qui a fuit son pays pour ne plus avoir à vivre cette ignominie.
J'avais tellement été touchée par ce récit, et là, retrouvant une page Facebook sur cette monstruosité faite aux femmes de l'Afrique, je n'ai pu que réagir ainsi dans l'espoir de pouvoir d'ouvrir le regard humain vers une cruauté froide envers la gente féminine.
Explosez votre désaccord. Vomissez-le... Ne le laissez pas dans la froidure de votre esprit disant plus tard là je n’ai pas le temps.
Demain on ne fait jamais rien de ce qui devait être fait hier.
Simplement parce que la paresse à la remise du lendemain fera encore qu'elle se perpétue et l'oublie la frappera par la suite de son mépris rieur.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

Transe migratoire


Je m'emballe je me déballe. Je suis la trame sans vie versant les yeux sur ce qui n'est plus. Versant la tête vers le vide d'un passé mort et d'un avenir insatisfait.
Je pleure ma nullité jalousant la paix des âmes satisfaites. J'aimerais seulement vivre une fois un bonheur réellement personnel qui me montrerait au sommet de victoire intérieure détruisant cette sensation immuable qui me tue le talent de n'être qu'une petitesse de peste qui rêve à l'impossible.
Je coure dans cette boue de foi perverse qui me glisse dans la profondeur de l'arriviste qui sommeil en mon sein palpitant la cadence d'une joie intense qui me divulgue ma fausse fierté d'être une femme simple d'esprit aux rêves démesurés d'une folle qui se dissimule dans la fête foraine des boulangères outrageusement révolues.

J'ai parcourus
Le ciel de mon regard perdu
Cherchant l'inutile
Dans un nuage d'argile
Créant dans mon sourire
Une impression d'avenir

J'y ai vu ma gloire
Ce petit miroir
De mon rêve d'espoir
Au creux de ce tout noir

Soupirant d'ineptie
Je suis revenue à cette vie
Petite et sans joie
Odieuse et réelle de faux émois

Tu pus l'ennui
Suant de dégoût
Aux artifices maudits
D'un chemin d'écrous

La vieille grosse laide poétesse

Je me saoule de maux imaginaires m'abreuvant de mots emportés par la décadence de mon esprit appliquant des lettres sans suite s'affublant de vers impensés que je laisse s'exprimer au gout douteux de l'étron qui s'extériorise d'une saucisse intérieure qui explose de flatulences irrévérencieuses.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

mardi 29 novembre 2011

Derniers points sur les indignés


La patience s’est essoufflée.
La compréhension alourdie par les dangers qui s’annonçaient par ceux qui avaient prit chambre en tente pour faire des actions illicites, nuisant malheureusement aux véritables indignés qui n’ont pu qu’obéir à l’injonction d’un maire qui ne pouvait plus reculer devant le poids des menaces provoqués par les faux indignés.
Ceci, cette dernière fin de semaine. Alors que partout dans le monde, ce fut fait bien différemment.
Je félicite le maire Tremblay… Tiens, sans rire, un vrai Tremblay celui là, a fait preuve d’une patience qui mérite sa reconnaissance quand on a vu comment dans plusieurs villes du monde entier, les indignés étaient violemment expulsés. Pire que des brebis galeuses.

Je suis fière du comment les indignés, malgré que cela ne leurs à pas plus, ils ont quitté la place du Carré Victoria. Je le suis aussi de nos policiers, qui ont été à la hauteur de mes attentes. Pas d’éclats. Pas de bagarre et je crois, pas de mépris.
Lisant les journaux, j’ai lu que cela avait été fait dans la dignité. Et que l’hiver approchant, le maire, n’a pu faire qu’autrement à expulser ces âmes qui n’étaient pas des nuisances comme certains se plaisent à le croire. Loin de là. Ils étaient là pour tenter de démontrer que la planète fonce droit dans le mur avec ce capitalisme mondial qui détruit l’humanité.
J’espère qu’un jour ils trouveront une méthode plus conviviale pour se faire entendre que de vivre ainsi dans la misère d’un peuple révolu.
Autant au départ je trouvais absurde leur démarche, autant aujourd’hui je leur donne mon respect pour leurs attitudes pacifistes qui étaient l’apogée de ses indignés partout dans le monde. Mais que ceux d’ici, ont été à la hauteur de leurs revendications et de leurs volontés à faire prendre conscience de la réalité du monde.
Merci à vous tous, autant indignés, policiers et Maire, cela a été fait dans la dignité de ceux qui n’étaient pas là pour vendre quoi que ce soit. Juste un soutien commun pour ceux qui souffrent davantage que le commun des mortels bien attablés devant son assiette à deux cents dollars le repas, à boire du bon vin au chaud sans trop de problèmes d’ordre aussi simple que se nourrir convenablement.
La vieille grosse laide qui vous lève son chapeau

Dans cet envergure de bons aloies je suis plus ouverte à l’écoute de ces gens qui ont eut le courage de vivre à la belles étoiles sous des tentes où la vie n’était pas rose, où les choses tournaient à la mésaventure par des gens qui profitaient pitoyablement de la situation.
Bravo à vous tous.
Les indignés méritent la dignité qui leur est dû. Le respect du peuple entier.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

La folie du 21ième siècle


Me secouer les puces pour réagir aux découragements humains qui circulent dans l'air. On sent ces effluves souffrants des parfums délectaires qui ravivent le moral et le coeur.
On ressent plutôt la pollution nocive et les abus réfractaires des gens presser qui
courent au lieu de prendre le temps de vivre ces instants qui sont peut-être les
derniers de leur vie.
Inconscients ils courent vers la performance qui désagrège le plaisir de vivre en étant que robotiquement programmer à n'être qu'un simulacre de joies ambulatoires.

C'est difficile de ne pas tomber dans le piège de ce cercle vicieux de l'écu à gagner pour le mieux être sauf que la plupart du temps on devient accroc à posséder l'illusoire. À désirer l'éphémère au lieu d'une vie plus saine et moins exigent.
Pourtant, c'est carrément impossible dans une société comme la notre de faire le recul important pour visualiser ce que nous sommes réellement comme gens aux tributs explosifs dans le domaine de l'acquis. C'est la roue morbide de la décadence du paraitre et du je possède qui importe au détriment nostalgique d'une vie plus reposante et dépossédée d'une vie trop axée sur le bien matériel.
Si tu n'as pas tout ce qui pousse dans cette vie c'est que tu as raté ta vie. Alors qu'en vérité, ce sont ceux qui courent après un plus d'écus pour pallier aux demandes de près et de cartes mangeuses d'écus qui devient le contrôle de la vie au lieu de nous qui en décidons les tenants.
Quand je vois la fierté excessive d'avoir le dernier cri d'un iPhone, d'un iPod ou d'un iPad bien je me dis que la société est gravement atteinte de cette maladie virale. Alors qu'une vie plus simple et volontaire est un équilibre entre l'ancien temps et ces temps trop imbu du paraitre et du dernier cri.
Sincèrement, je n'ai pas de cellulaire et je m'en porte au mieux. Me faire suivre et agresser de ne pas répondre quand l'autre le désire au lieu du respect humanitaire des individus ça me découragent. Un iPod je n'en ai pas vraiment besoin. Sauf qu'un iPod touch ça vient avec l'appareil numérique moi qui adore la photographie j'aimerais bien. Comme autres choses. Seulement, je me dis que la misère dans laquelle nous vivons est surement une cause aux propos plus simplistes d'une vie moins sociétairement dépendante de la technologie modernement trop prolifère.
Donnez nous le temps de respirer, de vivre une génération avec un nouveau genre avant d'en créer un autre. Laissez nous voir mourir ces nouveautés avant de se sentir dépasser par eux et de se sentir obligé d'acheter pour suivre le tsunami d'effets nouveaux qui nous submergent en nous étouffant le porte monnaie et le morale de ne pouvoir accéder à toutes ces consommations inutilement agressives.
Apprenez à aimer la nature, la vie, la liberté de vivre et non d'être accrochés à un truc qui sans lui vous vous sentez déposséder de votre âme. Cette dernière est en vous pas dans un gadget inutile.

Réveillez vous ! Aimez-vous!

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

Laissez-moi vous raconter


Au calme de l'univers imaginative, je parcoure un livre d'une série de plusieurs qui me passionne. Je me laisse couler dedans (encore une fois ) oubliant ce qui m'entoure et vivant au rythme fascinant de ces personnages de fictions tels des modèles d'époques révolues nous rappelant que le passé a aussi été un monde palpitant d'anecdotes et d'histoires ordinaires qui se croisaient dans le labyrinthe des personnalités diversifiées d'une famille aux ancêtres attachants à la descendance miraculée.

Je n'arrive pas à comprendre qu'un tel auteur n'est pas eut  autant de succès avec une histoire aussi formidable qui se déroule en plusieurs tomes relatant l'histoire québécoise depuis sa création à nos jours.
Sincèrement, à lire cette saga bien simple, ressemblant à une épopée Française qui m'a autant fascinée et me fascine encore pour la relire (Les gens de Mogador) je me dis que les québécois sont des fachistes envers sa propre race. Reniant leurs ancêtres pour se croire des américains qui renient tout ce qui est leur passé croyant ainsi mieux avancé au lieu de chercher à comprendre la bravoure de ceux qui jadis ce sont battus pour que nous survivions au travers leurs misères, C’est dérisoirement scandaleux.
Sans eux nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui. Ne jamais mépriser hier pour savoir mieux apprécier demain.
Sans eux, on n’aurait pas vaincu certaines habitudes. Et les reniés, c'est la pire insulte à offrir à notre génération mais surtout à ceux qui ont tant fait.
Je lis ces histoires et je m'émerveille de découvrir cette famille Tremblay, non pas du lac St-Jean comme il y en a tant là-bas. Mais une famille Trifluvienne qui parle de cette ville qui a grandit au fil des époques devenant le Trois-Rivières que nous connaissons.
Je ne les nommerai pas tous, toutefois ceux qui m'ont touchés sont Joseph, Roméo, Jeanne et en ce moment Carole. Je passe outre la coincé de religion tout en sachant combien la religion était sévère et omniprésente avant 1970.
Ce qui vaut le détour pour comprendre les grands-parents d'aujourd'hui, tout en voyant que plusieurs d'entre eux ont été à contre courant. Une si belle saga que je ne comprends pas l'insuccès de cet auteur.
Mario Bergeron, Trifluvien de coeur. Historien et romancier et ses livres le prouvent entièrement. Une véritable mine d’or en ce domaine bien particulier de ceux qui sont véritablement néophyte en la matière.
Je le recommande hardiment.
J'en suis passionnée.
Lisant ses histoires comme on déguste une bonne part de tartes aux pommes bien chaudes à saveur de cannelle et de cassonade. Buvant un bon café au lait savourant chacune des bouchées avec un plaisir sentencieux et une découverte sans faille.
Un délice de lecture qui parle de l'humain dans sa plus digne ferveur humaine.
Mon âme ne pouvait passer à coté d'un tel chef-d'oeuvre historique. Je me fonds dans ma lecture oubliant la réalité bien triste de cette vie qui me noie souvent dans le désagrément. Là, je me laisse couler sans remords avec un vice indéniable à aimer ces vies particulières aux enrichissements intenses de l'humanité dépendantes de l'amour des uns au coeur palpitant d'émotions multiples qui nous ressemblent profondément.
Je découvre avec une joie immense cette ville méconnue qu'est Trois-Rivières et qui mérite d'être découverte avec ces yeux là. Ces yeux d'un pur Trifluvien connaissant sa ville comme le fond de sa poche.
Une vieille grosse laide qui aime ces Tremblay

J'applaudis ce grand talent de Mario Bergeron. Et si un jour je puis avoir ses livres en sa totalité, parce que pour l'heure ils sont en ruptures d’existence ce qui est bien malheureux, je m'assure de le rencontrer pour me les faire tous dédicacés. Car un écrivain a le droit d'avoir des auteurs qu’il affectionne...
Et Mario Bergeron fait parti de cette liste au même titre que Marie Laberge.
Je lui souhaite de tout coeur que ses livres reprennent un parcours plus  honorable que l'oubli monstrueux dont ils sont l'objet. Franchement, je déplore ce manque d’intérêt car ses récits sont des plus merveilleux. Aux multiples facettes de l’écriture et de l’imagination humaine.
(si je puis en parler, c’est que je les empreinte à la bibliothèque)

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

lundi 28 novembre 2011

Ma Forteresse


Je me plais souvent à croire que ma tête qui dépasse de la surface de l’eau tiendra indéfiniment. Que l’habitude fera en sorte que je ne me noierai pas même si je n’arrive pas encore à avancer tant que mon corps stagne dans cette vase mouvante.
C’est épuisant pourtant de garder l’équilibre. Mes membres s’alourdissent,  m’épuisant l’esprit et l’âme des raisons valables de tenir encore.
Pourquoi encore insister quand tu n’en peux plus de tenir sur la pointe des pieds dans cette condition qui n’offre aucun sursis de lâcher prise dans cette situation d’équilibre émotif ?
Accroches-toi me cri ma tête! Tu sais bien que revient toujours le beau temps après la tempête! Mais c’est long tenir le cou au-dessus de cette surface merdique qui perdure et perdure ajoutant à cela des contraintes encore plus pénibles à supporter, qui font, que les jambes n’en peuvent plus. Le cœur non plus.
Est-ce la mort que désir ces contraintes ?

Dimanche 27 novembre
Ce serait merveilleux de pouvoir hurler au visage de ce bourreau qu’il va trop loin. Qu’il nous harcèle sans fondement. Qu’il agit au-delà de son pouvoir. Seulement, tout cela se serait pire.
J’appelle cela de l’intimidation judiciairement inacceptable. Simplement, parce qu’il ne peut faire davantage, qu’il essai de nous faire vomir se qu’il croit que nous dissimulons alors qu’il est totalement dans le champ. Faisant simplement, qu’aggraver la santé des gens en les tenants sur un stress d’un équilibre très fragile.
Je me sens sur le point de craquer. Tenir mon équilibre sain est très difficile. J’ai toujours peur que ce triste sir exige plus qu’il n’a le droit. Qu’il dépasse ses droits en mesure d’acharnement.
Oui, le fil du rasoir est très mince. Je le sens que je pourrais m’effondrer dessus. Perdre la raison de mon équilibre dérisoire dans la condition lamentable que nous vivons. Nous ne sommes pas riches. Nous ne dissimulons aucune fortune. Malgré cette faute monumentale, je me conçois que cela a servi à payer les factures qu’un seul salaire ne pouvait assumer.
Dans son monde imaginaire, il a simplement voulu faire en sorte que les problèmes monétaires ne soient pas présents. Dans son monde imaginaire, il ne percevait pas qu’il commettait une erreur. Mais qu’il se faisait justice d’être pris pour un poisson qui faisait la job de plusieurs personnes sans jamais être payé à la valeur qu’il méritait.
Oui je lui en ai longtemps voulu d’avoir agit ainsi tel un enfant qui ne voyait pas se qu’il avait fait était une erreur monumentale. Et que là, nous serions plus d’un en en payer le prix. Que cela a été long à vivre de l’arrestation au résultat d’une longue série de procès. Et là, à presque 6 mois de la fin, ce n’est pas encore fini. Ce bourreau législatif insiste encore. Exige et impose encore sa loi. Sans relâche, sans empathie, il agit comme les bourreaux sans âme. Qui ne s’arrête pas à penser qu’il est sur une fausse route.
Oui, la dette sera payée. Ça c’est incontournable.
Mais de la manière dont il procède, là, je suis dégoutée. Écoeurée.
Il croit tellement dur comme fer que NOUS sommes des criminels notoires, qu’il agit en mesure de ce fait. Ne s’arrêtant pas à penser une fraction de minuscule seconde, qu’il dépasse la mesure. Qu’il agit sans égard pour les gens qui risquent de souffrir au-delà de ce qu’il peut imaginer.
Je n’ai rien fait moi. Je ne savais même pas que pendant toutes ces années, que Damoclès était suspendu au dessus de ma tête et celles de nos filles. Alors qu’il cesse ce monstre de nous harceler de ceci et de cela pour des raisons qui ne sont que dans sa tête enflée de pensées irraisonnables.
Je n’en puis plus.
Je le sens que je coule. Doucement. Inexorablement.
Je souffre tellement physiquement. Émotivement. J’essais à chaque jour de tenir le coup pour les filles. Pour ces créatures, qui ne demandent pas beaucoup. On a de la chance qu’elles ne soient pas des enfants roi. Et je les adore. Ce n’est pas pour rien que pour elles, j’ai resté. Pour elles, qui adorent leur père, que j’ai fais le sacrifice de ma vie de femme. Je ne regretterai jamais d’avoir agit pour leur bien et de les brimer au-delà de se qu’elles auraient payées de cette vie.
Si ce bourreau voyait combien cet homme aime ses filles. Il verrait combien que le criminel notoire qu’il perçoit en ce père, qu’il est bien loin de ce scénario qu’il s’imagine et qui fait en sorte qu’il nous poursuit dans son intimidation légale.
J’aimerais tellement pouvoir lui dire ma façon de le percevoir lui, qu’il serait surement étonné de ma vision envers sa suprême légitimité, lui qui dit agir au nom de la loi.
Mais de l’intimidation et du harcèlement demeurent les mêmes mots qu’importe le métier que tu fais. Et ce n’est pas parce que tu as le droit de parole pour un parti qui a gagné sa cause que tu as le droit de prendre le ‘coupable’ pour un chien et du poisson pourri.
Je suis épuisée. Mon cœur se fatigue maintenant.
Oui, il me faudra sérieusement penser à moi en 2012. J’ai voulu laisser ce ‘criminel’ prendre soins de sa mère parce qu’elle a perdu son mari en 2010. Et tout ce que cela a engendré de choses à faire, c’est vraiment fou. En plus de ses rendez-vous au médecin. Je l’ai laissé prendre soin de sa mère comme j’aimerais prendre soin de la mienne, elle qui n’est pas en ville. Alors, oui, j’ai fait en sorte de me reculer pour le bien de belle-maman.
Par contre là, je vieillie aussi, donc, il me faut voir un médecin. Surtout que je sens que ma fibromyalgie empire. Que je me fatigue encore plus. Que mon âme aussi est beaucoup plus perturbée par ce qui se passe. D’autant plus, que si nous avions de l’argent, nos filles n’auraient pas des cadeaux d’anniversaires et de Noel qu’après les fêtes.
La misère ce n’est pas que l’affaire des sans abri et de ceux qui ne se nourrissent pas. Nous on fait juste en sorte de ne pas accumuler les factures. Parce que sinon ce  serait un engrenage impossible à rattraper. On se nourrit sans acheter de filets mignons, si c’est ce que croit cet homme de ‘loi’. On ne boit pas, on ne fume pas, on ne se drogue pas et du restaurant c’est très rare. Justement, parce que les finances sont médiocres. À ses yeux, faudrait patauger dans les factures impayées pour qu’il croit que nous n’avons pas d’écus de cacher quelque part.
Nous sommes que des citoyens normalement responsables malgré les difficultés qui ne cessent de s’ajouter, faisant de nos vies un enfer.
Alors imaginer que l’on cacherait une fortune dans un bas de Noel est stupide! On accumule certaines dettes plus qu’on a d’argent. Les taxes foncières par exemples et de porter les mêmes vêtements usés au point que notre pauvreté est évidente. Pas un leurre. Seulement pour cet homme de loi, notre maison est une richesse. Pas un toit où on habite comme un loyer que l’on paye à chaque mois qui passe et qui  nous laisse découragés.
Vous savez ce que sont les prix des loyers ? Pire que ce que nous payons pour notre maison qui déjà demande des réparations et des exigences qui nous font peur. Et vendre, c’est impensable. Parce qu’elle a des problèmes qui baisseront le prix et qu’on en récoltera même pas de quoi payer cette redevance que cet homme de loi attend de nous.
Je suis à bout de résistance… C’est pourquoi que là j’ai besoin d’exprimer cette merde pour revenir sur un terrain plus neutre. Heureusement, d’ailleurs et j’espère que je ne vous aurai pas trop ennuyé avec ces problèmes de vie de famille.
Une vieille grosse laide avec ses jérémiades

Faut que j’aille. Ça commence à se lever et déjà je suis morte de fatigue. Cette belle fête hier a été fort sympathique. Sauf que ça m’a épuisée. Je vais aller me faire un café en vous remerciant de tout cœur de lire mes inepties émotionnelles. Cela fait du bien d’écrire ce que l’on ne peut dire. Ça vide un peu le surplus d’émotions qui font bouillonner l’âme et l’esprit et qui procure des mauvaises sensations à un corps malade et qui vieilli plus vite que la régularité humanitaire.

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

EXPOZINE


Pas besoin de trafiquer un titre. Celui-ci correspond de lui même pour les causes qu'il défend et sincèrement, je regrette d'avoir découvert l'article en ce dimanche 27 novembre dernier jour de cette exposition

Si Le salon du livre est pour les auteurs qui sont largement reconnus dans le domaine de l'écriture ou qu'ils ont eut la chance d'être découverts par l'un des éditeurs richissimes qui à pignon sur béton lors de cet événement littéraire, bien Expozine en est un autre, pour gens plus modestes et qui désirent ce faire connaitre d'une certaine manière sans que cela leur coûte la peau des fesses.
En lisant leur article dans cette presse populaire, bien en venant sur leur adresse du net, www.expozine.ca j'y ai eut le plaisir de m'apercevoir qu'il n'y a pas que les grands salons qui peuvent servir de tremplin pour un auteur indépendant qui désire se poindre dans l'horizon littéraire.
Certes cela n'est pas grandiose pour des regards un peu trop hautain, même si cela fait un petit velours d'être propulsé dans un univers aussi grand, sauf, que ce n'est qu'une minorité qui a accès, en ayant eut la possibilité d'être vue par des Grands qui daignent éviter les moins prolifiques.
Ainsi, cela peut donner la possibilité d'avoir une petite renommée qui fait vivre l'espoir des auteurs méconnus et moins mis à l'évidence.
C'est pourquoi j'ai eut un coup de coeur en découvrant ce lieu qui malheureusement, je ne peux visiter, trop tard il fut pour moi de m'y rendre.
Si j'en parle, c'est un peu pour mousser cette exposition en précisant qu'il a un vif succès. Car le dirigeant mentionnait qu'il a dû refuser plusieurs personnes à défaut de kiosques disponibles. Pensant sérieusement voir plus grand pour le 11ième salon.
Et qui sait, peut-être y serais-je pour vous faire connaitre mon envergure qui ne manque pas d'idioties et de style pour oser m'auto-dérisionner et faire face à la réalité précaire des gens de mon espèce qui désirent écrire sans savoir si un jour ils seront quelque peu reconnus dans un monde médiocrement ouvert sur la renommée facile sans s'ouvrir aux nouveautés marginales des lieux plus sobres et érigés vers une dignité plus simple que l'étouffement des allées bétonnées, quoique cela est quand même un agrément de plus à un pedigree d’une écrivaine en devenir.
La vieille grosse laide livresquement vôtre

Ainsi s’achève cet écart d’une expo plus expérimentale que médiatique, mais qui mérite honnêtement d’être encore plus connu qu’un léger article sur le sujet qu’un éditorial sur un salon du livre. Car tous les deux défendent la même cause, les nouveautés dans le domaine livresque et toutes formes défendues.

Krikri Ma Puce 
C.Labrèche