lundi 16 janvier 2012

Profilage


Les préjugés abondent dans notre société séculièrement sécuritaire. Les remarques racistes font rage malgré notre attitude de plus en plus politiquement correcte envers les gens de différentes couleurs de peau de la nôtre. Ici, accentuant le verbe sur LA NÔTRE tout allant du point de vue de la personne qui lira cet article. Pas que du point de vue du blanc. Quoique le sujet se démarque par l’attitude blanchâtre du service policier.

Les préjugés sont là depuis la nuit des temps. Depuis Caïn envers Abel on verra que la jalousie du premier envers le second à réveiller le sens inné de la diffamation raciale malgré notre propre descendance. Simplement, parce que déjà là, le germe évoluait dans l’esprit pour médire sur quiconque différait de nous. Remettant à la ressemblance d’un comportement à un parent quelconque, mais pas nous-mêmes, pour ne pas se nuire personnellement.

Abel étant différent de Caïn, celui-ci brima la vie d’Abel pour accroître son pouvoir qu’il ne pouvait totalement posséder en sa présence. Enfin, était-ce se qu’il croyait. Se fichant de la vertu, de la générosité, et de tout ce qui en découlait.

Et le monde avança dans l’universalité des vies, tout en gardant en son sein la démesure des préjugés malsains qui détruisent l’être à défaut de parvenir à dénicher le bon côté de toute personne. Depuis, le racisme à fait rage dans le cœur de chacun d’entre eux, jusqu’à nous.

Il ne faut donc pas s’étonner, qu’encore aujourd’hui on en parle et qu’on en crache les méfaits et les explosions d’énoncés et d’attitudes les plus outrageants que calomnieux. Meurtrissant un peuple au-delà du supportable, au-delà du respect des hommes.

Travailler comme un nègre, pour moi à toujours été la pire insulte. À tort pour ma figure de blanche neige qui espère avoir la bonne conscience de comprendre l’enjeu du racisme ? Peut-être, sauf que là, ça va plus loin.

Ce proverbe, remonte à plus loin que l’esclavage des africains, enlever comme des singes sur un continent qui n’étaient pas celui des blancs mais qu’ils ont fait comme si c’était le cas. Et qu’ils en ont abusé outrageusement, autant hommes, que femmes et enfants, les flagellant sans aucun remord pour les faire obéir à leurs exigences plus ou moins moraux.

 Les blancs d’alors se prenant pour des Dieux invincibles, à l’image du Dieu Créateur de l’homme. Alors que Jésus n’était pas un blanc Américain et que la grande masse Chrétienne affectionnait particulièrement et affectionne toujours. Le priant en église pour la gloire de Dieu.

Tout un paradoxe n’est-ce pas ? Si loin de la parole de ce Jésus qu’ils appellent dans leurs églises surenchéris de superlatifs mensongers dès qu’ils ont quitté leur lieu soit disant saint.

Pour les blancs, en général, se sont les autres qui sont racistes. Pas eux. Ils ont comme excuses des balivernes qui ne tiennent pas debout. Parce que les premiers coupables à avoir fabriqué le racisme, à part Caïn, est bien l’homme blanc qui depuis des siècles ont envahit l’espace des autres en se croyant justifiés de le faire pour s’accaparer la superficie terrestre de l’homme d’une autre nationalité tout en en faisant des esclaves.

Ce qui fait, que dans le cœur des ces gens, le blanc est un monstre bouffeur de terres et de biens qui ne leurs appartiennent pas. Ils  se donnent depuis des lustres la notion d’éviter le pire pour simplement prendre possession de se qu’ils convoitent sans jamais regarder le mal monstrueux qu’ils font à ces gens vivant dans leurs terres.

Que l’ont viennent en aide à des peuples qui vivent des génocides terrifiants pour l’humanité d’un peuple, parfait, mais pour des fausses raisons, là je suis complètement contre.

C’est ainsi que dans la différence de peau, de langue, de vécu,  ils prendront les autres pour des anarchistes alors que dans les faits le surnombre des criminels soit blanc.

Ils diront que cela n’est pas grave, que c’est une erreur de jeunesse, une folie passagère. Tandis que le crime d’un voile islamique est une terroriste, alors que le crime d’un YO MAN de couleur de peau noire est une ancre dans ses racines depuis que  le monde est monde. Que fondamentalement il n’est pas récupérable. Qu’il est systématiquement un criminel notoire. Et qu’un chauve aux tatouages excessifs subira le même mépris. « Ainsi affublé, tu ne peux être qu’une crapule de la pire espèce. » Voilà la pensée profonde des préjudices silencieux des blancs agenouillés devant leur fausse suprématie, priant le pardon demandé pour les fautes commises sans véritable repentir.

Ainsi, les policiers impeccables dans leurs accoutrements, feront leurs devoirs, lavés aux sermons préjudiciables d’une formation aux relents d’un siècle révolu. Certes, une majorité d’entre eux feront à bon escient leur travail.

Malheureusement, des qu’ils entendront qu’une RACE sera en cause, comme ils le pensent dans leur esprit sans le dire ouvertement, disant plutôt une nationalité, s’affichera dans leur collimateur de surveillances routières ou autre une démarcation significative, et ils seront radicalement axés sur les noirs, parce qu’ils les perçoivent pour les pires criminels. Les assimilant tous dans le même panier de pommes pourries.

Tu portes la tête de Luther King? Tu es forcément un criminel.

Tu porte la barbe et une couleur de peau naturellement bronzée ? Tu ne peux être qu’un terroriste en trouvaille d’adepte.

Tu as la peau foncée des gens du sud ? Tu es un trafiquant de drogue.

Facile le profilage raciale.

Toi en tant que blanc ordinaire, sans marque potentiellement méprisable, tu passerais le chemin sans encombre.

Cependant, tu irais vers un hôpital avec ta femme sur le point d’accoucher, et si tu es noir, on t’arrêtera et te fouillera croyant à une simulation pour passer la barrière policière.

Bien sûr que j’exagère!

Mais si peu.

La vieille grosse laide qui se rebiffe.

Il faudra beaucoup d’eau qui coulera sous les ponts avant que l’homme dans toutes ses couleurs merveilleuses parvienne à l’égalité de toutes différences. Autant hommes que femmes. Autant asiatiques, qu’africains et toutes les nationalités de la terre. Pour que le monde tourne dans le bon sens.

Seulement, ce jour je ne le verrai jamais. Cela prendra plus que des mots. Non pas des armes. Cela aggraverait davantage l’écart. Juste des bonnes attitudes provenant au départ de ceux qui nous gouvernent. Et cela, même là la différence existe. Alors croire en une réussite de revirement d’attitudes, ce ne sera pas demain la veille.

Ainsi donc, se poursuivront ces préjudices sans que le simple citoyen n’y pourra pas grand-chose. Devant la violence facile on ne peut rien. À moins d’être prêt à subir le même sort au détriment de notre petit confort. Et cela, je doute que pour le bien de notre progéniture on en arrive à subir la diffamation.

Lâche ?
Assurément!

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

1 commentaire:

  1. Ça fait plus d'un an que j'ai écrit ce texte. Et pourtant il est d'actualité. Même si j'ai écrit ceci après avoir vu un reportage à la télé de chez nous, L'esprit ancré dans l'image forgée, fait en sorte que le changement, n'est pas aussi visible

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