lundi 24 mars 2014

Cortextez-Moi

Le cortex en ébullition, la personne cherche une porte de sortie.

Ça surchauffe dans la boîte à penser.

Les synapses s'électrocutent d'elles-mêmes par trop d'informations massives à la fois.

Le visage de la victime se contracte par l'incompréhension qui s'active. Elle grimace. Les yeux eux tournent dans le vide à se concentrer, pardon, en tentant d'agir de la sorte.

Que dalle!

C'était perdu d'avance. Trop c'est comme pas assez, soit on végète ou soit on surnage. Tout se mélange tel un bol de riz en sauce qu'il faut rendre conforme. Tout se fige aussi.

Comment décortiquer la masse? Comment détecter un indice?

En plus que le tout provoque une migraine d'enfer. Tout est rigide. La souffrance est telle, qu'il faut de l'air. Qu'il faut de l'énergie autre que de vouloir se pourfendre les méninges.

La tête entre les mains, les larmes qui sillonnent le visage, la victime demande grâce.

LAISSEZ-MOI respirer! Hurle-t-elle dans le silence tranquille.

Soudain une image douce se pointe, un lac dans une nature propre. Dans une campagne éloignée. Enfin, pas trop. Où des oiseaux voltigent dans le ciel bleu. Où un bateau flotte au cœur de cette masse avec à son bord un homme canne de pêche à la main.

Tout est parfait. L'étau entre les deux oreilles se desserre. Le sourire revient sur le visage sans aucune trace de souffrance.

La paix. Enfin.

Sommes nous si crédule à cette naïveté? Ou demeurons-nous sur nos gardes?

Quand surgit un croassement misérable dans l'ouïe de la personne, qui lui fait drôlement comprendre, que rien n'est parfait. Cette corneille survolant son rêve imaginaire, brise la jouissance du moment.

Revenant à la charge tel un bélier, l'esprit ne désirant pas s'avouer vaincu. IL veut comprendre, tant pis pour la survie mentale de la victime. Qui se frotte alors les tempes de ses pouces et respire par petits coups.

Doucement ma jolie.

Il faut juste savoir quel élément prendre en premier pour alléger la recherche qui semble plus que compliqué. Un véritable cubique ou devoir d'algèbre en délire à prime abord. Si la victime est douée elle s'en sortira, sinon, elle bûchera en vain, et ragera de dégoût de tant d'inepties qui s'accumulent.

Les capacités moindres ne font pas le poids. Et ceci n'est pas un concours d'apesanteur. Elles se dévalorisent d'office à ne point trouver une marge de manœuvre pour s'offrir une trace de début pour soulager l'offense faite à son impuissance.

Elles abandonnent. Point bar.

Jusqu'à quand?



Une pointe de bon sens, un filet d'ineptie et une dose de réflexion et voilà un article concocté d'une manière étrange. Je ne dirai pas un chef-d'oeuvre, ni un flop. Juste, une idée qui s'ensuit et voilà, une douleur en moins entre les deux oreilles.


Moi tout simplement. Krikri Ma Puce.

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