mardi 29 novembre 2011

Laissez-moi vous raconter


Au calme de l'univers imaginative, je parcoure un livre d'une série de plusieurs qui me passionne. Je me laisse couler dedans (encore une fois ) oubliant ce qui m'entoure et vivant au rythme fascinant de ces personnages de fictions tels des modèles d'époques révolues nous rappelant que le passé a aussi été un monde palpitant d'anecdotes et d'histoires ordinaires qui se croisaient dans le labyrinthe des personnalités diversifiées d'une famille aux ancêtres attachants à la descendance miraculée.

Je n'arrive pas à comprendre qu'un tel auteur n'est pas eut  autant de succès avec une histoire aussi formidable qui se déroule en plusieurs tomes relatant l'histoire québécoise depuis sa création à nos jours.
Sincèrement, à lire cette saga bien simple, ressemblant à une épopée Française qui m'a autant fascinée et me fascine encore pour la relire (Les gens de Mogador) je me dis que les québécois sont des fachistes envers sa propre race. Reniant leurs ancêtres pour se croire des américains qui renient tout ce qui est leur passé croyant ainsi mieux avancé au lieu de chercher à comprendre la bravoure de ceux qui jadis ce sont battus pour que nous survivions au travers leurs misères, C’est dérisoirement scandaleux.
Sans eux nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui. Ne jamais mépriser hier pour savoir mieux apprécier demain.
Sans eux, on n’aurait pas vaincu certaines habitudes. Et les reniés, c'est la pire insulte à offrir à notre génération mais surtout à ceux qui ont tant fait.
Je lis ces histoires et je m'émerveille de découvrir cette famille Tremblay, non pas du lac St-Jean comme il y en a tant là-bas. Mais une famille Trifluvienne qui parle de cette ville qui a grandit au fil des époques devenant le Trois-Rivières que nous connaissons.
Je ne les nommerai pas tous, toutefois ceux qui m'ont touchés sont Joseph, Roméo, Jeanne et en ce moment Carole. Je passe outre la coincé de religion tout en sachant combien la religion était sévère et omniprésente avant 1970.
Ce qui vaut le détour pour comprendre les grands-parents d'aujourd'hui, tout en voyant que plusieurs d'entre eux ont été à contre courant. Une si belle saga que je ne comprends pas l'insuccès de cet auteur.
Mario Bergeron, Trifluvien de coeur. Historien et romancier et ses livres le prouvent entièrement. Une véritable mine d’or en ce domaine bien particulier de ceux qui sont véritablement néophyte en la matière.
Je le recommande hardiment.
J'en suis passionnée.
Lisant ses histoires comme on déguste une bonne part de tartes aux pommes bien chaudes à saveur de cannelle et de cassonade. Buvant un bon café au lait savourant chacune des bouchées avec un plaisir sentencieux et une découverte sans faille.
Un délice de lecture qui parle de l'humain dans sa plus digne ferveur humaine.
Mon âme ne pouvait passer à coté d'un tel chef-d'oeuvre historique. Je me fonds dans ma lecture oubliant la réalité bien triste de cette vie qui me noie souvent dans le désagrément. Là, je me laisse couler sans remords avec un vice indéniable à aimer ces vies particulières aux enrichissements intenses de l'humanité dépendantes de l'amour des uns au coeur palpitant d'émotions multiples qui nous ressemblent profondément.
Je découvre avec une joie immense cette ville méconnue qu'est Trois-Rivières et qui mérite d'être découverte avec ces yeux là. Ces yeux d'un pur Trifluvien connaissant sa ville comme le fond de sa poche.
Une vieille grosse laide qui aime ces Tremblay

J'applaudis ce grand talent de Mario Bergeron. Et si un jour je puis avoir ses livres en sa totalité, parce que pour l'heure ils sont en ruptures d’existence ce qui est bien malheureux, je m'assure de le rencontrer pour me les faire tous dédicacés. Car un écrivain a le droit d'avoir des auteurs qu’il affectionne...
Et Mario Bergeron fait parti de cette liste au même titre que Marie Laberge.
Je lui souhaite de tout coeur que ses livres reprennent un parcours plus  honorable que l'oubli monstrueux dont ils sont l'objet. Franchement, je déplore ce manque d’intérêt car ses récits sont des plus merveilleux. Aux multiples facettes de l’écriture et de l’imagination humaine.
(si je puis en parler, c’est que je les empreinte à la bibliothèque)

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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