lundi 5 décembre 2011

A votre tour de jouer


Fermez les yeux!
Concentrez-vous!
Vous la sentez là, au creux de votre ventre ?
Oui cette émotion qui doucement grimpe dans votre corps, brûlant le sang qui circule dans vos veines arguant avec délice que c’est le bon moment!

Mais le moment de quoi me direz-vous ?
De vous laissez aller à ce qui vous interpelle en cette seconde même où votre respiration s’accentue, où votre cœur bat plus vite, où dans la nuque et les épaules vous ressentez ce doux stress qui demande à s’exprimer qu’importe la manière dont vous allez exploser votre beauté intérieur et votre génie que vous dissimulez à grands coups de négation de peur de vous détruire l’orgueil du chemin parcouru depuis le jour où on a rit de vous.
Oui, depuis le jour où le mensonge semblait être votre avoir alors qu’en vérité vous n’étiez qu’aux balbutiements d’une quête glorifique de la part de vos parents et qui n’ont pu répondre à l’attente dont vous espériez.
Celle de l’émerveillement devant ce talent qui était vôtre et qui par ce simple regard d’indifférence, méprisant ainsi votre labeur si durement élaborée, vous voilà devenue médiocre avant même d’avoir reçu un petit sourire de complicité et de tendresse pour argumenter cet instant magique devenu le pire de votre petite vie.
Alors, en ce moment, la ressentez-vous à nouveau qui tente de vous imposer sa présence ? Ressentez-vous dans votre âme le besoin profond de jaillir de vous pour qu’enfin le plaisir si longtemps étouffé, s’exprime par cette manière qui vous appartient!
Est-ce le dessin ? Le chant ? Un certain sport ? La danse ? La musique ? Ou encore, comme moi, la facilité à aligner des mots qui se transforment en phrases existentielles ? Démontrant ainsi votre intensité que personne n’a pu découvrir jusqu’à maintenant, parce que la passion camoufler dans cette prison pragmatique vous retenait depuis des lustres à exploser en émerveillements lumineusement contagieux.
Non, ne laissez pas la noirceur des autres tuer votre personnalité passionnée. Laissez-lui le droit à l’existence, de vous émouvoir à nouveau. Elle vous remerciera en vous offrant encore plus que ce que vous croyez.
Pas nécessairement la gloire non. Mais cette belle satisfaction d’être vous et de vous appartenir entièrement. De vivre votre liberté d’expression.
Sinon, je vous le jure, la prison émotive deviendra votre demeure. Vous subirez la misère de la peur, de la noirceur, de la souffrance, de l’amertume, de la solitude et plus vous avancerez dans la vie, plus vous serez dure envers les autres.
Les jalousant inconsciemment d’être eux–mêmes alors que vous, vous vous aurez renfermé dans vos murs tempiennes reprochant méchamment leur manque de sacrifices, leurs manque de compassion alors que vous-même vous serez leur juge aux regards sévèrement endurcis ne voulant percevoir chez l’autre votre propre manque.
Personne n’est responsable de vos choix sacrificiels. Si ce n’est que vous. Car en vous emprisonnant vous-mêmes dans la cellule de votre esprit, vous avez retenu votre âme d’exprimer ouvertement ce qu’il en était de votre vous intérieur.
Allez! Abandonnez-vous aux bienfaits de vos besoins qui s’étouffent dans votre être, faisant de vous une créature difficile à vivre. Une créature qui se dit qu’elle a raté sa vie parce que tout le monde à fait ce qui lui plaisait, sauf vous.
Non! Plus maintenant.
Vous allez réagir à cet appel qui vous nargue les sens. Qui vous lance un cri au secours pour tenter une ultime foi de vous déposséder de ce qui n’est pas vous et de vous laisser prendre le courage qui en vérité n’est pas si loin que cela dans vos entrailles.
La douleur en est le cri.
L’immobilisme en est l’effet.
La peur en est la dévalorisation.
L’inaction, la volonté avortée à maintes reprises.
Oui, ressentez-la cette passion qui vous réveille.
Ressentez-la jusque dans votre tête.
Prenant possession entièrement de vos synapses, de vos neurones, désirant détruire vos métastases aux préjugés difformes de votre aveuglement interne  et qui vous chatouillent la guérison morale de vos maux mentalement malins à vous endormir l’esprit et vous faire croire que vous ne valez absolument rien.
NON!
Vous êtes une richesse.
Il vous faut juste écouter cette invitation dans vos sens qui vibrent à l’unisson dans toutes les parcelles de votre corps. Ne vous abandonnez pas encore une fois. Écoutez-vous. Frivolez-vous! Vous avez le droit de vous plaire et de vous complimentez non pas l’orgueil, car celui-ci vous a retenu en prison depuis tout ce temps, mais le cœur. Ainsi que l’âme.
Eux, ils ne vous ont jamais abandonnés.
C’est vous en rejetant les quelques apparitions plus ou moins prononcés, qui en les rejetant d’un revers de main agacé vous les avez fait fuir encore plus loin que la précédente fois.
OUI! Réjouissez-vous, vous avez votre ultime chance de pouvoir sortir de ce cocon merdique qui vous a sclérosé l’esprit et le corps.
Maintenant, c’est à vous de jouer.
La vieille grosse laide qui vous agace


Moi, j’espère avoir été le bon déclencheur dans votre écart de pensée qui vous a déstabilisé le temps d’un petit instant et qui vous ouvre à tout ce que vous avez ignoré jusqu’à ce jour.
Allez vous encore faire comme si de rien n’était ou allez-vous cette fois abdiquer à cet ultime appel qui vous stimule le sang, le cœur et l’âme ?
Ne détruisez pas ce qui est en vous. Fidélisez-vous.

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