vendredi 19 avril 2013

Je vomis la Bêtise


Il y a de ces pensées parfois qui brûlent les synapses qu’il faut qu’un moment donné déglutir et laisser évacuer ces détritus mentaux pour ensuite aller bien dormir.
Ce qui est mon cas en cette écriture allongée et déboussolée qui déferlent telle une pluie drue et chaude, telle une mousson torride.



Je vomis la bêtise.

Les nausées ne cessent pas. Elles me causent d’énormes haut le corps tant que mon ventre est barbouillé de dégoûts imagés. Je vois tout en même temps qui se bouscule dans ma tête. Un véritable capharnaüm de scènes aussi atroces l’une que l’autre.

J’ai envie d’hurler. D’écrire pour elles, pour eux un histoire, un rêve qu’ils auraient pour démarquer cette horreur perpétuelle qui s’impose dans le quotidien sans que personne ne réagisse devant ces monstruosités.

J’imagine la pauvre fillette en Indonésie qui un jour spécial doit subir l’ablation de son clitoris parce que le rituel de cette partie du globe incite les familles à commettre cet acte affreux. Juste m’imaginer sans mon sens aigue du plaisir charnel, je suis à vomir. J’ai vu un reportage sur le sujet. Là-bas, ils disent que c’est le Coran qui impose-ça. Et pourtant c’est la première fois que j’entends une chose pareille.

Une autre forme de signification que l’on donne aux écritures saintes. Croyez-moi-même la Bible Chrétienne en regorge de ces déformations visionnaires qui laissent pantois ceux qui n’y voient rien de bien précis. Comme le prêtre qui doit faire vœu de chasteté.  Et on sait très bien combien ce vœu a été jusqu’à nos jours violé et doublement d’ailleurs.

Une révélation comme on nous explique toujours. Alors que ce n’est qu’une interprétation de l’illumination et surtout une hallucination.

Surement la même chose pour les enfants auxquels on glisse très jeune une arme tout en lui lavant le cerveau que l’ennemi à tuer est de l’autre côté du mur de fer de barbelé. Que les bons ce sont nous et que eux ce sont les méchants. Qu’on doit les exterminés sinon c’est nous qui le seront. Donc, on lui apprend à tuer au lieu d’être un simple enfant ordinaire.

C’est toujours ainsi en temps de guerre imaginaire que les intoxiqués inculquent à leurs progénitures. Qu’au point, on tuera la personne qui ose se révolter contre. Devenant un traître sans procès. Alors que surement cela aura été une vision bien simple de la vie.

Oui je vomis tout. Je dégueule mon âme à voir et revoir dans mon esprit toutes ces horreurs au nom de DIEU… D’un dieu qui j’en suis certaine n’en demande pas autant.

Je frissonne de fièvre à revoir étaler sur le sol une pauvre Somalienne lapidée à mort par un acte qu’elle aurait commis. Je dis bien AURAIT. Et quand bien même. La femme est rien. Tellement Rien que ces hommes-là, les indignes, perpétuent la peur. Une simple accusation et la fin est là à coups de pierres jusqu’à ce que mort s’en suive.

À se demander si l’homme si peu digne n’invente pas ces histoires pour se débarrasser d’une femme qu’il ne veut plus. Ainsi pourra-t-il officiellement en marier une autre. Un nouveau jouet sexuel et une bonne à tout faire.

Et que dire du correctif de viol pour remettre sur le soi-disant  droit chemin une lesbienne ? À vomir jusqu’au sang, tout cela me perturbe. Et j’en ai encore de ces monstruosités. Ça galopent, ça déboulent, ça roulent, ça tournent, ça…OUI me fait encore vomir.

HO! Ciel! Ce petit enfant qui découvre l’arme de son père, et chargé en plus et que pour s’amuser il tu sa petite sœur. OUI TU ! Qui est le coupable ? Simplement parce qu’ils ont le droit là-bas de posséder une arme, alors qu’avoir un livre d’enfant sous prétexte qu’une bouteille de vin trône dans le panier que l’enfant porte au bras risquerait de provoquer l’alcoolisme!

NON! C’est FOU! Dément!  Et maintenant, ils redeviennent encore malades de prudence. Un acte a été commis, un horrible acte, et voilà que la cible ce mire sur les mêmes. Trop coupable d’un 11 septembre. Malgré que la thèse du complot intérieur coure. Si c’est le cas, c’est encore plus terrible de vouloir accuser des innocents pour qu’on est peur d’eux.

Sincèrement, plus rien ne m’étonne. Que je ne peux que vomir ce monde absurde. Mais je ne veux pas m’arrêter à l’autre thèse qui se formule sur les réseaux sociaux qu’une conspiration existerait que l’on appelle le N.O.M. Sincèrement, ça me fait penser aux témoins de Jéhovah qui parlent des 140,000 élus qui seront au ciel à la fin du monde quand Jehovah détectera ceux qui mériteront de poursuivre une vie éternelle alors que les non repentant mourront à jamais. Non ils n’y a aucune souffrance éternelle dans un enfer de feu. Mais le livre de la Révélation, l’Apocalyspe tant expliqué, existe aussi chez les Témoins de Jéhovah.

Je ne crois plus à ces entités quelconques qui essaient de nous faire croire n’importe quoi pour nous faire peur et nous asservir comme les esclaves de par le monde.

Cela aussi me soulève le cœur que j’en vomis toujours. Des petites filles devenues esclaves par des parents qui vendent leurs progénitures pour une somme dérisoire. Et qu’importe la somme non ? Vendre son enfant c’est ignoble. Malgré la dureté de la vie. La cruauté même de celle-ci.

Mais encore là, la vision de l’horreur se démarque surement par une compréhension falsifiée de livres saints pour s’amender de l’horreur faite aux innocents. Ainsi, juste à prier et il nous sera pardonné toute fautes, tous péchés.

Vraiment ?

Ne vous leurrez vous pas vous-mêmes ? Tout est pardonné si on ne commet pas à nouveau la faute ? Si on a de véritables regrets. Pas des faux semblants qui ne trompent pas DIEU. Qu’importe le nom que vous lui donnez. LUI sait.

HA MON DIEU ! HO MY GOD !

Heureusement que je vois cette douce image dans ma tête qui me fait sourire et voir la beauté de la vie. Que là où l’on croit que la misère est immense, parce que les enfants là-bas non pas  d’ordinateur, pas de net, pas de téléphone mobile, pas d’engin pour se venter constamment. Non, là-bas, ils sont fiers d’apprendre à lire et écrire.

Je vois ce petit que j’imagine, dans ce pays d’Afrique, marchant pieds nus et il s’en fout. Parce qu’il n’est pas le seul.  Portant un t-shirt et un short sans griffe, mais heureux de les posséder. Il va ce jour-là avec sa maman aux vêtements typiques et colorés puiser de l’eau à la source à quelques kilomètres de chez lui. Comme elle, il fera sa part. Comme elle, il chantera sur le chemin de l’aller-retour, en laçant quelques cailloux sur le sol aride, s’arrêtant pour reposer ses petits bras qui apporte chacun d’eux un bidon d’eau de plusieurs litres.

Qu’il pleuve ou fasse un soleil de plomb, ce petit Akouma, non inventé, n’imagine même pas que dans un autre pays, un enfant comme lui, s’amuse  autrement que lui. Parce que dans son monde, la simplicité de la vie est un cadeau. Pas une aberration.

Et pour cet enfant, je me dis que la vie est belle. Qu’importe que je finisse ma compilation par un petit garçon. J’aurais pu prendre une petite fille et le résultat je l’aurais rendu identique. Parce que cela aurait été une petite fille justement. Pas une fille devenue plus que cela par des menstruations qui compliquent sa vie par la suite.

Pour conclure, je suis certaine aussi, que par le monde, ce ne sont pas toutes les filles et les femmes qui subissent la folie des écritures. Je ne suis pas naïve, réaliste tout simplement.

Comme il n’y a pas que du bien à vivre dans un pays soit disant développé quand on voit combien la folie de la performance rend chaque enfant ou presque, à toujours être occupé. Rendant la relaxation un défaut de comportement. Parce qu’il faut performer en tout.

Heureusement, mon ennemie me fait tellement voir que je ne peux performer que j’ai appris à mes enfants que ce n’était pas une obligation de devenir parfait en tout. Être bien dans sa peau est l’essentiel même du bonheur. Et ça, moi je dois toujours me le rappeler.

Voilà, je me sens mieux. Mes hauts le cœur sont terminés. Je puis aller me coucher, satisfaite de cet écrit. Il était temps, il est presque deux heures de la nuit.

Bonne lecture. Et désolée si je choque. Mais c’était qu’un excès pour dénoncer l’excès en tout. Tout en étant certaine que les gens sensés agissent avec bon sens et intégrité.

Oui la grosse fatiguée qui s’en va au dodo.

Krikri Ma Puce dite Kritoune.

Merci à Anathalie. La connaitre m’a fait penser à ce petit garçon dans une Afrique sans nom. Ses images de son pays d’origine m’a fait voir la beauté du monde telle quelle. Sans fioriture.

Mes deux références

Excision 

Le N.O.M.

2 commentaires:

  1. J'ai rectifié quelques fautes parce qu'à deux heures du matin écrire, le cerveau ralentit sur la belle écriture sans faute.

    Désolée de cet inconvénient.

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  2. Pas facile de détacher son regard de la misère des autres..., encore plus de celles des femmes, puisque nous en sommes...Je remarque qu'à trop ¨surfer¨sur le web, ça affecte notre être tout entier, qu'on le veuiille ou non...Nouveau danger du siècle de l'informatique...
    Choisir ses recherches, les jours où on ne pourrait plus affronter la cruelle réalité du Monde, fait partie du respect de notre seuil de tolérance...Pas facile à faire, je sais...S'entourer de beauté est un remède efficace, par contre...Autre chose: il a été prouvé que seulement L'appareil (l'ordi), peut aggraver des symptômes de fibro..., peut provoquer une fatigue chronique, peut même ajouter aux malaises de la dépression...Écrire nos textes de vomitures, et les brûler, serait un moyen efficace...et, peut-être qu'un sentiment de solidarité, met un baume sur nos blessures...Il va de soi...

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