dimanche 8 janvier 2012

Fous le camp


Voici qu’en ce moment je poétise.
Je ressens trop dans mon âme depuis la veille dans un rêve cette présence des émotions qui me perturbent qu’il me faut encore une fois extérioriser celles-ci pour encore mieux avancer.
Il ne faut pas trop s’en faire. J’ai l’habitude maintenant. On vit avec ce qui nous torture sans que cela transperce dans la vie courante. J’ai apprit à me contrôler et à ne plus en souffrir aussi cruellement.
Sauf, qu’il me faut le transcrire pour l’exorciser. Sinon, je sais que cela deviendrait une avalanche de souffrances qui n’en finirait plus de m’ensevelir et me faire mourir au-delà de l’esprit. Mon âme en serait à ne plus se masquer et se protéger de ces intrusions émotives.
Bref, je vous offre ce qui suit en poésie défroquée sans aucune intention que de démasquer le fluide destructeur qui se propage dans l’âme quand on se ferme à ces troubles émotionnels. L’écrire est la première grande force de la guérison. Le dire aussi. Mais l’écrire c’est plus merveilleux. Plus sensuel, plus sensoriel que des mots franchissant une bouche en mal de bien s’exprimer. Alors que les mots, se maquillent des sens sans vulgarité inutile. Dans le sens de l’expression excessive qui ne laisse aucune place aux vrais maux.
Krikri Ma Puce

Fous le camp

Torpeur, langueur
La tête ailleurs
Les sens en alerte
Je vais à ma perte

Ça me dérange
Me démange
Arrêtes de me bousculer
Je t'en pris, arrêtes de me torturer
Cesses de perturber mon coeur
De plonger mon âme dans la noirceur


Pourquoi me hantes-tu ?
Pourquoi me harcèles-tu ?
Je n'ai pas besoin de souffrir
Ni de penser à mourir


Tu ne voulais pas de nous
Même à genoux
Priant les fous
Et tous les gourous
Tu ne voulais plus
Alors pourquoi es-tu revenu ?
Tu le voulais que ce soit foutu
Tu disais que nous, c'était tordu

REFRAIN
Je vivrai sans ta tendresse
Sans ta faiblesse
Je survivrai même dans cette détresse
Je prierai que ce tourment cesse

Allés va-t-en,
Fous-le camp
Abandonne mon esprit
Je ne suis plus à ta merci


Tu ne sais pas tout l'enfer que j'ai passé
Ni les instants désespérer
À désirer mourir
À vouloir m'anéantir
J'avais tant besoin de ta présence
De ta chaleur, de ta confiance
Je t'aimais tellement
C'était dément.

Tu n'as pas idée de ce que j'ai traversé
Du combien tout cela m'a bouleversé
Malgré le désir brulant de te sentir près de moi
De te serrer encore une fois dans mes bras
Je sais, que je dois résister
Même si certaines nuits je dois en pleurer
À désespérer
À me détester

REFRAIN
Je vivrai sans ta tendresse
Sans ta faiblesse
Je survivrai même dans cette détresse
Je prierai que ce tourment cesse

Allés va-t-en,
Fous-le camp
Abandonne mon esprit
Je ne suis plus à ta merci

Non, tu ne sais pas ce que ça m’a prit de volonté
Tu ne sais pas ce que j'ai enduré
Pour ensuite accepter
Ma vie ordinaire sans toi à mes cotés
Non tu n'as aucune idée
De ce que ça m'a couté
En orgueil, en fierté
Pour ne plus survivre en désespérée

REFRAIN
Je vivrai sans ta tendresse
Sans ta faiblesse
Je survivrai même dans cette détresse
Je prierai que ce tourment cesse

Allés va-t-en,
Fous-le camp
Abandonne mon esprit
Je ne suis plus à ta merci

Tu ne joueras plus avec moi
Même si j'ai besoin de toi
Toujours autant
Et que ça fait aussi mal en dedans

REFRAIN
Je vivrai sans ta tendresse
Sans ta faiblesse
Je survivrai même dans cette détresse
Je prierai que ce tourment cesse

Allés va-t-en,
Fous-le camp
Abandonne mon esprit
Je ne suis plus à ta merci

REFRAIN
Allés va-t-en,
Fous-le camp
Abandonne mon esprit
Je ne suis plus à ta merci
Même si…
La vieille grosse laide en manque de lui


Oui, cela semble une chanson. Celui-ci m’est venu de cette manière. Dans une litanie qui demandait à faire sentir le cri du rationnel plus que les maux saignants que l’âme exprime en profondeur.
Oui mon cœur attend encore. Mais ma tête sait que plus rien de bon ne peut venir d’un espoir frauduleux. Parce que ce dernier, ne s’accroche qu’à une chose, faisant fit du reste qui ne peut être dissocié. Le bonheur ne se vit pas qu’une émotion. Sinon ce n’est qu’un leurre.
Et croire qu’il peut y avoir plus, c’est d’espérer de gagner à la loterie pour se sortir de la misère du pauvre en manque d’argent pour acquérir le plus élémentaire.
Alors oui je demeure lucide au travers mes crises d’émois.
D’ailleurs un autre suivra. J’en avais plus que besoin.
Krikri Ma Puce

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