jeudi 17 novembre 2011

Coquille vide


Parfois, il faut avoir la vérité en face pour admette notre chute pour peut-être ensuite faire une ascendance vers le positif. Sauf, qu’il faut posséder suffisamment d’humilité pour y parvenir. Est-ce le cas du Parti Québécois ?

Enfin, une chance empruntée à l’univers intemporel.
Je viens vous galvauder une défaite monumentale. La descente d’un parti qui jadis suscitait une vive émotion. Elle grugeait une grande importance dans mon âme, parce que c’était le parti d’un chef qui avait soulevé une masse populative si haut, que nous avions failli devenir un peuple.
René Lévesque c’était l’HOMME de la situation et de ce parti.
Non, ce n’est pas de ce débordement dont je vais parler, pour l’avoir fait clairement dans une autre envolée et qui n’a plus besoin d’une dose plus massive de propos politiques.
En cet instant c’est du parti lui-même dont il est question. Un parti endormant, sans enthousiasme, manquant de tonus innovateurs. Constamment dans le passé sans s’arrêter qu’aujourd’hui c’est différent. Que les ancêtres sont décédés. Que certaines circonstances ne sont plus des notions gagnantes mais bien perdantes. Qu’il faut composer avec le présent effrayant et un futur qui reluit d’inquiétudes pour oser innover avec les atouts de son époque.
Alors oui le Parti Québécois est une coquille vide comme le dit si bien Victor Lévy Beaulieu. Seulement, je n’approuve pas ses raisons. Parce que pour moi, ce ne sont plus les mêmes causes qui me feraient me séparer du Canada. Mais bien celui qui est à la tête de ce pays et qui se fout totalement de ceux qui l’entoure. Mais ça c’est une autre histoire. Un autre débat qui suivra sous peu.
Le PQ n’est plus voilà tout.
Je ne croiserai jamais plus la feuille pour ce parti. Pauline Marois à beau être une femme, je m’en fous. Ce n’est pas une raison honorable pour être au pouvoir.
On a besoin d’un chef avec le cœur au bon endroit pas juste dans ses petits souliers qui valent une richesse en soie. Pas juste parader pour faire chic en se battant verbalement avec ses adversaires sans aucune réplique digne d’un vrai chef.
C’est un chef à la Jack Layton qu’il nous faut. Juste dommage que cet homme ne soit plus. Un homme qui m’inspirait politiquement parlant. Depuis René Lévesque il a été le seul à donner le vrai sens à la politique. Que ce n’est pas juste une question d’argent et de pouvoir irrévérencieux comme un Harper digne d’un bourreau ou terne comme une Marois.
Le Parti Québécois est mort d’un cancer irréversible. Ce cancer s’appelle l’ennui des vieux retraités qui s’enferment dans leur caucus pour se croire d’importance et se forme la magouille pour vieux rehausser les tremblements illicites des idées dépassées par un avenir qui les rattrape. La mort en droit.
La vieille grosse laide vous dit à une prochaine tentative.

Le succès de la réussite ?
Ne jamais croire que c’est facile pour tout le monde et juste difficile pour soi. La différence est qu’une minorité persévère dans l’espoir d’être entendu alors que la majorité baisse les bras au premier découragement, au premier petit obstacle sans réel teneur en poids minoritaire.
‘’ Maintenant ma vieille, à toi de jouer.’’
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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