dimanche 23 mars 2014

Les Trois Grâces

Le billet qui suit, sera court mais je désirais exprimer comment je parviens à écrire et savoir si cela est idem pour les autres gens qui aiment écrire. Car pour moi, à part quelques exceptions, comme ce texte par exemple, j'écris comme cela vient et je laisse mon essence se déverser, coulant le fluide de ma pensée en mots concrets et précis.

Cependant, que me faut-il pour en arriver à cette extase où les mots pleuvent de mes doigts et viennent aboutir ainsi à formuler une pensée intense, propre et intègre?

Alors voilà, espérant que ce petit écart, écrit avant cette ouverture, vous plaise.



Pour écrire il faut de la motivation, un sujet et surtout de l'inspiration.

Tous vont de paire. Enfin, presque. Dès que l'un d'eux n'est pas, rien n'ira. On tournera en rond. On cherchera nos mots et le sens. En tous les cas, pour moi c'est ainsi. Je ne peux écrire sans ces trois facteurs fondamentaux.

Pour moi, quand j'ai le sujet et l'inspiration, la motivation viendra. Mais si j'ai la motivation et le sujet mais non l'inspiration, là j'ai un problème. Rien ne sortira. Je saturerai, je bifferai, je chercherai dans ma valise d'émotions, de ressentis et de mots justes, pour aboutir, et quasi avec certitude le vide me frappera de sa massue.

Et si j'ai l'inspiration et la motivation, sans sujet véritable, (un sujet quelconque sans intérêt ) je peinerai à écrire quelque chose de digne. Qui me ressemblera quoi! Et les mots manquerons de vigueurs, de mon style, ils sombreront dans l'étude de décortication et tout donnera la sensation d'être fade, sans personnalité.

Suite à venir... Parce que l'heure du dodo.... Et je me dois de respecter cela quand je sens que je manquerai de vigueur si j'insiste trop. Car je dors à petites doses et ces temps-ci, ce n'est pas facile. Alors il me faut être sage pour parvenir à être potable.

À bientôt...

De retour après un bon moment de repos et quelques petites modifications sans importances je dirai que le fond est totalement présent et je pense autant ce qui précède cette information sur le dodo. Heureusement, sinon tout serait bon pour la déchiqueteuse virtuelle et rien n'aurait été écrit sans que vous en sachiez quoi que ce soit.

Normal quand quelque chose n'existe pas, on n'en sait rien.

Là, je ne crois pas avoir autant à ajouter. Sinon je ferai que radoter et cela les gens déteste. Moi la première.

Les mots deviennent mous, sans envergure et tombent dans la platitude extrême. Donc je vais m'arrêter ici et dire que je n'avais pas grand chose à écrire et qu'enfin de compte, le sujet n'était pas au top et que la motivation retombée l'inspiration me faisant quelque peu défaut.

À moins de réaliser qu'en bout de ligne tout cela veut en dire davantage que des sottises écrites et que cela démontre clairement le véritable sujet, que d'allonger une idée pour le simple fait de vouloir faire un article plus étoffé que ce n'est pas forcément une excellente idée.

Il faut savoir s'arrêter à temps quand la cadence s'essouffle et que nous cherchons trop la forme de notre pensée dans des termes plus usuels et sans éclat.

Vous voyez où je désirais en venir avec ce thème?

Pour être honnête, la seconde partie, suite au dodo, bien elle m'est venue à l'esprit en sentant que j'écrivais peut-être pour ne rien dire si ce n'était que pour allonger une pensée sans trop de matière.

Et que là, mine de rien, cette notion est aussi véridique dans l'écrit que l'est le manque des trois sources essentielles de l'écriture. Parce que même si on a un excellent français, sans celles-ci on aboutira à rien.

Par contre, la plus importante est l'inspiration. Où notre imagination se surpasse toujours et nous étonne dans sa force de trouver le sens du billet et que la motivation s'active davantage propulsée par une énergie renouvelée.

Sincèrement, c'est ce qui m'arrive à ajouter encore et encore, en me disant que là il faut vraiment que je m'arrête. Parce que j'irai trop loin et que là, tout cela s'avéra aussi nul qu'un torchon.




Et je signe, Krikri Ma Puce dicte la grosse laide. Rien de plus à ajouter que la véridique sensation d'avoir tout dit et de m'être arrêtée à temps. Avant le revers de main. Avant le soupire d'exaspération. Avant de ne pas avoir terminer cette dernière ligne.

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