dimanche 20 novembre 2011

L’or maudit


Je rage de visualiser la noirceur des océans.
Je rage de ne pouvoir dénoncer la marée d’animaux morts aux rivages de l’insouciance humaine. Elle s’accentue au rythme de l’absence de la conscience émotive.
On irrespecte ce que la nature nos offre de plus merveilleux pour quelques poignées d’or sale. On se gave de la coulée visqueuse de ce capitalisme maladif riant à gorge déployée des meurtrissures qui s’amoncellent sur les rivages des cimetières marins.
On applaudit du voyage gluant des animaux qui disparaissent dans le creux de la misère noire fabriquée par l’homme.
On se gausse de cette massive destruction.
Je maudis ce monde pourri qui devrait être baigné dans cette marée jusqu’au coup jusqu’à ce que mort s’en suive.

Noire est la Marée.
Noir est l’or nouveau.
Noir sont la faune aquatique par la ruée du pétrole dans les océans du monde.
Le monde ne prend plus leçon des accidents de l’homme. Il s’en balance d’un revers de main galeuse de la gangrène maquillée au pétrole durcissant sous les couches invisibles de la destruction de l’humanité.
Personne ne voit.
Personne ne réalise l’imminence même du fait de la mort en devenir d’une terre qui bientôt n’aura plus rien à nous offrir pour l’avoir trop vidée de son sang.
Hier le pétrole. Aujourd’hui le gaz et demain ce sera quoi ? Jusqu’au jour où elle dira dans sa langue primaire que c’est assez.
Quand elle explosera ?
D’autant plus qu’elle le montre déjà. Mais personne ne veut voir. Personne ne veut faire face à la petitesse de l’homme qui se croit encore plus grand qu’un géant.
L’or noir détruit tout.
Cet or est l’épée destructrice de l’avarice capitaliste.
Dire que le Canada et les États-Unis veulent faire une route invisible, dissimulant ainsi davantage la tête de l’autruche pour ne pas s’apercevoir de l’erreur sous jacente qui se cachera dans ce tunnel qui régurgitera des kilomètres de sables bitumineux.
Encore du pétrole.
Toujours cette dégoulinante trainée qui de nos jours n’a plus besoin d’existée.
Il y a plus propre, l’électricité.
Moins nocif, l’essence au méthane par exemple.
Les éoliennes, qui dans des lieux assez loin ne brimeront pas la vie des personnes et c’est tellement magnifique. Tellement naturel et humainement vivable.
Non bien sûr, ne regardons pas ce qui se fait de mieux. Parce que nos chers gouvernements ne pourront rien soutirer de profits dans ces conditions.
La vieille grosse laide vous dit à demain


Voilà ce que j’avais à dénoncer dans cette voix du cœur. Un non retentissant devant l’absurde, l’aveuglément et la surdité de gens gouvernementaux qui ne veulent vraiment rien faire pour leur massepopulative.
L’égoïsme primaire se cache derrière les cravates civilisées. La générosité est un leurre. La créativité une déviation morale qui ne regarde que les artistes mal famés. Non pas des gens dictent sérieux qui se prennent pour les dieux de la nouvelle ère.

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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