lundi 14 novembre 2011

Le Réveil Collectif


Me voilà pour cette suite dans cette même journée à ressentir dans mes tripes un besoin de révolte. Pour quoi ou pour qui ? Je ne saurai pour l’instant répondre concrètement à cette question. Ce qui m’y amène c’est la facilité avec laquelle les dirigeants nous prennent pour des imbéciles.
Je ne sais pas mais en moi ça fait une étrange sensation que cela m’étouffe et m’horripile. Parce que moi aussi je me sens un tout petit pion, si minuscule que je suis certaine que vu de là haut on ne me voit pas et vous non plus, cela va de soi. Que l’on ne tente pas de m’écouter, même si près de ceux qui se disent nos alliés.
Je n’ose même pas imaginer comment peuvent ce sentir des peuples aux prises avec des problèmes plus graves que les nôtres. La Syrie par exemple… Bref, je me vois à déambuler dans ces couloirs au cœur de labyrinthe pour tenter à ma façon de décrire la forteresse de l’intouchable malgré leur propension à se dire proche de la masse populative. Balivernes mais comment le dire sans se faire médire ? Comment le proclamer sans se faire proclamer l’ignominie d’accuser sans preuve ?
J’aimerais un jour voir la tour de Babel faire sa marche arrière et que s’unissent tous les peuples en un seul. Je suis certaine que ce jour là, ce sera une magnifique victoire humaine et non politique. Parce que ce jour là, nous serons tous égaux.

Si le soleil se mire dans une marre brunâtre, les effluves elles, seront tout aussi puantes. Ce n’est pas en fleurissant les maux avec des termes poétiques que les mots changeront la teneur dramatique. Ce n’est pas en admettant la déficience et que la maquiller à outrance que cela changera quelque chose et encore moins cette innocente prose.
J’ai voulu ici par ce léger poème sans prétention, dénoncer certaines formes qui malgré toute la beauté des mots employés ne change en rien la réalité misérable que sont les gouverneurs qui nous gouvernent. Je dis gouverneurs, parce qu’en mon sens, c’est le terme plus approprié.
Ces derniers nous enlisent dans cette marre en nous faisant miroiter la beauté difforme d’une nation au beau fixe alors qu’elle baigne profondément dans la viscosité de son propre merdier.
Oui le peuple doit se soulever. Mais ce n’est pas en bombardant la ville de cocktail de mensonges destructeurs et d’affiches à teneur de fiel qu’on arrivera à un changement plus concret.
Il faut une bataille judicieuse, de virus et de pirates, non pas d’attentats à la bombe ou de sacrifier un peuple entier dans la mort véritable, mais bien, de déploiement féroces en termes d’écrits et de logiciels qui dénoncent la corruption dissimulé sous un iceberg de fausses représentations.
Il faut faire tomber la corruption et la vermine qui se disent agir pour notre bien.
Car la pointe de cet iceberg est d’une telle beauté, que la masse populative se croit à l’abri de l’exploitation et de la malversation politique. C’est si simple que même un enfant en abuse pour obtenir se qu’il désire. L’enfant roi surtout. Mais la politique agit plus subtilement. Elle donne une bonne part d’un gâteau sans goût et ensuite elle annonce une mesure qui fait mal à une grande majorité. Disant ensuite, mais… ‘’ Voyez ce que je vous ai offert au paravent, maintenant cessez de pleurnicher et laissez agir les grands comme nous l’entendons. ‘’
Je suis drastique ou diffamatoire pour certains, mais ce qu’il faut retenir, c’est que personne agit pour le bien de tous. Mais son propre bien, pour le pouvoir que nous en récoltons. Et tant qu’il en sera ainsi, il ne faut pas s’attendre à se que les événements changent. Ce sera juste, de changer un mal pour un autre.
Seulement, attention peuple naïf et sensible. Avant il faut découvrir avec justesse la personne qui prendra la relève dès que le lion tombant de sa royauté ne sera plus qu’une personne aussi ordinaire que nous. Il faut agir en toute équité, s’il ne faut pas être accusé des mêmes maux que notre prédécesseur. Et ceci, sans effusion de cents, (c’est le bon terme) et de propos diffamatoires. Sinon, tout cela n’aura servi à rien.
Il nous faut un mentor, qu’importe femme ou homme, mais qui respectera la mentalité de ce petit peuple sans se laisser pervertir par quiconque l’approchera pour revendiquer nos droits d’humains d’une même nation.
Cette personne devra être proche du peuple, qu’elle soit son égale et non pas son supérieur en toute condescendance. Sinon tout cela s’écroulera tel un magnifique château de sable. Il faut tous les atouts sans le mépris et l’arrogance envers sa population qui l’acclame.
Ces hommes et ces femmes, de toutes nationalités s’attendent de ce mentor qu’il soit un québécois à part entière, parlant un parfait français, tout en parlant l’anglais d’une aussi parfaite distinction. Qu’il ne rejette pas les siècles qui ont faits de ce peuple se qu’il est aujourd’hui. Parce que s’il veut être respecté, apprécié, il lui faudra énormément d’entregent pour rallier plusieurs nationalités en un seul. Sans dénigrer le Français, ni l’Anglais et ni la Première Nation. Tout en mesurant l’impact des autres nationalités qui elles aussi devront parler Français. Ceci est primordial. Ne jamais laisser mourir cette langue qui est l’une de nos ancêtres tout en prenant fortement en considération que sans l’anglais, notre Nation future n’ira nulle part.
S’il faut se séparer du Canada, ce n’est pas pour une langue, mais bien pour sauvegarder nos richesses qui sont dilapidés dans un Canada qui se fout très bien de ce que nous sommes.
Avant de poursuivre, j’ajouterai, qu’un peuple qui veut que parler Français va vers sa propre destruction. En ce XXIième siècle, ce n’est plus possible. Seulement il faut lui octroyer le même pouvoir, sinon elle mourra.
Finie la guerre linguistique que veut nous imposer un parti québécois désuet. Finie de nous imposer une demi-mesure par un parti libéral tout aussi bancal qu’un parti démocratique qui n’a pas su prendre sa place. Laissant de coté un nouveau parti qui en est qu’à ses premiers mots. Donc, dans l’impossibilité dans mesurer toute la teneur.
Il faut que la suprématie concède cette réalité pour cesser de maudire les Anglais qui n’ont rien à voir avec les Britanniques de jadis qui ont tenté de détruire un peuple Francophone. Si nous désirons avancer, il faut enterrer cette hache de guerre qui n’a plus aucun poids. Car en dénigrant les Anglais, nous causons notre propre destruction. À vouloir anéantir un peuple qui a le droit d’existence, nous agissons de la même manière que ces soldats des patriotiques lors de la volonté d’anéantir notre propre race.
D’autant plus, que nous ne sommes pas plus la première Nation que les Britanniques d’alors. Les Iroquois, les Montagnais, les Agniers (Mohawks) et toutes ces nations indiennes, qui aujourd’hui nous nommons les autochtones, bien, ce sont eux qui résidaient sur ces terres avant que Christophe Colomb et Jacques Cartier viennent découvrir ces nations et que la France décide de revendiquer le droit sur une terre qui n’était pas la sienne.
Cessez de revendiquer comme des enfants qui réclament des droits que nous avons tous le droit de réclamer. Il n’y a pas que les soit disant québécois de souche. Sinon, bien, donnez toutes vos terres aux autochtones. Après tout, ce sont eux les premiers vivants de ce pays qui est présent en ce moment.
Arrêtez de pleurer dans le giron de la justice pour clamer que ce n’est pas juste. Ce n’est juste pour personne. Il faut simplement désirer équilibrer la situation pour que tous, y trouve sont compte et ne désire plus décimer une nation au profit d’une autre.
C’est en tendant la main que l’on récolte le fruit de nos efforts. Ce n’est surtout pas par l’avarice du mépris que vous parviendrez à construire une nation forte et soudée.
Non je ne suis pas la personne qu’il vous faut. Si jamais cette idée vous passait par la tête vous en connaissez maintenant la réponse. Je ne possède pas tous les atouts en main pour y parvenir. Il faut une carapace solide et cet élément n’est pas un fait qui me caractérise. Et je ne parle ni l’anglais. Langue seconde essentielle pour communiquer avec le monde extérieur à ma petite patrie.
Toutefois, je peux parvenir à exaucer votre désir par la transmission de ce cri du cœur. Parce que je suis certaine que je ne suis pas la seule à penser ainsi. Et que plus nous serons nombreux plus cela aura un impact positif sur la création d’un parti qui aura les couilles pour aller de l’avant en relayant au bas de l’échelle ces partis qui ont peur de leur ombre.
Je viendrai à vous d’une manière peu orthodoxe. Sans que la religion soit un moteur à cette possibilité. Car nous savons tous, qu’au nom de la Religion, on peut anéantir plus qu’un peuple en l’assouvissant dans le dénigrement et le mépris de la femme. Ce que je déplore grandement.
Sans la femme l’humanité ne serait pas et la Terre serait qu’un amas de terre et d’eau qui ne serviraient à rien.
J’ajouterai pour conclure ce billet, que la religion n’a rien à voir avec la politique même si dans une mesure pondérée elle peut faire du bien. Ce n’est pas la religion elle-même qui est condamnable mais le fanatisme que nous pouvons créer par elle en s’octroyant un faux droit, celui de tuer son prochain et de détruire des peuples au nom de celle-ci. (plus loin d’ailleurs je parlerai d’un fait réel qui démontre la folie du fanatisme)
Ainsi vous me verrez apparaitre d’une manière, que vous jugerez l’apparence à défaut de l’être. Et malheureusement, encore aujourd’hui, l’humain est ainsi fait. Pourtant, vous découvrirez combien on peut se tromper juste en se fiant à l’apparence.
Encore une fois, la grosse vieille laide.

Maintenant je me dois encore une fois de m’en retourner. Je dois aller à mes occupations de mère. Même si ces lignes sont à retardement d’une journée déjà passé, en temps réel, elles le sont encore une fois, parce que les jours se suivent et se ressemblent dans bien des domaines. Et manger en est un.
Pas facile par contre d’écrire en décalé, je vous le dis. Surtout en reculant quelque peu dans le temps, et heureusement que cette idée m’est apparue dans mon esprit créatif au tout début, sinon je n’aurais pu le faire. C’est un travail intensif de reprendre derrière et de souligner quelques faits dans une perception différente tout en demeurant soi-même. Parce qu’il ne faut pas se contredire sauf si cela amène, que les gens ne sont pas idiots et qu’il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée ou encore, que parfois on peut avoir un dédoublement de perception sans anéantir l’une ou l’autre. Parce que dans la vie, rien n’est tout blanc ou tout noir. Qu’il y a une pléiades de nuances qui laissent percevoir judicieusement que l’on peut souvent marier deux idées distinctes et faire une excellente union.
Sur ce,  je vous abandonne, l’heure de la faim de cette journée a sonné et vivement que je vienne poursuivre cette rétrospective avant que je ne sois débordée et que je ne sois plus en mesure de faire une suite logique qui s’accordera avec ces journées en retard.
Ensuite, cela devra aller de soi, car ce sera fait sur le vif et non à retardement.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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