Dans
quoi je m'embarques à une heure aussi indue? Je suis là, sans
vouloir dormir, douleur légère, dégoût de la vie qui me nargue
l'esprit est le cœur. Et voilà que l'idée d'écrire une absurdité
me passe par la tête.
Je
l'entame et désolée si ça vient à vos oreilles, pardons à votre
regard. Passez vite votre chemin si vous ne désirez pas sombrer dans
le puits de mes délires.
Avec
facebook, la face de bouc comme on dit, on enfile les 'J'aime'
inutiles aux commentaire qui distillent parfois l'humour parfois la
folie de crier haut comme un lion qui rugit sa merde et tente
d'effrayer l'autre par sa bave qui dégouline tel le môme qui fait
ses dents grugeant son os, comme on boit sa bière, son vin ou son
café, sans véritable profile de déguster le tout.
Je
ne dirai pas que c'est mon préféré, mais pour se faire voir en
grand, comme aller sur l'esplanade de la place des arts ou sur la
scène du parc Bellerive en plein coeur d'une journée, et voilà que
vous serez vu tel un paon devant sa belle. Par contre, on ne peut se
fier à une telle popularité qui le lendemain sera vite oubliée au
profit d'un autre clown qui aurait fait sa scène pour attiser le
regard des infidèles coureurs de facéties qui dérogent la réalité
en fausse vérité.
La
momentanéïté de Facebook devient vite un ennui qui démolie la
thèse de Montrez VOUS audacieux et on vous aimera. Ce réseaux ne
fait qu'ébruiter la nouvelle sans réelle désir de faire suite avec
fidélité et sincérité. Telle le journal à sensation il déverse
un trop plein de n'importe quoi et de mal écrit, que l'on fini par
se lasser de l'incohérence de tout ce cirque qui dégouline de mots
sans sens et qui fait peur.
Voilà
comment je perçois Facebook. Un dégouli de fausses perceptions.
Par
contre G+ à sa tendance de bons lecteurs à l'écrit plus structuré
que là, c'est moi qui semble ne pas savoir mon français et qu'il me
faut s'en cesse me reprendre et me corriger avec vélocité, pour
paraître crédible avec mon peu de scolarité. La preuve que lire
aide sa langue. Malgré que j'en laisse passer quelques unes à mon
propre détriment.
Sur
G+ je n'ai vu jusqu'à maintenant aucune personne écrire sans avoir
la basse de l'écriture. Que j'adore me perdre dans les textes de
chacun. Alors que sur FB ce ne sont que des articles de journaux que
je lis. Très peu sur les gens. Trop mal écrit que souvent je me
détourne à force d'avoir à comprendre le sens des mots. Créant
ainsi d'autres ordres de maux qui fustigent à coup de frappe la
tempe de ma tête endolorie.
Ça
ne paraît peut-être pas, mais G+ est mon préféré et je dis merci
à ceux et celles qui me supportent dans tous les sens. Parce que
parfois, je déverse ma lassitude, ma fatigue, mon désarroi et cela
pourrait se faire détourner ces personnes que j'apprécie.
Tant
qu'à ce petit oiseau bleu qui se nomme Twitter, bien pour moi rien à
faire, j'aurais davantage apprécié si on avait pu écrire plus que
ces 140 caractères qui vite deviennent une manie à trouver le sens
pour écrire la profondeur. Mais je n'aime vraiment pas .... Je m'en
sers pour un truc sans plus. Sans vraiment vouloir de compagnon,
quoique si j'en ai ils disparaissent vite. Parce qu'il me sert
simplement à faire connaître des lieux sans réel importance pour
la masse populative. En gros je déteste cet oiseau bleu de malheur.
Il me déprime.
Vient
ensuite Painterest. C'est un fourre tout ordonné. Que cela provienne
de vos images que vous y ajoutez ou de celles qui se trouvent déjà
dans la basse de donnés et qui défilent devant vous dès que vous
arrivez sur le réseau, bien là vous faite du classage de choix en
créant des 'tableaux' qui pour moi ressemblent davantage à des
dossier dans lesquels vous classez vos préférence.
J'avoue
avoir mordu à l'hameçon de cet endroit qui enfin on n'est pas à
écrire ou à s'insulter en se croyant meilleur que l'autre, mais que
là, on dévoile nos préférences en décidant de les ajouter à un
'tableau' ou en créant un nouveau pour se retrouver....
Mais
pourquoi au fait ? Voilà la question qui tue. Parce que cela
ressemble tellement à des albums photos que nous démontrons pour
ensuite les oublier dans la boite que nous avons quelque part dans
une penderie qui contient toutes ses vieilles images prises avec nos
anciens appareils photos alors que maintenant nous les classons dans
des dossiers sur nos ordis et ensuite enregistrons dans des clés ou
autres pour les préserver en cas de pépins.... Que, pourquoi ICI.
Simplement
parce que cela parle dans un sens de vous. De ce que vous appréciez
de ce que vous détestez. Il est étonnant combien on se prend au jeu
de ce lieu ludique, sans prise de tête si ce n'est que de classer et
placer ces tableaux créés et effacés pour X raison.
Bref,
tout cela en vérité ne sert à rien. Parce qu'on ne va pas revoir
ce que nous créons. Nous semblons juste être des créateurs de
'tableaux' pour notre plaisir personnel en les forgeant au fil des
bouteilles de parfums, aux éventails qui circulent devant soi
devenant le phare de nos envies nous faisant oublier tout le reste
cliquant de ci de là sur un paysage flamboyant vers un escalier
étourdissant...
Tout
cela devant moi en arrière plan dévoilant ainsi mon impulsivité à
vouloir déballer l'absurde dans tout ce cirque qui ne mène nul part
mais qui, sans eux, nous semblerions perdus à ne plus pouvoir
'communiquer' avec autrui. Parce que sans ces réseaux, nous serions
seul/e dans ce lieu qui est notre chez nous et que là, faire face à
cette solitude qui nous étouffe deviendrait le monstre qu'il ne faut
surtout pas voir. Pas encore. Pas maintenant. Sinon JAMAIS.
Alors
oui on défile devant l'un et l'autre, avec leurs 'forces' et leurs
faiblesses, celles de nous alourdir l'esprit comme la télévision et
que nous évitons ainsi de faire face à la musique. Ou plutôt nous
évitons ainsi de trop la ressentir cette solitude, cette misère de
vivre, cette douleur qui ne nous quitte jamais, alors aussi bien se
droguer d'ordi comme ça on semble bien aller. Mieux aller. Oui.
C'est cela. On sauf la face et tout le monde n'y voit que du feu.
On
va diablement mieux. Malgré qu'il est 3 heures 30 du matin et que le
sommeil fuit et que l'envie de prendre la porte nous fait filer un
mauvais coton. À force de défiler des images, je vois la bouffe qui
me dégoûte, la dentelle qui cache à peine l'anatomie qui se
dévoile presque à mon regard, ainsi que des absurdités qui parfois
frisent l'indécence d'exister....
Bon,
voilà, le bref fut long, la fin sera courte.
Christiane
L qui vous dit , découragez vous pas. Tout existe, la preuve ? Je
suis là avec mes bêtises de demeurée nocturne.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.