mercredi 14 janvier 2015

Mais...

Il y a des nuit où le sommeil fuit. Où le coeur se serre et s'angoisse pour l'avenir sans émoi où simplement les besoins primaires s'expriment sans penser aux émotions qu'engendre l'ignorance. Je vois mon monde, qui vit, qui respire, sans voir que demain passe si vite et que l'avenir si lointain peut s'éteindre à l'aube avec ses regrets qui ne serviront plus à rien.

J'offre du mieux que je peux l'amour que j'ai. Oui j'ai fais des erreurs et jusqu'à mon dernier souffle j'en ferai. Comme nous tous. L'absence fait mal. L'absence de la tendresse. L'absence via le silence. L'absence prolongée vers ceux que l'on aime et que l'on ne parvient à faire plus.

Je déteste Noel maintenant parce qu'il me ramène toujours vers ses manques douloureux que je parviens à freiner le désir de poindre et de se faire trop sentir. Mais voilà que là, dans cette nuit, en plein coeur, je n'arrivais plus à dormir. 

3 heures et j'étais là à écrire, ces vers, ces maux (oui vraiment le sens de souffrances) pour tenter d'expier cette sensation d'angoisse, d'anxiété qui souvent maintenant me déchire le coeur, me perturbe la nuit. Déjà que le sommeil me fuit, maintenant c'est pire.

Surtout que ma vie est vide d'amour. Surtout que mon bébé change et que déjà sa tendresse à mon égard s'estompe. Elle qui était la seule à m'en offrir. Maintenant, je suis...Bref, voilà. 

Désolée, mais ici, ce blogue est le coté sombre ... 

MAIS...

Je suis épuisée de m'accrocher à un fil
Je suis si fragile
Tout s'effrite en moi
Tout s'écroule sans foi

Non pas celle de Dieu
Mais celle qui rend heureux
Celle qui offre l'espoir
D'un avenir sans rancoeur

Je voudrais, je vous jure
Mais, je me parjure
Je pleure en dedans
Je meure lentement

J'ai beau trouver un filon
Mais je ne crois plus sans raison
Sans espoir, sans amour
Que j'y arriverais un jour

C'est la nuit dans mon cœur
Une totale noirceur
C'est fini le temps des fleurs
Fini tout simplement

Je voudrais tant hurler
Mais je me tais
À jamais
Parce que, ...Non rien

Je suis si peu de chose
Je ne mérite aucune prose
Jadis j'avais l'espérance
Maintenant, c'est l'ignorance

Plus jamais d'amour sincère
Juste être le capital qui désespère
Où bientôt je serai ruinée
Où on m'ignorera pour l'éternité

Demain je ne serais plus de ce monde
Qu'on fera une ronde
De soulagement de paix
Enfin la folle qui disparaît à tout jamais

Non je ne crois plus
Je n'espère plus
Mais crise que j'ai mal
Crise que c'est infernal

Dans cette vie, maudite
Je n'aurai été qu'une chose morbide
Qu'un jouet que l'on jette
Parce que je n'apporte plus aucun intéret

C'était quoi offrir un câlin?
Dire doucement je t'aime?
C'était quoi offrir de la tendresse
Sans se poser de question?

Mon énergie s'épuise
À combattre Goliath
Puis-je me reposer maintenant
Même si je n'intéresse personne?

Désolée de ces maux
Désolée
Mais, il fallait que ça sorte
Il fallait que j'ouvre cette porte

Encore une fois,
Une dernière fois?
Avant que le jour se lève
Avant que je ne crève.

Mais je suis déjà morte
Parce que l'espoir n'est plus
Parce que je ne suis plus rien
Juste,... Non rien.

Le temps file

Krikri Ma Puce


Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.