dimanche 11 décembre 2011

Miroir! Miroir, dis-moi qui est la plus saine?


Ainsi débute-t-elle à votre dégustation visuelle et perceptive.

Guerre à ma virginité
J’ai subventionné ma raison
Aux délires de ma belle passion
Proclamant avec fracas et condescendance
Que pour moi ce serait la perte de mon absurde innocence


À l’amorce de ma majorité
J'ai brûlé alors les bougies
De ma santé mentale active
Plus vite qu'une formule un bancale
Sur la route de ma dérive émotive

Au croissement de ma folie
J'ai pervertie mon âme
Le temps que s'embrasent les flammes
M'octroyant l'éphémère illusion
De vivre en toute sage raison

Ainsi va la vie
Jusqu'au jour noir des bouleversements
Remontant à la surface, les fondements
De mon estomac frêle
Et les secousses de mon intestin grêle

Aux abords de la vieillesse illuminée
Le tout se déversa sur le triste sol
Aux effluves de phémérol
M'ouvrant la vue
De l'absurde vécu
Déployant l'odeur rat
Enfin mort en moi

Humer la paix retrouvée
Ainsi la passion avait-elle fermé mes yeux
Pour vivre ses désirs fallacieux
Offrant en ce jour le vrai sens de la liberté
Aux éclats tendrement endimanchés

La vieille grosse laide qui poétise encore.

Encore là, il y a du chemin à parcourir sur les sentiers abattus de la fuite émotive. Heureusement,  la sérénité pointe plus que celle d’un iceberg. Ce qui est une belle victoire sur l’être au lieu du paraitre mensonger.
Réalisant surtout, qu’au travers de cette plénitude il faut vivre de sa propre fidélité avant de l’offrir aux autres. Sinon, ce chemin est plus encombrés d’ornières que d’éclaircissements aux travers les branches blessantes et les feuillages touffus de notre parcours, nous dissimulant malencontreusement notre propre voie personnalisé.
À trop vouloir ressembler à son entourage, on devient un clown inconnu à son avenir et on réagit comme l’entend la populasse qui dénigre la différence tout en se proclamant différent de ceux qui les entourent. Simplement, que jalouser ceux qui semblent mieux que nous, c’est de ne pas reconnaitre notre pauvreté en distinction créatrice. Fulminant alors envers ceux qui ont l’audace de faire face à leur miroir.
Il faut cesser de dénigrer pour mieux s’apprécier. Mais trop souvent, on tente de se mouler aux formes abusives de la société pour ne pas faire trop de vagues. Ignorant que d’agir ainsi, on se détruit davantage. La soumission volontaire qui éloigne notre être véritable, détruira notre personnalité pour se maquiller d’un voile aux préjugés faussaires d’une défense illusoire aux audaces des plus courageux de la masse populative.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)

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