mercredi 16 novembre 2011

Bienvenu à l’industrie livresque


Le salon du livre de Montréal. (34ième édition)
Si je n’en parle pas on pensera que je passe une information annuelle que tout le monde attend avec fébrilité. Bon tout le monde, c’est vraiment extrême, mais je suis certaine que j’en aurais des commentaires désagréables si je passais outre.
Non que cela ne m’intéresse pas, seulement, pour moi ce n’est pas un vrai sujet d’actualité. Sauf, qu’il faut que je le fasse pour avoir la paix avec ma petite conscience qui me pousse à écrire ces lignes sans fondement.
Ne soyez pas surprit que je n’ajoute pas quelques petites lignes indisciplinées à la suite de cette démonstration livresque. Déjà je régurgite mes propos burlesque sur un salon du livre.

J’ai presque envie de fuir qu’en déplaise. Que dire de plus quand un salon du livre par son seul titre dit tout ? L’information complètement médiatisée se retrouve sur le net par la seule mention de son titre.
Et donner une opinion quelconque sur un tel sujet, me laisse  pantoise de désintérêt. Vraiment! Parler de livre et de l’abondance poissonnière qui se véhiculera dans cet espace bétonné m’indiffère. Ce qui me fait ironiquement sourire. Parce que si je réussis à publier ce détritus bien je n’aurai pas le choix d’y être l’année prochaine ou peut-être l’autre année d’après et là je serai fière comme un paon à me pavaner derrière une petite table à signer des autographies pour la renommée temporaire d’un livre remplies d’idioties.
Mais même là, je n’arrive pas à calmer mon ardeur refroidie par ces écrits crucifères envers un lieu que nombreux écrivains, auteurs et j’en passe affectionnent pour le seul plaisir de rendre justice à leurs lecteurs et lectrices d’avoir si gentillement acheté leur petit dernier et qu’on aura le courage de le laisser aller sans se faire taxer de parent indigne.
Ainsi donc, je me suis croisée tout en me fuyant parce qu’entre deux maux, j’ai abdiqué ma démangeaison pour un brin de bouquinerie grotesque.
Votre tendre vieille grosse laide vous embrasse.

Qu’à cela ne tienne, ma sanctification exaucée me voilà sur le chemin de ma liberté d’expressions jouissives. Je retourne à mes devoirs pour vous revenir après quelques rencontres de professeurs parents pour tenter de conclure cette journée de la veille en espérant commensurablement à  débuter à transcrire mes visions laxistes de ce jour du 17 novembre. Il serait temps. Je commence sérieusement à manquer de temps et demain je risque de ne pas en trouver en abondance.
Que c’est titanesque la vie.

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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