lundi 1 avril 2013

Pourquoi t'es là ?


Je voulais encore écrire quelque chose de bien. Mais je suis bouchée. Je suis sous le seuil de l’écluse. La rougeur me monte au nez. La brûlure s’amorce à mon détriment. La douleur elle,  réduit ma capacité habituelle de boire de l’eau.

Je n’en veux pas de celui-là. J’aimerais bien qu’il couve ailleurs ses appartenances sans failles.  Ses apparences désagréables vous rendant gaga et la tête amochée pour un certain temps. Je l’assommerais volontiers vous savez à grand coup de bidules inutiles. Par contre je fais le nécessaire pour tenir encore sur la plante des pieds. Pour encore étirer un filet de sourire qui peine à se maquiller sur mes lèvres. Tant qu’à mes paupières elles penchent vers le sol cherchant à me rendre aveugle de fatigue. Mais je résiste.

IL LE FAUT! Je suis une battante vous savez.

La congestion est la pire. Un embouteillage de transparence aux remorques fragiles qui se déchirent et se froissent à rien. Vite on les remplace pour contenir le fléau et en peu de temps on compte les monticules qui se retrouvent vite dans le sac qui se referme pour mieux s’ouvrir.

Et mes doigts clavardent  toujours. Rien ne les arrête. C’est ma nécessité d’existence. Si j’arrête, je sombre dans le néant  du noir et je ne le veux pas. J’ai besoin de ça pour crier ma frustration. Pour dire assez, lâchez moi petites nano bestioles qui grugent mes efforts surhumains.

Mais en vain bien sûr. On le sait tous que ça dur une semaine environ.

Quand vais-je cesser de couver ça ? Lorsque j’aurai un gros nez de clown et deux boites de papiers en moins.

Bon Le gros nez rouge vous salut Messieurs Dames.



Tout ça pour ne pas dire simplement que j’ai le rhube…pardon, le rhume. Ça prouve que j’ai toujours ma facilité d’écrire. Ouf! D’un peu je commençais à croire que j’étais pour cesser d’écrire pendant un certain temps.

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