vendredi 18 novembre 2011

L’absurde à la croisée des chemins


J’hurle à l’ignominie. Ce n’est plus de l’outrance, mais du dégoût pur et simple envers une race d’humain pire que des animaux. Et là je ne parle pas de violence dans les pays arabes. Parce que trop souvent on se pette les bretelles d’une supériorité dégoulinante de fascisme xénophobique en se croyant mieux que les autres.
Je parle de chez nous là! Pas des voisins d’ailleurs dans le monde.
De  nos routes en construction.
Pas besoin d’aller si loin vous savez pour voir à l’œuvre la monstruosité humaine aux québécois de souches qui se croient plus civilisés que le plus des fanatiques de la planète.
A entendre et voir parler des atrocités aussi barbares, la preuve en est faite, que le québécois l’est encore plus. Tuer pour passer une route en construction, c’est plus que barbare, c’est démoniaque.
Je suis encore sous le choc, que l’électricité m’anime fortement en ce moment me faisant déclamer merveilleusement. Heureusement, parce que le sujet en lui-même l’est moins.

Ne pas parler de cette attitude déplorablement ridicule serait de garder le silence devant une violence muette qui dénote un manquement au bon sens de tout bon citoyen
Écoutant Infoman, (jeudi 17 novembre) une émission sarcastique et ironique sur l’actualité de la semaine, j’ai entendu parler d’une situation grotesque pour la première fois sur les signalisateurs  routiers et humains dans les chantiers de constructions des rues et des routes.
Franchement le scandale me sauta aux yeux comme un rat qui vous prend par surprise et vous effraye en vous mordant le mollet.
Le contexte est fort simple. Une route à double sens, une à droite et une autre à gauche se voit restreinte d’une voie n’en laissant qu’une de disponible. Pour pouvoir passer on y met des signalisateurs de routes, des hommes et des femmes pour faire le contrôle routier en laissant à intervalle régulier, un côté passé pour ensuite le prochain. Logique n’est-ce pas ?
Et en toute normalité vous allez attendre votre tour comme tout bon citoyen que vous êtes. Même si le mord vous vient aux dents, vous allez patienter et prendre votre envolée quand on vous le dictera n’est-ce pas ?
En tous les cas je l’espère. Sinon, je me demande de quelle race d’humain vous êtes si vous deviendrez ouvertement agressif au point de tuer une personne qui ne fait que son travail dans la mesure du possible dans un chantier de construction des routes.
Ces personnes qui avec un drapeau à la main, des dossards bien évidents, d’un jaune ou un orange à vous faire pleurer, vous donnent accès ou vous l’interdit lorsque la route ne peut être partagée dans les deux sens à la fois.
Mais là les atrocités s’accumulent. Devenant d’un métier tout simplement banal à un métier fortement dangereux. Imaginez vous à recevoir un café brûlant au visage simplement parce que vous avez en tant que signalisateur, retenu une voiture dans un sens, pour laisser passer l’autre côté. Faisant ceci régulièrement, alors que là, un impatient, un agressif, vous octroie son injure par un geste explicite et des termes vulgairement élogieux.

Pire, il vous arrache le doigt pour vous obligez à le laisser  passer. Dans l’affreux des cas, il vous tu en vous passant dessus. Complètement hallucinant comme réaction. C’est l’absurde dans le pire des parodies. On croirait entendre une plaisanterie de mauvais gout tellement que d’entendre et de voir cela nous semble dépasser la fiction.
Honnêtement je me demande où va le monde ? Ne plus avoir aucune patience. Que tout doit aller plus vite pour gagner une parcelle de nanoseconde comme si il en allait de votre vie.
La vieille grosse laide vous attend plus loin.

S’il vous plait, moi Krikri ma Puce vous implore.  Apprenez à vous contrôler. Respirez un grand bol d’air parfumé d’essence.  On ne peut pas agir comme bon nous semble juste parce que ça ne fait pas notre affaire. Tuer parce que vous attendez votre tour, c’est totalement excessif et inacceptable.  Calmez vos ardeurs d’hormones explosives. Écoutez de la musique. Lisez un livre.  De grâce, réagissez plus posément.
D’autant plus que vous pourriez en être la victime et que là, vous seriez surement le premier à geindre que c’est complètement absurde de réagir aussi stupidement. Réfléchissez avant de réagir. Il en va de votre condition de vie.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.