dimanche 12 mai 2013

Le bonheur Une Éphéméride.


La question posée est…. Êtes-vous heureux?

Une connaissance que j’apprécie sur G+ a posé cette question, et toujours sur G+ une autre connaissance… «  Du moment que l'on a la santé. »

Ma réponse a été : « Je m’abstiens de répondre à cette question. Le bonheur n'est pas forcément dans une journée entière. Un doux moment dans une tempête. Une fleur dans la grisaille, un sourire dans la solitude. Un mot  sincère dans la tristesse.

Ensuite ? Cela dépend toujours du moral qui fabrique au fil des jours un équilibre varié. Parfois tout passe bien, même une gifle alors qu'une heure plus tard, une absence de sourire là où on l'a espéré, nous enfonce dans la morosité intérieure.

Le bonheur ? Qu'est-ce le bonheur ? Une illusion affective? Une illusion capitaliste ? Un rien dans un souffle de vie ?

On a souvent tendance à répondre, qu’il y a toujours pire que soi. Parfois on le dit avec sincérité. En total harmonie avec les mots écrits ou les paroles prononcées. Mais d’autres fois, on n’est pas sincère. Intérieurement la blessure qui ronge le cœur, nous fait ressentir que l’on a le droit de ne pas sentir heureux même si on est mieux que d’autres. Parce que sinon, ça revient à dire, que tu n’as pas le droit d’être malheureux.

Qu’on n’a pas le droit d’être dans un état de déprime qui s’allonge dans le temps. Frisant la dépression sans l’être véritablement.

On fait quoi quand en dedans ça saigne de purulence ? Que ça dégoûte abondamment  de vomissures nauséabondes ? Pourquoi faut-il se comparer à d’autres quand plus rien ne va en dedans de soi?



Comme si on n’avait pas le droit
D’avoir mal en dedans, là là! (se cognant la poitrine de l’index)
Dans ce cœur qui se serre
Dans cette âme en galère
Qui désire du réconfort
Alors qu’on lui dit mord,
Résiste, ça passera
Ça ne durera pas.

Qu’en savez-vous,  vous les experts
De cet enfer
Qui grouille de vermines
Dans notre intérieur en ruine ?

Oui qu’en savez-vous,  vous les parfaits?
Ce n’est pas parce que vous surmontez vos regrets
Que nous devons nous taire
Et faire
Comme si de rien n’était
Pour  complaire votre sourire niais

Le mal en dedans
Est un os grugé jusqu’au sang
La moelle en état dysfonctionnelle
Où aucune parcelle
Ne parvient à garder l’équilibre
Dans cet être qui vibre
D’envies, de désirs, de rêves enfouis
D’espérance, plongée dans l’oubli

Simplement,
Parce qu’en naissant
Déjà notre être était plongé
Dans cet état Inné
Et que de ce fait
Que jamais
Le bonheur serait
Une étoile au sommet
De Notre tête d’aversion
De ce monde d’abominations

Heureusement que j’ai eu maman
Et cinq enfants
Même si maintenant
Il n’y a plus rien de grand
Qui puisse m’offrir de la joie
Qui puisse me sourire d’émois

Je désirais seulement
Et sincèrement
Qu’on m’aime malgré mes erreurs
Mais il faut croire qu’encore, c’est l’heure
De l’ignorance
De la douce vengeance
Qui oubli les sacrifices
Malgré cette époque novice


Maman je suis désolée
De ne pas pouvoir être là
Je suis désolée
Que ce soit les autres avant toi
Désolée d’être si  peu fière
Pour affronter  cette guerre


Mais parfois on a besoin des siens
Pour sentir combien
On peut être aimé/e
Et non rejet/é
Au profit des autres qui reçoivent
Aux silences qui déçoivent


J’ai toujours laissé libre
Mais ça provoque le déséquilibre
Ça ne donne pas la notion
Des valeurs qui s’accrochent
Ça provoque l’abandon
De ceux qui nous sont proches


Pour une fois,
J’aurais aimée voir tous les miens
Pour une dernière fois
Je n’espèrerai plus jamais rien
Parce que ça fait trop mal en dedans
La vermine s’abreuve de mon sang

Demain ça ira mieux
Parfois
Le futur ça rend heureux
C’est le meilleur des choix
On évite de déranger
Et de trop pleurnicher

On garde le silence
Pour  éviter les drames en abondances
Pour éviter
De blesser
De peur de ne pas être compris
Et que ça tourne en total fouillis


Bonne fête des mères maman
J’espère que tu sais que je t’aime vraiment
Même si je ne te le montre pas autant
Autant que je le ressens en dedans.



Bonne fêtes des mamans et bonne journée à tous.


Donc le bonheur est relatif et illusion fugace. Ne jamais croire que sont les autres qui vous apporteront  toujours le bonheur sur un plateau. Tout en ayant le droit de vivre quelques instants avec ceux qui nous sont proches. Il faut savoir se faire plaisir soi-même pour surmonter chaque jour cet état de déprime qui gonfle un cœur en déroute. Qui fait exploser les larmes en rivières et qui fait gémir les lèvres en frissons de complaintes.

Remontons toujours à la surface. Qu’importe où est la rive. Nagez à votre rythme pour la rattraper avec courage et fierté. Et, même si vous coulez encore, nagez vers le haut et recommencez. Ne laissez jamais l’ennemi monstrueux vous avaler. Malgré vos chutes, vos déboires, vos forces qui semblent vous abandonner, ne lâchez pas prise. Persévérez. Toujours vous vous approcherez  du rivage. Là est le seul but de votre esprit. Vous aidez à vaincre, aussi bas vous serez. Fixez le rivage.

Le bonheur c’est ça. De voir la lueur qui brille après une chute. Un tunnel trop long. N’abandonnez jamais. Avancez dès que la surface se perçoit. Ne vous abandonnez jamais. Même si tout semble vous dire que vous n’êtes rien. Que vous n’êtes pas à la hauteur.

C’est vous qui croyez que vous n’êtes rien. Pour un silence, pour un rejet, pour toute raison qui vous blesse. Mais n’abandonnez JAMAIS.

Sourions… On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. C’est le seul espoir qui nous soit permis. Car notre sourire, pourrait redonner du courage à un cœur affaibli par le trop plein.



Une Grosse Laide qui vous dit à la prochaine 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.