dimanche 18 décembre 2011

Envolée Lumineuse


En ce dimanche 18 décembre, une semaine avant Noël, J'avais jusqu’à récemment perdu toute envie de délibérer en termes défroqués parce que mon esprit vagabondait dans l'univers du pessimisme. Il imaginait sans fin la nauséeuse possibilité qui le confine au pire, parce que depuis le temps qui s'écoule en année, venait que plus rien ne semblait vouloir surgir du néant mutisme qui tuait toute velléité de croire en l’avenir.
Aujourd’hui par contre, nous en sommes à une différence telle, que l’espoir à surgit du tréfonds de la vase épaisse qui se nourrissait de notre état dépressif.
À force de nager dans la merde ludique de l'oppresseur qui nous presse tel un citron vide de toutes substances, allant jusqu'à écraser le peu de zeste qu'il nous reste, nous en sommes venus à jeter ce toit infesté de vers aux décombres de la faillite humanitaire.
À force de se faire chanter les menaces pour effrayer le peu de paix cervicale que nous possédons, voilà que nous allons mourir de cette mort qui éloignera cette fin de notre répertoire.
Nous voguerons vers un avenir différent allégeant la noirceur en devenir à de plus de nuances en gris. Ainsi pourrons-nous croire, que l'appel à l'aide par l'espoir n'était pas vain.
Je serai menteuse de dire que tout cela indifférence mon sous sol d'émotions. Celles que nous gardons loin du grenier de notre mémoire pour ne pas se lamenter sur ce qui ne peut être sauvé. Pour garder le rez-de-chaussée en équilibre ayant au coeur le bonheur de nos filles.
L'erreur est humaine et dans tout cela, il n'y a pas qu'un fautif. Seul un, paye parce que trop fragile et confiant en l'humanité alors que les autres trop imbus d'un pouvoir qui éloigne véritablement la cause dont ils en sont les pourvoyeurs, fait en sorte que le plus faible paye pour tous les autres faussaires.
Je ne serais nullement étonné qu'un jour tout cela s'écroule en découvrant combien la magouille se dissimule derrière une image chaleureuse et mensongèrement altruiste. Certes, se ne sont pas tous. Il n'y a pas que des fruits pourris dans ce panier de bonnes causes qui dissimulent les effluves nocives des bandits au pouvoir d'un charisme hypocrite. Seulement, ceux qui gardent les yeux fermés pour ne pas voir, seront aussi accusés de complicité.
Tout cela par contre, tout ce que nous subissons d'extorsions est là pour nous faire encore plus peur. Tentant tel le chat qui croit tenir sa proie, repousse la pauvre petite souris au mur. Sauf que le chat, ne se doute pas encore, que derrière la souris se dissimule un trou pour la sauver. Et ce trou, sera le début de la fin, d'une étape qui nous soulagera de tous ces maux qui causent notre souffrance mentale et morale.
Fini ce temps!
Même si cela coûte en souvenirs. Ceci n’est plus un ultime besoin.
Mais, ce que j'ai clairement compris hier, image qui chevauchait sans cesse dans mon esprit trouble, me faisant me lamenter tel un diable dans l'eau bénite, à fini par faire surgir la lumière au bout du tunnel. Et cette lumière, salvatrice, telle une réponse attendue dans une prière muette dans un esprit trouble, est la solution pour parvenir à sortir de ce trou noir de ce merdier qui nous étouffe le positivisme.
Là, on pourrait voir la beauté du lointain qui brille dans ce ciel encore noir, mais moins menaçant qu'il ne l'était encore la veille. Le soleil s'amorce. Cette lumière point au bout de ce long tunnel.
Enfin!
Et je suis certaine, que c'est ce Dieu juste et bon qui répond à notre détresse et cette impasse qui nous semblait insoluble. Maintenant, faut garder dans la nôtre cette main qui nous guide vers la bonne voie.
Ne jamais abandonner.
Le suicidaire ne peut pas voir ce qu’il a manqué au bout de la noirceur, comme lumière salvatrice. Parce qu’il n’est plus. Mais celui qui malgré les épreuves, malgré le désir d’en finir, malgré la route semée d’embuches souvent à l’apparence insurmontable, trouve un jour un sentier qui cette fois sera le bon.
Lentement alors il avancera, avec la crainte oui, la crainte d’un leurre. Par contre, à force de se pousser à poursuivre, il découvrira au bout que le pire est derrière. Parce que quelque par, revient le beau temps.
Les tempêtes ne demeurent jamais. Il faut juste savoir malgré le désespoir, le manque de confiance, la peur au creux des entrailles et le regard des autres, se dire, que tout cela aura un jour une fin. Que même si on perd du matériel, si les gens qui nous entourent nous aiment toujours ou nous abandonnent pas, on aura rien perdu d’essentiel.
Et ce qui est le plus beau, c’est de savoir pardonner mais aussi, savoir garder au passer les erreurs des hommes. De regarder devant pour l’avenir de ceux que nous aimons et apprécions. Sinon, le cœur se nourrit de frustrations, de colère, de misère et tout cela, mène à la réclusion de l’âme et la solitude de l’esprit.
Si on veut être pardonné, il faut simplement savoir pardonner à son tour et avec sincérité.
Je dirai pour terminer cette pensée élargie par la paix de l’âme, Merci à tous ceux qui de près ou de loin on su nous accorder du soutien, de l’aide, de l’amitié, même ceux et celles qui ne connaissant pas le fond de l’histoire, étaient là.
Ce qui a fait beaucoup de bien.

Joyeux Noël et Bonne et Heureuse Année 2012.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)

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