samedi 10 décembre 2011

Émotions du temps


En ce samedi 10 novembre 2011, un texte d’un blogueur a provoqué chez moi cette réaction positive pour exprimer à ma manière ce qu’il expliquait à sa façon. Juste dommage, que je ne pouvais réagir à son écrit, n’étant pas inscrite sur cette plateforme. Alors voici mon humble expression dans ce qui suit :
J'aime écrire avec ce que je ressens et j'avoue que parfois je me fais peur.
Ce que je publie aux regards de tous n'est pas d'une violence intense. Je n’ose pas. Craignant d’être jugée avant même d’être connue. Je ne veux pas que ce point culminant devienne une marque de commerce à mon encontre. J’ai trop à exprimer pour que nous percevions de moi que cette déviation.

Ainsi dans d'autres pièces de mon talent décris vain, je cherche à les marier avec des moments plus atténués, démontrant  que l'émotion se démarque dans l'art que nous exploitons d’une forme qui s’exprime d’elle-même. Me déclarant que nous sommes leur intermédiaire pour s’expliquer au-delà de l’expression.
Donc, aux émotions de l'heure, nous accoucherons de beautés ou d'horreurs selon nos états d'âmes du moment. Poésie ou autre. Ce qui en fait, n'a pas vraiment d'importance. Ce qui en a, est le désir fulgurant de vouloir noircir sur clavier ou sur papier la teneur de nos ressentis en un déferlement de mots qui s'accouplent aux autres pour exprimer le plus clairement possible, l'intensité de nos réactions devant la cause d’une quelconque provocation.
Se qui déclenchera une compréhension d’elle au contraire de notre volonté à la camoufler derrière un rideau de fausses excuses jubilatoires pour ne pas vraiment faire face au miroir de notre soi intérieur.
Le vécu et, du comment cela s'accorde, nous pondrons des oeufs frais ou des oeufs durs, mais l'art poulesque en son entier décrira dans une verve livresque ou proprement littéraire, ce que nous avons ardemment ressentis parvenant à faire sortir de l’ombre les pièces d’un miroir brisé.
Tout ce que nous apprenons au fil des années qui s'accrochent à notre involontaire vieillesse, est que la vie nous amène comme bon lui semble dans des sentiers parfois magnifiques, qui nous éblouit d'émerveillement, passant des belles années dans un bonheur grotesque et souvent, nous plonge dans un malheur bêtement tragique qui font de nous dans son ensemble, l'être que nous seront aux fins d'une jeunesse qui fuit.
Loin alors de notre innocence d'une majorité vainement vantarde, car lorsqu'arrivée elle nous explose la réalité de cette victoire, qui malheureusement démontrera qu'être majoritaire, cela comporte des faits qu'étant minoritaire ne se démarquaient pas.
Ainsi, nous apprenons de la vie, la valeur de la bêtise, la richesse de la stupidité, la gloire de la perfidie pour parvenir ensuite à se tenir en équilibre pour tenter de garder le cap de la stabilité de notre âme et notre coeur au travers ce marasme d'émotions noires qui envahiront malheureusement notre être.
C'est là, que nous découvrirons l'urgence d'un choix véritable à toutes ces années d'insouciances devant la folie de ce monde. Et ce choix, sera de savoir si nous parvenons à sauvegarder notre humanité ou si nous suivons la bestialité humanitaire qui se démarque scandaleusement par l'horreur que nous visionnons par tous les médias possibles.
Et là, nous parviendrons au travers ces provocations extérieurs et de nos vécus douloureux, à se donner une carapace de bonté et une armure de générosité pour ne pas nous même sombrer dans la noirceur de la débilité humaine et que nous agirons pour le bien d'autrui.
Tenons-nous en équilibre et nous sauverons notre âme de la rage sanglante qui nous interpelle au déni de toutes humanités.
Il est si facile de sombrer.
Mais se relever demande des efforts personnels pour aller de l'avant et braver nos tempêtes intérieures. Car écarter le destructeur de l’âme est aussi pénible que de désirer cesser de boucaner telle une cheminée mobile.
Saurons-nous y faire face pour ensuite partager avec la masse populative cette lumière qui nous éveille à la bonté et la générosité envers l'humanité qui se détériore à coût de poignards sanglants et de lames tranchantes ? Sans omettre l'horreur qui se pointe, des bombes aux bactéries et virus destructeurs pour décimer une population entière ?
Une vieille grosse laide qui s'exprime


C'est ainsi qu'intérieurement, nos guerres propres se propagent dans nos écrits, pour évacuer cette monstruosité de l'âme et ainsi, laisser pénétrer la lumière d'un avenir possible. Offrant le bonheur ultime de s’être proprement compris au détriment de l’absurde qui cherchait sournoisement à gagner du terrain par la latitude de notre tolérance à tout tolérer étouffant le cri d’étouffement qui surgissait de notre cri d’âme.

Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)

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