La folie du savoir

Derrière son oeil de verre, à chercher l'impossible, le savant découvre la gloire en même temps que l'horreur. Il déploie alors sa supériorité en brandissant fièrement ces années de recherches à découvrir la petite bibite qui pourrait détruire l'homme dans son unique forme aussi banal, qu'un rhume.

Il déclare avec ce faux regard modeste, qu'il a trouvé la bête et qu'il faudra maintenant, trouver l'antidote.

Cela fait plus d’une semaine que j’y pense. Que je tourne dans ma petite caboche, dans tous les sens cette nouvelle qui aujourd’hui en ce vendredi 9 décembre je vous dénonce sans plus attendre.

Il en allait de mon devoir humanoïde envers vous tous humains de la terre. Et surement que vous en avez entendu parler dans tous les médias imaginable. Dans l’espoir que cela ne sera jamais.

Seulement, cet homme si instruit, déclare aussi bêtement, qu'il démontrera aussi comment il a fait pour en arriver à cette maladie qui deviendrait pire que le sida, pire que le cancer, pire de ce que l'humanité savait jusqu'à ce jour sinistre si elle venait à polluer l’air de ses microbes aussi simplement qu’un atchoum évacuer sans attention.

Que l'on en oublie les réalités morbides d'une vie plus proche de la notre.

Comme si le cirque de la vie, n'avait de cesse à déployer tous ces coeurs endurcis et mensongers qui font de cette terre un parc géant à l'abrutissement humanoïde.

Dans cette absurdité d'un savant, il sera démontrer aussi, combien certains d'entres eux sont fous à liés pour être enfermés sans jamais voir et surtout parler à qui que ce soi. Parce qu'en désirant expliquer sa supériorité, il expliquera aux terroristes bactériologistes de ce monde, comment  provoquer la fin par une bombe maladive.

Pas moins que cela.

Son miroir est-il assez petit pour ne pas voir que derrière sa victoire, combien il est si infâme dans cette divulgation de ce rhume mortel pour plus de la moitié de l'homme ?

Oui, belle victoire!

Réduire l'humanité à sa moitié, c'est de revenir en arrière et aussi pauvre d'esprit que la  folie des combats physiques.

Sauf bien sur, une élite qui sera épargnée. Dans laquelle il fera assurément partie, vacciné il sera immunisé contre ce rhume stupide, tueur d'hommes.

Je m'interroge du comment la folie peut prendre place dans l'esprit d'un savant, au point de détourner son intelligence pour la gloire de la reconnaissance humanitaire. Dans cet état d'esprit, rien de moins que les regards glacés d'effroi lui seront offerts en cadeau mortel, d'une anticipation délurée de sa découverte destructrice.

Ne désirant pas ouvrir son coeur sur l'énormité de son explication envers une future destruction de l'homme, juste parce qu'il désire davantage de gloire qu'il en a en ce moment.

C'est digne d'un scénario d'Hollywood. Sauf, que la pointe de l'iceberg est réellement véridique et que cette H5N1 n'est rien de moins qu'une réplique similairement désastreuse  d'une affreuse grippe espagnole qui avait décimé  des milliers de personnes au début du siècle dernier.

Cette folie en crée une autre. Celle de lancer sur la masse populative pauvre en tout, santé, argent,  esprit, et qu'ainsi on effacerait la faim sur des terres asséchées comme les cœurs de ces hommes aux regards meurtrier d’une gloire disproportionnée.

J'espère que jamais cette affreuse pensée qui vient de se former dans mon esprit torturé par la folie de cet homme, ne sera jamais une réalité dans un avenir plus ou moins proche.

La vieille grosse laide apeurée

Ne jamais vivre la mort par un simple rhume devenu mortel par l'absurdité d'un savant plus que fou. Aliéné dans sa bulle aux segments viraux de son raisonnement enflammé par des virus multiples qui déborde de crétinisme dans ses neurones engraissés au pouvoir délétère.

Oui, son disque dur est en danger cervical. Il faut absolument qu'il soit déconnecté et remit à neuf. Sinon, physiquement enfermé dans un cachot de plomb et de ciment sans lien avec l’extérieur de crainte qu’il communique son invention mortellement dévastatrice à un autre monstre du même gabarit.

Il en va de notre survie d’humains dépourvus de folie savantesque.

Krikri Ma Puce

(C.Labrèche)