jeudi 16 mai 2013

Sans Écho



Hey oui, encore une notice suicidaire. Toutefois, comme je reprends un peu de poil de la bête, bien, comme me l’on dit certaines personnes, ici c’est chez moi. Si on aime pas, on passe son chemin et on ne lit pas. Faut juste comprendre, que ce n’est pas parce que je parle de mes états d’émotions que je cherche un méchant coupable. Je m’exprime avec mes maux en lettres.

Prenez juste une grande respiration et quand les écrits me concernent, bien, ne plafonnez pas au point de croire que vous êtes le responsable. Que vous êtes un grand méchant loup, ou méchante louve! Ben quoi?

J’occulte mon moi intérieur qui me barbouille la déchéance émotive. La déchéance mentale aussi. Alors voyez-le dans le bon sens. Non pas pour vous pointer du doigt comme un vilain sans vergogne et émotion.




Je gesticule à outrance avec les mots pour inoculer ces immondices qui sillonnent mon jardin personnel de tempêtes silencieuses et d’audaces étouffées pour ne pas stimuler l’ignorance de ceux qui préfèrent le silence à la sollicitude.

Je balance mes doigts sur le clavier, chantant ainsi les touches d’une lettre à l’autre, effaçant, ajoutant, raturant, maudissant le débalancement des mots en têtes aux maux en alignés qui s’accumulent  tels des petits chiens sans colonne pour se soustraire de cette misère qui les obligent à devenir ce qu’ils ne désirent pas. Mais emprisonnés ils n’ont pas du tout le choix de s’afficher sans pudeur devant votre regard.

Ils aimeraient peut-être, parfois même, se cacher sous la couverture de l’anonymat pour ne point démontrer leur étendue au-delà de leurs convenances d’esprit, seulement, le chef en décide autrement. Qu’ils retirent leurs vêtements pour vous laisser percevoir la cruauté marquée sur la chair tendre de la personne qui ne veut plus se taire pour se dissimuler derrière une multitudes de pudeurs erronées.

Erronées? Oui, c’est la société qui semble vouloir décider de ce qui est bien et mal. De ce que l’on peut dire ou ne pas dire. Même les états d’âmes sont bannis. « Vas pleurer dans ta chambre la porte close, ce sera mieux. TU ne dérangeras personne, et tu ne feras pas honte à ceux de ta race. » Pour parler de notre entourage. Proche ou pas. Ainsi que la famille.

Remarquez que de notre temps la nudité de chair est moins scandaleuse que la nudité des émotions.  « Voyons, arrêtes, tu me fais honte. Cesse de gémir et reprends-toi. » Mais la chair en évidence, ça stimule les hormones, c’est cool, c’est bien. Alors que les larmes, les mots qui s’expriment, sont déstabilisateurs, que l’on préfère s’en moquer, ou en ignorer la prestance. Ainsi ça passera. N’est-ce pas ce que l’on croit encore de ceux qui dépriment ?  Que ça leur passera ?

Jusqu’au jour où ils commettent l’impair, pour dire….  « Pourquoi ne pas m’en avoir parlé avant ? »

Comme vous la pudeur du face à face est génératrice de honte. Qu’écrire est total. Lis-moi, si tu veux me comprendre. Parce qu’écouter, peu de gens parviennent à le faire sans toujours intervenir. Ou dire les bonnes remarques, les bonnes choses. Non pas accuser, diriger, persifler.

Pourquoi ne pas en avoir parlé avant ? C’est un leitmotiv cette phrase endimanchée
Cette question est meurtrière.

Comment vous expliquez la blessure qui engrosse l’hémorragie quand pour moi-même les mots ne s’affichent qu’en bravade ? Ne s’affichent qu’en démesurant la réalité ? Allant si loin, que les autres se sentent touchés, meurtries, blessés, anéantis, alors que c’est tout le contraire que l’on désire ? On veut se vider la purulence des maux. Se vider l’abcès des sens pour prendre une goulée de tendresse, de compréhension de… d’empathie.

Non! Pas de pitié. Y a rien de pire que la pitié. Dire, je t’écoute en toute simplicité, dis-moi les vraies affaires en prenant place sans faire sentir que le temps est compté, sans laisser paraître que la situation est déplaisante.

Tendre ses mains, ouvrir son âme à l’écoute de l’autre. Dis-moi vraiment ce qui ne va pas. Je sens que tu ne vas vraiment pas bien. Et je suis là pour toi. Vraiment là. Pas juste une minute dans un temps inondé d’occupations doubles qui déferlent à la course nous vidant d’énergie volontaire.

Pas qu’entre deux coups de fils.

Ne pensez pas, que les plus vieux n’ont pas besoin de réconfort.  Encore moins,  que les épreuves les ont momifiés au point qu’ils sont imperméables aux émotions.

Et je parle même pour moi. Cette sensation de laisser croire à l’indifférence. C’est bien la vie qui nous marque ainsi. Se taire pour laisser la paix en mirage. Se rendre absent pour éviter de laisser montrer toute la mer dans notre regard. Se faire indifférence, pour ne pas alourdir la peine d’autrui.

Voyez comme c’est hypocrite la vie. Sans cette hypocrisie, on serait tous morts d’overdose d’explications sans fin. Pourtant, nous mourrons avec au ventre, cette faim inassouvie.

Pouvoir s’aventurer sur le vidage d’émotions, d’explications et de peurs qui trahissent le sens propre de la sociabilité. Quand tout va bien, on se montre, on s’exclame, on s’extase, on a tant à dire. Alors que la souffrance, entraîne le retrait. La solitude.  On se recluse pour ne pas déranger.

Ainsi, viennent les textes empoisonnés. Les phrases incendiaires. Les termes blasphématoires. Non pour volontairement faire mal. Pour se libérer.

Mais pourquoi l’afficher ? Pour trouver écho à ce qui fait mal. Sans écho, c’est fou comme la blessure est encore plus mordante. Plus meurtrière. Et qui sait, avec les échos, on reste surement en vie plus longtemps que le silence aveugle des cahiers dissimulés sous un lit poussiéreux qui ne sera vu, qu’à la toute fin, sans retour sur les non-dits.



Ce jour c’est… La Grosse qui signe. Laide ou Belle ? Difficile à dire. Le poids n’est pas disparu, sauf qu’il est moins lourd.

mercredi 15 mai 2013

Concessionnaire d'Occasions


Vous en faîtes ce que vous voulez...


Concessionnaire d’occasions.

Le marchand a passé ce soir.

Il m’a demandé ce que serait mon souhait et je lui ai répondu, que n’étant pas riche, je pouvais qu’espérer un sourire. Même triste que je le prendrais. Que c’était mieux que rien. Que rien c’était le vide et qu’un sourire, aussi minime soit-il, était le début d’accepter que les nuages, peut-être faisaient place au ciel bleu qui pointait à l’horizon.

Ho! Ce n’était pas la panacée. Tout cela pouvait n’être qu’illusion parfaite. Un rêve dans un esprit aux paupières baissées qui s’imaginaient le meilleur au lieu du comble noir qui sillonnait le parcours de la solitude de son âme.

Parfois, fallait mieux croire l’illusion que vivre l’affreuse vérité. Il n’y a rien de pire que de vivre la médiocre réalité qui suinte l’esprit par ses magouilles nuisibles à la lame qui pointe la chair tendre de la sensibilité de l’être.

On a beau souvent parler de soi, à travers ces vers et ces sons qui jalonnent les feuilles, nous savons pertinemment que cela touche d’autres gens qui lisant se ferment les yeux et acquiescent de ces maux qui saignent leur lamentable réalité faignant le sourire en coin pour dissimuler la cruauté des faits.

Je vais bien ….Comme c’est réconfortant ce doux mensonge. Parfois à degré sans importance et d’autres à ouvertures des veines qui pisent la douleur et la souffrance qui enfin s’évaporent de la poigne d’enfer qui frappait sans relâche cette âme si torturée sans marque d’apparence.

Oui, je sais, se taire. Ne pas dire. Ne surtout  pas hurler.

Prière de ne pas déranger. Même moi. Il ne faut pas perturber les neurones de ceux que ça dérangeraient. Même moi. Je le dis. Je peux être victime et bourreau à la fois. Un pied sur l’un et un autre sur l’autre. Accuser et être l’intimidé/e.
Le veines vides de toutes sensations d’empathie pour simplement ignorer sa propre souffrance qui courent de l’âmes au cul qui se trémousse d’épuisement à force de vaines intentions aussi majestueuses et sincères qui s’écroulent aux supplices intérieures qui s’enfonce lamentablement dans le  néant de l’absence.

Tout cela pour dire, que cela pourrait être vous. Demain, le réveil pourrait vous étouffer de panique ou d’inquiétude et faire de vous le zombie du temps et du jour sans autre possibilités que d’ouvrir les yeux ou de fermer son âme aux portes de cette portion du temps que vous ne pouvez contrôler.

Ainsi, quand le concessionnaire d’occasions a passé, l’illusion que ce sourire pourrait me guérir m’a fait bondir pour lui acheter à gros prix cet aperçu d’un sourire, même triste. Le prix étant mon silence des blessures qui coulent en dedans, hémoragisant* mon surpoids. Où personne n’y verrait rien à relire. Croyant au conte sans forme, sans fondement.

J’aurai parlé inutilement.  Vainement. Parce que tout revient. Rien ne s’arrête. Absolument rien. Et c’est même pire ensuite. Disant que la corde au cou a bien meilleur goût que ces guerres perpétuelles qui ne cessent jamais. Se masquant hypocritement sur ces sourires dérisoires.

(*) Mot inventé

La grosse Laide

lundi 13 mai 2013

Bâillon

Je vais me taire.

Le silence de ma part sera de mise.

Je ne dirai plus rien.

On me veut parfaite. Et le seul moyen de l’être, c’est le silence. Me taire. Garder enterrer ce que sont les mots qui m’égorgent. Ce que sont les maux qui s’étalent.

C’est mon seul moyen d’expression, mais faut que je me taise.

Il est toujours préférable d’ignorer, de fermer les yeux, de faire comme si de rien n’était, que de voir l’âme torturée, le cœur blessé.

Je perçois celui des autres, et je vais à jamais me taire.

Je ne blesserai plus.

Pardonnez moi d’avoir exprimé ce qui dans mon être me blesse.

Mémoires Populatives se voit bâillonné.

Il en sera mieux ainsi.  Pour les autres.

Je suis désolée de vous avoir dérangé, dégoûté, excédé et surtout blessé.

La Grosse Laide 

Coeur en trempette


C’est le cœur en trempette
Sans son de trompette
Que je file sous la  couette
Au parfum de pet

Que je vous souhaite bonne journée
Ou bonne nuit commencée
Les paroles n’ayant plus de valeur
Les mots saignant à fond les douleurs
D’une âme aux maux
Qui s’exprime en eau

J’espère simplement que tout va bien
Même si en dedans le mal est mien
Je n’ai plus rien à dire
Même plus l’ombre d’un sourire.

dimanche 12 mai 2013

Le bonheur Une Éphéméride.


La question posée est…. Êtes-vous heureux?

Une connaissance que j’apprécie sur G+ a posé cette question, et toujours sur G+ une autre connaissance… «  Du moment que l'on a la santé. »

Ma réponse a été : « Je m’abstiens de répondre à cette question. Le bonheur n'est pas forcément dans une journée entière. Un doux moment dans une tempête. Une fleur dans la grisaille, un sourire dans la solitude. Un mot  sincère dans la tristesse.

Ensuite ? Cela dépend toujours du moral qui fabrique au fil des jours un équilibre varié. Parfois tout passe bien, même une gifle alors qu'une heure plus tard, une absence de sourire là où on l'a espéré, nous enfonce dans la morosité intérieure.

Le bonheur ? Qu'est-ce le bonheur ? Une illusion affective? Une illusion capitaliste ? Un rien dans un souffle de vie ?

On a souvent tendance à répondre, qu’il y a toujours pire que soi. Parfois on le dit avec sincérité. En total harmonie avec les mots écrits ou les paroles prononcées. Mais d’autres fois, on n’est pas sincère. Intérieurement la blessure qui ronge le cœur, nous fait ressentir que l’on a le droit de ne pas sentir heureux même si on est mieux que d’autres. Parce que sinon, ça revient à dire, que tu n’as pas le droit d’être malheureux.

Qu’on n’a pas le droit d’être dans un état de déprime qui s’allonge dans le temps. Frisant la dépression sans l’être véritablement.

On fait quoi quand en dedans ça saigne de purulence ? Que ça dégoûte abondamment  de vomissures nauséabondes ? Pourquoi faut-il se comparer à d’autres quand plus rien ne va en dedans de soi?



Comme si on n’avait pas le droit
D’avoir mal en dedans, là là! (se cognant la poitrine de l’index)
Dans ce cœur qui se serre
Dans cette âme en galère
Qui désire du réconfort
Alors qu’on lui dit mord,
Résiste, ça passera
Ça ne durera pas.

Qu’en savez-vous,  vous les experts
De cet enfer
Qui grouille de vermines
Dans notre intérieur en ruine ?

Oui qu’en savez-vous,  vous les parfaits?
Ce n’est pas parce que vous surmontez vos regrets
Que nous devons nous taire
Et faire
Comme si de rien n’était
Pour  complaire votre sourire niais

Le mal en dedans
Est un os grugé jusqu’au sang
La moelle en état dysfonctionnelle
Où aucune parcelle
Ne parvient à garder l’équilibre
Dans cet être qui vibre
D’envies, de désirs, de rêves enfouis
D’espérance, plongée dans l’oubli

Simplement,
Parce qu’en naissant
Déjà notre être était plongé
Dans cet état Inné
Et que de ce fait
Que jamais
Le bonheur serait
Une étoile au sommet
De Notre tête d’aversion
De ce monde d’abominations

Heureusement que j’ai eu maman
Et cinq enfants
Même si maintenant
Il n’y a plus rien de grand
Qui puisse m’offrir de la joie
Qui puisse me sourire d’émois

Je désirais seulement
Et sincèrement
Qu’on m’aime malgré mes erreurs
Mais il faut croire qu’encore, c’est l’heure
De l’ignorance
De la douce vengeance
Qui oubli les sacrifices
Malgré cette époque novice


Maman je suis désolée
De ne pas pouvoir être là
Je suis désolée
Que ce soit les autres avant toi
Désolée d’être si  peu fière
Pour affronter  cette guerre


Mais parfois on a besoin des siens
Pour sentir combien
On peut être aimé/e
Et non rejet/é
Au profit des autres qui reçoivent
Aux silences qui déçoivent


J’ai toujours laissé libre
Mais ça provoque le déséquilibre
Ça ne donne pas la notion
Des valeurs qui s’accrochent
Ça provoque l’abandon
De ceux qui nous sont proches


Pour une fois,
J’aurais aimée voir tous les miens
Pour une dernière fois
Je n’espèrerai plus jamais rien
Parce que ça fait trop mal en dedans
La vermine s’abreuve de mon sang

Demain ça ira mieux
Parfois
Le futur ça rend heureux
C’est le meilleur des choix
On évite de déranger
Et de trop pleurnicher

On garde le silence
Pour  éviter les drames en abondances
Pour éviter
De blesser
De peur de ne pas être compris
Et que ça tourne en total fouillis


Bonne fête des mères maman
J’espère que tu sais que je t’aime vraiment
Même si je ne te le montre pas autant
Autant que je le ressens en dedans.



Bonne fêtes des mamans et bonne journée à tous.


Donc le bonheur est relatif et illusion fugace. Ne jamais croire que sont les autres qui vous apporteront  toujours le bonheur sur un plateau. Tout en ayant le droit de vivre quelques instants avec ceux qui nous sont proches. Il faut savoir se faire plaisir soi-même pour surmonter chaque jour cet état de déprime qui gonfle un cœur en déroute. Qui fait exploser les larmes en rivières et qui fait gémir les lèvres en frissons de complaintes.

Remontons toujours à la surface. Qu’importe où est la rive. Nagez à votre rythme pour la rattraper avec courage et fierté. Et, même si vous coulez encore, nagez vers le haut et recommencez. Ne laissez jamais l’ennemi monstrueux vous avaler. Malgré vos chutes, vos déboires, vos forces qui semblent vous abandonner, ne lâchez pas prise. Persévérez. Toujours vous vous approcherez  du rivage. Là est le seul but de votre esprit. Vous aidez à vaincre, aussi bas vous serez. Fixez le rivage.

Le bonheur c’est ça. De voir la lueur qui brille après une chute. Un tunnel trop long. N’abandonnez jamais. Avancez dès que la surface se perçoit. Ne vous abandonnez jamais. Même si tout semble vous dire que vous n’êtes rien. Que vous n’êtes pas à la hauteur.

C’est vous qui croyez que vous n’êtes rien. Pour un silence, pour un rejet, pour toute raison qui vous blesse. Mais n’abandonnez JAMAIS.

Sourions… On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. C’est le seul espoir qui nous soit permis. Car notre sourire, pourrait redonner du courage à un cœur affaibli par le trop plein.



Une Grosse Laide qui vous dit à la prochaine 

samedi 11 mai 2013

NON à la fête de Mères

Je vais peut-être en faire grincer quelques dents, faire soulever des culs par cet écrit, mais sincèrement, il vient de la profondeur de ma pensée.

Ça fait des décennies que je vis cela, et je suis certaine que je ne suis pas la seule dans cette galère de capitalisme. 

Alors voici ce texte.... et tant pis si ça déplaît.





Je suis à nerf de peau. Je suis fracassée par cette fête qui n’en n’est pas une. Elle stresse les complications qu’elle provoque. Elle stimule les disputes et les culpabilités parce que personne ne peut se couper en quatre pour répondre aux souhaits et désirs de tout le monde.

C’est aberrant. J’ai mal partout. Encore pire que les jours précédents parce que cette fête m’agace. Ce n’est pas de la joie que j’en vis mais de la colère et de la souffrance. Une envie que ce temps soit déjà d’hier et que je souffle enfin la liberté sans plus rien maudire.

Une fête c’est sensée être amusant, vivre le plaisir. Alors qu’en vérité c’est simplement une panoplie de combles à remplir pour répondre aux exigences de cette fête. Pourtant. On n’a pas qu’une mère à fêter dans une seule journée. Voire fin de semaine.

Il y a les grands-mères, les belles-sœurs, nos mères et les mères de nos beaux-enfants. J’en oublie surement, mais déjà là, c’est plus qu’une mère. On fait comment ? Qui on sacrifie pour le plaisir de l’une ? Qui devra garder le silence pour faire comme si de rien n’était, parce qu’il ne faut pas faire de peine à personne ? Elle ? Vous ? Moi ?

Sans compter les jeunes que ça dérangent. Qui ne veulent pas être là parce que ça brime leur liberté. Eux qui n’ont que les fins de semaines pour s’amuser (passons, parce que ce serait long à démontrer le contraire) N’empêche que les mères doivent vivre ces crises, alors que c’est pour une fête qui est loin d’être amusante.

Pour le prix à payer pour recevoir une fleur, un bouquet, une boîte de chocolats, aussi bien s’en passer et tout le monde vivra tranquille sans se casser la tête à chercher comment gérer tout cela sans provoquer de tsunami familial.

On a qu’une mère, mais multiplier les présences par le nombre en surplus, ça fini par devenir un monstre à gérer qu’un plaisir en partage.

Je fais de la peine à ma mère,  ma belle-mère vit ça comme un énorme stress, et moi bien ça me rend malheureuse de voir que c’est si compliquer de faire plaisir à tout le monde. Je préfère ne pas vivre cette fête que de me sentir délaisser et rien de plus qu’un trou du cul parce que je n’ai pas plus envie de me déplacer pour deux trois heures, avec les complications  et les non-dits qui se cachent sous le lit pour revenir épuisée.

Polichinelle est plus intelligent que ceux qui ne veulent rien voir.

Je préconise la sincérité au lieu que de construire un bateau qui ne tiendra pas l’eau. Il coulera aussi vite qu’il a été monté, simplement, parce qu’il est entouré de failles dans ses entrailles.

Non à la fête des mères.

Parce qu’en plus, c’est sans compter, les mères que leurs enfants ne leur parlent pas. Les mères qui vivent un deuil quelconque (mari décédé, enfant décédé, même leur mère décédée). 

Et on veut me faire croire que l’on passe une agréable journée entourée de ceux que l’on aime ? Foutaise. Juste encore une journée de capitalisme sans véritable notion émotive qui entoure les familles qui vivement ça d’une manière bien compliquée et gonflée de stress et larmes.


La grosse laide qui vous salut.

La Communication...


Il le fallait. Je ne pouvais passer à côté de ce sujet. Pour moi c’est un comportement chronique, voir ces gens cou penché, c’est pathétique. Je parle de ces accrocs. Qui à force, courbe le dos. Ils ne peuvent plus s’en passer, c’est misérable. Telle une maladie incurable. Se rendent-ils comptent ces pauvres gens, que leurs gestes sont aberrants ? Réalisent-ils qu’Ils passent à côté des meilleurs instants de leur réalité ?

Je me devais, pour ne pas avoir de regrets. Alors le voici, même si vous ne me dites jamais merci.






Il fut une époque où la communication à distance ce résumait aux voyages des lettres et qu’il fallait être d’une patience d’ange pour attendre une éventuelle réponse. Pour ne pas dire dans certain cas, une hypothétique réponse. Parce qu’il n’était pas assuré d’en recevoir une. Si l’autre qui recevait ne voulait pas faire suite, c’était vivre dans une attente infernale et intenable.

Pour ceux qui partaient en guerre, les lettres n’arrivaient pas systématiquement en bout de piste. Pour les voyageurs, encore là fallait-il qu’il y est un suivit possible. Car ceux sur les mers, c’était alors des semaines, voire des mois d’attentes. Ou simplement jamais, sans que l’envoyeur n’apprenne pourquoi il n’a jamais eu de suivi.

Et si nous attendions une réponse dans les plus brefs délais, bien, tout risquait de foirer pour ce ‘bref’ délai rendu bien long. Interminable.

Les romanesques de cette époque, bien elles vivaient des moments d’agonie. Où surement qu’au bout du temps, tous les rêves s’écroulaient ou encore, étaient-elles trop innocentes pour comprendre que le manque, faisait que les hommes s’amusaient. D’autant plus qu’à cette époque, les hommes s’en donnaient à cœur joie, comme il se disait, joie dans les braies, alors que la naïve créature, espérait son prince charmant et qu’il en avait que pour elle.

Et un jour, le télégraphe arriva. Une découverte  étonnante. Fabuleuse. On pouvait s’envoyer des messages qui arrivaient très vite. Comparer à des semaines ou des mois d’attentes, quelques jours n’étaient rien. C’était presque miraculeux. Malgré que c’était vu comme l’appareil du diable.

Pour suivre avec le téléphone. Quelle belle invention! Même si je n’aime pas tellement parler dans ces appareils, pour dire que je ne suis pas du genre commère à passer mon temps sur ce mode de vie, bien il est très utile. Ça, je ne dirai jamais le contraire.

Ainsi donc, le temps d’attente, se mesure à la présence des autres aux endroits appelés pour pouvoir communiquer avec autrui sans avoir à se déplacer, sans avoir à attendre éternellement.

Arrive alors l’air du cellulaire, du téléphone portable. Que l’on traîne avec soi. Que l’on impose sa manière de vivre aux autres en se disputant avec eux s’ils ne répondent pas illico. Et le pire, c’est de voir des gens l’un à côté de l’autre, s’envoyer des SMS ou se parler au téléphone. Ahurissant.


(L'image n'est pas de moi)

Savent-ils simplement qu’ils ratent les meilleurs moments de leur vie en ne se regardant pas dans les yeux en se parlant ainsi ? Se rendent-ils comptent, qu’ils deviennent des mutants au cou baisser en perdant le vrai sens de la communication, voir le visage de l’autre quand on est tout près ?

Je ne dénigre pas le cellulaire/portable. Il a de son importance. Dans les urgences sur la route. À parler avec ceux qui nous sont chers quand on est loin. C’est comme le clavardage sur le net avec caméra ou pas.

Mais près de soi! N’est-ce pas l’extrême ? N’est-ce pas éviter d’avoir de bons et réels instants ensembles ?

 C’est que le pire, les gens ne se rendent pas compte, qu’ils sont devenus esclaves de leur jouet téléphonique. Ils ne cessent de répondre au téléphone lorsqu’ils sont avec d’autres gens. Non, mais, tu es avec moi, avec nous, ça ne peut pas attendre ? Fermes le quand tu es en présence de gens que tu dis affectionner, mais que tu délaisses constamment pour répondre à d’autres.

Si voici plus d’un siècle il était difficile de communiquer avec des gens hors notre domicile et notre voisinage, aujourd’hui,  il est devenu aberrant, qu’avec ceux qui sont tout près, on agit comme si ils n’avaient plus la moindre importance. Au profit d’un appareil esclavagiste qui fait perdre le vrai sens des autres.

En fait, c’est mon humble avis. Je n’en ai pas de ces appareils et je n’en veux pas. Et  ce n’est pas parce que je ne suis pas au fait de la technologie, parce que je prends ce médium-ci, l’ordinateur pour vous parler de ce sujet qui me tiens à cœur et m’horripile, quand en plein cœur d’un autobus, tu entends un total, ou une totale, inconnu/e, parler de sa vie privée comme si de rien n’était.

La pudeur  a perdue de son sens propre. Entre se montrer le nombril et parler de sa relation sexuelle au téléphone, il y a une marge. Si le premier est une forme d’identité, le second est purement et simplement déplacé.

Savoir se retenir est de l’égard envers soi-même. Du respect envers ta propre personne. Et bien sûr envers autrui.  Parce que, qu’est-ce qui ne te dit pas, qu’un autre avec son cellulaire, qui est aussi un appareil photo, un appareil pour faire des vidéos, n’est pas à te filmer à ton insu, juste parce que ce que tu dis est tellement croustillant, que peut-être une idée scabreuse se fait dans son esprit et que tu seras une jolie victime inconsciente de ne pas ’avoir été assez pudique pour avoir su se taire au bon moment ?

La communication c’est beau. C’est merveilleux. Faut-il tout de même s’en servir à bon escient. Pas n’importe comment juste parce que c’est là. Parce que tout le monde le fait. Non, pas tout le monde. Je sais ce que je n’en veux pas. Devenir un être d’indifférence au travers un outil qui prend trop de place. Non merci.

Ceux qui parlent avec ça en voiture, à vélo, à patin à roues, et j’en passe. Je n’ose même pas argumenter. Si ce n’est que pour dire, n’attendez pas qu’il soit trop tard, pour n’avoir jamais le temps de comprendre ce qui s’est passé.

Je préfère apporter mon appareil photographique que ce Cellulaire. Je ne suis pas une marchandise sans importance. Et quand je parle à quelqu’un,  j’aime bien le regarder dans les yeux… Avoir le plaisir de détailler son visage, son regard, suivre ses mouvements.

Allez, je vous abandonne à vos cellulaires/portables. Qui sait, vous m’avez peut-être lu à partir de lui, et là, bien je me dis, si vous êtes seul/e quelque part, pourquoi pas. Mais si vous êtes entouré de gens, cela aurait pu attendre. Cet article ne disparaîtra pas. Alors que les gens avec qui vous êtes, cela ne durera qu’un moment. Profitez-en donc. À votre retour, ces mots seront encore disponibles.



Au plaisir messieurs dames.

La P’tite Belle qui vous salut.

vendredi 10 mai 2013

À Lire jusqu'au bout...

Ceci n'est pas de moi, Mais je me dois de l'immortaliser. De l'afficher à perpétuité. Un texte qui ne laissera personne indifférent.



Un jour, alors que j'étais en première année du secondaire, j'ai vu un gars de ma classe marcher pour retourner chez lui après l'école. Il s’appelait Maurice. Il semblait transporter tous, mais vraiment tous ses livres. Je me suis dit :
- Qui peut bien ramener tous ses livres chez lui, un vendredi ? Il doit être idiot... !
J'avais un week-end très chargé avec mes amis. Donc, je haussai les épaules et continuai mon chemin. Tout en marchant, j'ai vu une bande de jeunes courir vers Maurice. Ils l'ont rejoint, lui ont fait tomber tous ses livres. Ils lui ont fait perdre l'équilibre et il est tombé dans la boue, perdant ses lunettes. Ces dernières sont tombées à environ 3 mètres de lui. Maurice s'est relevé tranquillement et j'ai pu voir la terrible tristesse dans ses yeux. J'ai senti mon coeur se serrer et j'avais un noeud dans la gorge.

J’ai donc couru le rejoindre. Il cherchait ses lunettes et j'ai vu une larme couler sur sa joue. J'ai ramassé ses lunettes et lui ai dit :
- Ces gars là sont vraiment des cons de la pire espèce. Ils devraient être punis pour ce qu'ils ont fait.

Il m'a regardé et m'a dit :
- Ah, merci !

Il avait un large sourire sur les lèvres. C'était un de ces sourires qui vous montrent de la gratitude sincère.

Je l'ai aidé à ramasser ses livres et je lui ai demandé où il habitait. Je me suis rendu compte qu'on habitait dans la même rue. Alors, je lui ai demandé pourquoi je ne l'avais jamais vu avant :
- C'est parce qu'avant j'allais dans une école privée.

Auparavant, je n'aurais jamais accepté de me compromettre avec quelqu'un qui fréquente l'école privée. Nous avons discuté sur tout le chemin du retour à la maison et j'ai transporté quelques uns de ses livres. Je me suis rendu compte qu'il était vraiment gentil. Je l'ai invité à venir jouer au foot avec mes amis le lendemain et il a accepté.

Nous avons donc passé le week-end ensemble. Plus j'apprenais à le connaître, plus je l'appréciais et mes amis aussi apprirent à l'aimer. Le lundi matin, sur le chemin de l'école, j'ai aperçu Maurice, encore une fois avec tous ses livres en main. Je l'ai rejoint et lui ai demandé :
- Wouah, tu vas te faire des super muscles à transporter tous tes livres comme ça chaque jour !
Il m'a souri et m'a donné la moitié de ses livres. Maurice et moi sommes devenu les meilleurs amis du monde.

Quelques années plus tard, nous avions terminé le secondaire et on planifiait nos études universitaires. Maurice, le plus fort de la classe, se dirigeait pour des études de médecine et moi, pour du sport-étude en football. Il était un de ceux qui s'étaient trouvés et affirmés pendant le secondaire. Il avait pris sa place et paraissait très bien. Il avait maintenant plus de rendez-vous que moi avec les filles. Elles l'aimaient et j’étais un peu jaloux !

Avant de se quitter, nous nous sommes tous retrouvés, élèves, enseignants et parents. Il avait préparé un petit discours mais il en était très nerveux. Je lui ai donné une tape d'encouragement dans le dos et lui ai dit :
- Hé, le grand, tu vas être parfait !

Il m'a regardé et m'a lancé un de ces regards (vraiment sincère) et m'a dit :
- Merci !

Il a commencé son discours, s'est arrêté pour éclaircir la voix puis a lancé :
- C'est un moment qui se prête bien pour remercier ceux qui vous ont aidé à passer au travers des moments difficiles : parents, professeurs etc. et plus particulièrement les amis. Je suis ici pour vous dire qu’être l'ami de quelqu'un, c'est lui donner le plus beau des cadeaux. Je vais vous raconter une histoire à ce sujet.

J'ai regardé Maurice avec stupéfaction lorsqu'il raconta la première journée où on s'était connu. Il avait planifié de se suicider ce week-end là. Il raconta qu'il avait vidé son casier pour éviter à sa mère d'avoir à le faire. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a souri :
- Merci de m'avoir sauvé ! Mon ami m'a protégé et empêché de faire une énorme bêtise !

Tout le monde est resté bouche bée lorsque Maurice, le gars le plus beau et le plus populaire de l'école, a raconté ses souvenirs les plus tristes. J'ai aperçu ses parents en train de me regarder avec ce même sourire de gratitude que Maurice avait. C'est à ce moment que j'ai réalisé toute la tristesse qu'il avait ce jour où l'on s'était rencontré. Ce n'était pas seulement à cause des jeunes voyous.

Ne sous-estimez jamais le pouvoir de vos actions. Avec un petit geste, vous pouvez changer l'existence de quelqu'un, pour le meilleur ou pour le pire. Les ami(e)s sont des anges qui nous remettent sur nos pieds lorsque nos ailes ont de la peine à se souvenir comment voler.
- Anonyme

jeudi 9 mai 2013

Homophobie NON!


Voilà, je l’ai fait. Comme les femmes voilées, je sors ma façon de penser sur les Homophobes. Je ne pouvais plus garder silence, sans passer pour l’une des leurs.

C’est impensable dans ma cage informatique qui  engrange toutes sortes d’informations qui s’accumulent sur le net et qui devient vite indigeste que je laisse une impression négative de moi. Au point, que souvent on doit prendre une pause de lecture pour avaler avec de bonne goulées d’air ces nuisances d’écritures qui faschisment* l’être humain en séquences de viandes à déchiquetées dès qu’une forme ne plait pas.

Je tolère ceux qui sont si drastiquement convaincus de leurs croyances pour ne pas me mettre à dos les personnes qui pensent différemment de mes idéaux. D’ailleurs dans le passé je l’avais déjà dénoncé. Mais depuis le temps, je m’étais refermée sur moi-même et ce sens-là, je tentais de ne pas trop encore en remettre. Seulement, agir scandaleusement envers des gens qui ne vous font rien, là ça dépasse l’outrage à l’humanité.

Je me déleste de mon inquiétude et vous écris en vous demandant, EXPLIQUEZ-MOI!



Je ne comprends pas l’Homophobie.

Je ne saisis pas ce que ça peut déranger que mon voisin préfère les hommes ou que ma voisine préfère les femmes.  (Omettant volontaire le phantasme de l’homme de se rincer l’œil dans les ébats de deux femmes ensemble. C’est une toute autre histoire)

Ça ferait quoi dans ma vie ? Dans votre vie ?

Ho! Parce qu’il est trop mignon et que je ne veux pas perdre un potentiel prétendant ? Ciel, Si il aime les hommes, vouloir le convaincre du contraire serait de perdre mon temps à lui courir après. Du coup ce serait moi la perdante pas lui. Et d’être frustrée pour ça, cela serait ne pas savoir lâcher prise et d’une stupidité, qu’en fait, je me sens bien intelligente à penser que je trouverai une personne qui me conviendrait mieux, qu’un homosexuel, aussi, gentil, agréable soit-il. Après tout, ça fait un excellent ami. Pas de drague.

On ne peut pas être amoureux de quelqu’un qui ne veut PAS de nous comme compagnon. Ce que je veux dire. C’est déjà perdu d’avance. Pourquoi s’obstiner ? Pourquoi haïr l’autre à cause de ça ? Cela ne changera rien. Il restera toujours un homme qui aime les hommes.

Pourquoi ?

Parce que comme dans votre cerveau, le signal chez lui est que sa préférence est là. INNÉE. Lui c’est l’homosexualité et vous l’hétérosexualité. Aucune compatibilité. S’obstiner, s’acharner à convaincre qu’il se trompe, c’est absurde.

SI tu aimes le brocoli, même si tu passes pour quelqu’un d’étrange, parce qu’il paraît qu’aimer des légumes de ce genre c’est bizarre,  tu vas arrêter d’en manger, juste pour ne pas qu’on te remarque ? J’espère bien que non!  Parce que tu es normale. Comme d’autres qui aiment manger du serpent. Comme du rat, du lièvre, du cheval, de l’orignal. Du poulet, du porc, des pigeons. Du bœuf et j’en passe. Ce ne fait pas de vous quelqu’un qui doit changer ses habitudes juste parce que ça dérange. Sinon, on devrait en tant que carnivore se cacher, parce que les végétariens vont nous assassiner !

Mais bref, je n’irai pas dans cette direction, car être végétarien est un choix, comme de se teindre les cheveux. Pas l’orientation Sexuelle. Vous en déplaise homophobes planétaires.

Alors que l’homosexualité c’est en nous dès notre conception comme le sexe que vous aurez.

Ciel, pourquoi chercher à mépriser ceux qui diffèrent de nous ? Font-ils si peur ? Comme Hitler avec les juifs? Comme les américains jadis avec les noirs ?

Faut-il absolument porter un regard aussi meurtrier sur l’homosexualité qui n’a rien à voir avec la pédophilie? Parce que la majorité de ces ignobles individus, ne sont pas homosexuels. Sauf s’ils s’en prennent à des garçons, et que là, ils assouvissent leur nature avec perversions.

Je ne sais comment expliquer davantage ce que je ressens devant l’ignobilité des homophobes. Ça me dépasse une telle attitude. Vouloir faire mal juste pour une orientation sexuelle. Vouloir mépriser, détruire, restreindre, alors qu’ils ne vous font rien à vous qui êtes hétérosexuel/elle. C’est aller contre l’humanité. Contre le sens propre de la conscience qui vous proclame différent des bêtes.

Tuer n’est pas une option. C’est ignoble dans sa totale machination. Mépriser aussi. Que vous n’aimiez pas les homosexuels/elles,  soit, c’est un droit. On déteste tous quelqu’un, quelque chose dans notre vie. Mais, je ne chercher pas à les éliminer. Ni à les mépriser. Je les ignore, tout bonnement. Simplement parce que ça ne rentre pas dans ma ligne de vie. D’agir envers l’humanité qui mérite d’être à notre égal.

Pour conclure, je dirai juste ceci. Et si c’était votre enfant, votre frère ou sœur, vous élimineriez cette être chère à votre cœur, juste parce qu’elle a une orientation sexuelle qui diffère de la vôtre ? Vraiment ? Aussi bien pas avoir d’enfant alors. Parce que vous risqueriez de faire un choix qui vous mettrait devant le fait accompli.

Et si, après tout, vous l’étiez sans vouloir vous l’avouer? C’est peut-être ça en vérité qui vous dérange dans votre fort intérieur. Détruire par les actes ceux et celles qui le sont, pour taire cette volonté propre en vous qui demande qu’à sortir de votre placard. Parce que la peur vous fait si peur, que le regard des autres vous blesserait  tellement. Vous en donnez alors au change, juste pour faire croire que vous n’en êtes pas. Pitoyable si c’est le cas. Avoir peur d’être authentique.

Je sais, ça fait cliché, pourtant, qu’est-ce qui peut bien amener des êtres à ne pas supporter cette différence-là, qui ne demande qu’à vivre leur vie tout en vous laissant en paix? Non, je ne comprends vraiment pas.

Il y a forcément un truc qui cloche. Parce que l’on ne peut pas être aussi fermé d’esprit.

Et ne me sortez pas, la religion. Pour moi ce n’est qu’une excuse pour sortir le diable qui sommeille en chacun de nous. Le Diable, en parlant du mal viscéral à être gratuitement méchant et sadique.


Si jamais vous voulez voir ce que jadis j’ai écrit…. Venezvoir ICI



Halte à l'Homophobie



Sur ces derniers mots, je vous salue et à la prochaine.

La Grosse Belle qui vous remercie.

Imparfaite ou RIEN


Voilà un barbouillis de neurones emmêlés. Qui s’éclatent de folie pour expulser la noircitude* des entrailles démolies. Je suis à moi seule, une fatalité. Une fin qui se déguise en survivante. Simplement, parce que quelque part, tout disparaît dans la lumière du jour. Offrant l’ineptie du drame comme une farce de vaudeville.

Je suis anéantie mais le masque parfait de l’habitude laisse paraître le sourire en souvenir. Rien ne semble percevoir la complexité de l’esprit qui se déchire à se sortir des impasses de la vie avec une corde au cou qui jamais ne serres, pas encore, jusqu’à la mort, laissant par contre, des traces indélébiles sur l’âme et le cœur.

Quand-on se croit rien, que l’on est convaincu d’être rien, rien ne peut parvenir à changer cet état de fait. Le RIEN est un absolu qui ne démord pas de sa cible ensanglanté. Par contre, la bataille ne s’arrête jamais. Ce qui m’essouffle, m’épuise, me rend vidée de toute volonté et énergie. En plus du reste qui n’est plus vraiment un secret pour personne.

Alors, voilà, une forme de vérité en moi qui se démarque négativement avec peut-être une lueur vacillante dans un tunnel à l’écho abasourdissant.


J’ai la trouille en héritage.
 J’ai la peur collé à mes gènes et j’en rage.
Comment expliquer l’histoire,
Quand de mémoire,
Tout me glisse entre les doigts
Tout se perd dans le faux droit ?

Quand on cessera de me vouloir parfaite
Peut-être que je ne vivrai plus ma vie comme une défaite
Je suis à moi seule une apocalypse  
Qui ne vit aucune éclipse.
J’ai fait des erreurs, soit.
Personne n’est à l’abri, même pas toi.


Dans ma mémoire c’est total grisaille
Mes neurones veulent quitter le bercail
Ce qui provoque  un état de pagaille
À la recherche d’une minime faille

Tous ces détails
Me semblent du braille
Pour l’heure, mes synapses déraillent
Vaille que vaille
C’est la chamaille
C’est alors l’heure des représailles
Qui ne méritent aucune médaille
Amorçant en douce son recul des rails
Pour amoindrir la chute de mes entrailles.


Je bouille
D’embrouilles
Tout se barbouille
Dans ma tête, tout gargouille
Mon cerveau est en vadrouille
Que j’en ai la trouille

Je meurs peu à peu
À petit feu
Je m’éteints et braille
De moi tu as fait, ta bataille

Je ne suis pas parfaite.

(*) mot inventé par moi.

Une Grosse Laide qui vous dit à la prochaine. Reviendra bien des jours meilleurs.

Bisous et merci de votre présence.

mercredi 8 mai 2013

Rien à dire



Poème en prose écrit l'année dernière 2 août 2012... Qui aujourd'hui, dans sa forme est à mon image. Le sujet n'est plus qu'un souvenir, mais la douleur est toujours aussi présente. La déchéance aussi. La pire. Jamais je n'en guérirai. Je serai toujours la face cachée de l'inutilité. 

J'ai toujours su que je ne valais rien. Malgré les efforts que je fais pour croire le contraire. Mais toujours, me revient au galop cette notion de moi qui ne me  flatte pas mais qui est juste.

Juste, parce que c'est la vérité. Je ne suis rien. Un atome futile qui se disloque dans l'immensité du néant. On est tous rien. Je ne serais pas dans l'engrenage et tout irait quand même comme si de rien n'était.

Alors le voici ce poème en prose.



RIEN À DIRE


Faire semblant
Semblant de rien
Rien à dire
Dire ce que j’ai sur le cœur
Coeur en souffrance
Souffrance de merde
Merde qu’est cette vie
Vie à chier
Chier des larmes
Larmes qui rigolent de moi
Moi qui veut en finir
Finir en poussière
Poussière que je suis
Suis le vide qui m’étreint
M’étreint le cœur et l’âme
L’âme en lambeaux
Lambeaux qu’est mon cœur
Coeur de pierre que tu es
Tu es cruel et sans pardon
Pardon que je t’offre encore
Encore rejetée tel un chien
Chien qui me mord l’espérance
L’espérance en déchéance
Déchéance de mon misérable moi
Moi qui crève ce soir
Soir où mon esprit monte
Monte l’enfer de ma chair
Chair en ébullition du manque
Manque de toi et de nous
Nous qui n’a plus de sens
Sens en overdose
Overdose de l’air misérable
Misérable qu’est cette ritournelle
Ritournelle que je ne sais qu’en faire…
Faire Semblant
Semblant de rien
Rien à dire
Dire……..

Krikri ma puce. Qui faisait une idiote prose.