samedi 26 novembre 2011

Nostalgie d'adolescence


Qui ne se souvient pas de s'être cru une star montante en chantant les chansons de leur adolescence avec à la main, une brosse en guide de micro et un miroir pour s’admirer en se produisant sur la scène minuscule d’un plancher de chambre ?
Qui n'a pas halluciner un rêve merveilleux d'être près de ses idoles quand ils se trémoussaient au son nasillard d'un frère Gibb et d'un autre frère baryton pour la simple grâce d'être adulé pendant un court instant et se venter d'avoir croisé la pince et le micro avec l'un des frère glorieux des Bee Gees ?
Suivant le rythme d’un ‘Staying alive’ dans une rue de Montréal avec le bonheur d’une bulle plafonnière qui se brimait à chaque intention extérieur qui nous ramenait cruellement dans ce présent inutile et briseur de rêve ?

Moi la première.
J'ai tellement chanté, dansé, crié, sachant chaque réplique au même moment, sans se leurrer de refrain, sans se perdre dans les foulées déhanchées du corps en s'imaginant d'être la Olivia de son magnifique John adoré qu’encore aujourd’hui une ‘tragedy’ se profile dans ce cœur d’hier qui ne veut pas mourir.
Mes idoles d'une adolescence perdue vivant dans une gangrène vieillissante qui se meuble dans la structure de l'or rampant. M’a fait secouer les âges accumulés depuis tout ce temps que où ils renaissent le temps d’une nouvelle affligeante.
Apprendre que l'un des frères Gibb est mourant, même si la vieillesse et la maladie ne pardonnent pas, fait nostalgique et tristesse au coeur d'une femme qui le temps d'un article, d'une  lecture affligeante, redevient ado pour se souvenir à la perfection de ces moments où dans une pièce aux miroirs, ce miroitaient les rêves les plus fous les plus percutants pour l'âme humaine.
Là je suis triste, à détailler le visage de Robin Gibb, et le voir si émacié de réaliser cruellement que sa fin est pour bientôt. Que le miracle, malgré toute la fortune, ne se produira pas.
Il ne reste que l'espoir de le savoir près de ceux qui l'aiment et qui lui procureront jusqu'à son dernier souffle l'amour dont il a le plus besoin.
Je suis confondue dans mes plus profonds sentiments d'une adolescente qui perd une partie de ses rêves et d'une femme qui perd une partie de son enfance.
Tout en sachant, que ces vieux souvenirs eux ne mourront pas tant et aussi longtemps que ceux de cet époque soient encore à respirer une nostalgie merveilleuse d'un rêve illusoire mais combien formateur d’une âme humaine.
Robin, que vos derniers moments, si la santé ne peut vous revenir, soient ceux qui vous emporteront, satisfait de votre vie passé et comblé par elle.
Une vieille grosse laide en manque de sa jeunesse

Ce sont mes dernières lettres qui se frappent l'une contre l'autre pour ce moment nostalgique d'une âme qui réalise encore combien le temps fuit sans rien offrir en compassion. Il vole, il tue, il détériore, se croyant le plus fort. Mais, il est le plus fort. On ne peut rien contre lui.
Non, je ne chercherai pas cette fois, à croire que ce dernier se récupère dans un espace dérisoire et mensonger.

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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