samedi 4 avril 2015

Réseaux sociaux pis tout ça!

Dans quoi je m'embarques à une heure aussi indue? Je suis là, sans vouloir dormir, douleur légère, dégoût de la vie qui me nargue l'esprit est le cœur. Et voilà que l'idée d'écrire une absurdité me passe par la tête.

Je l'entame et désolée si ça vient à vos oreilles, pardons à votre regard. Passez vite votre chemin si vous ne désirez pas sombrer dans le puits de mes délires.

Avec facebook, la face de bouc comme on dit, on enfile les 'J'aime' inutiles aux commentaire qui distillent parfois l'humour parfois la folie de crier haut comme un lion qui rugit sa merde et tente d'effrayer l'autre par sa bave qui dégouline tel le môme qui fait ses dents grugeant son os, comme on boit sa bière, son vin ou son café, sans véritable profile de déguster le tout.

Je ne dirai pas que c'est mon préféré, mais pour se faire voir en grand, comme aller sur l'esplanade de la place des arts ou sur la scène du parc Bellerive en plein coeur d'une journée, et voilà que vous serez vu tel un paon devant sa belle. Par contre, on ne peut se fier à une telle popularité qui le lendemain sera vite oubliée au profit d'un autre clown qui aurait fait sa scène pour attiser le regard des infidèles coureurs de facéties qui dérogent la réalité en fausse vérité.

La momentanéïté de Facebook devient vite un ennui qui démolie la thèse de Montrez VOUS audacieux et on vous aimera. Ce réseaux ne fait qu'ébruiter la nouvelle sans réelle désir de faire suite avec fidélité et sincérité. Telle le journal à sensation il déverse un trop plein de n'importe quoi et de mal écrit, que l'on fini par se lasser de l'incohérence de tout ce cirque qui dégouline de mots sans sens et qui fait peur.

Voilà comment je perçois Facebook. Un dégouli de fausses perceptions.

Par contre G+ à sa tendance de bons lecteurs à l'écrit plus structuré que là, c'est moi qui semble ne pas savoir mon français et qu'il me faut s'en cesse me reprendre et me corriger avec vélocité, pour paraître crédible avec mon peu de scolarité. La preuve que lire aide sa langue. Malgré que j'en laisse passer quelques unes à mon propre détriment.

Sur G+ je n'ai vu jusqu'à maintenant aucune personne écrire sans avoir la basse de l'écriture. Que j'adore me perdre dans les textes de chacun. Alors que sur FB ce ne sont que des articles de journaux que je lis. Très peu sur les gens. Trop mal écrit que souvent je me détourne à force d'avoir à comprendre le sens des mots. Créant ainsi d'autres ordres de maux qui fustigent à coup de frappe la tempe de ma tête endolorie.

Ça ne paraît peut-être pas, mais G+ est mon préféré et je dis merci à ceux et celles qui me supportent dans tous les sens. Parce que parfois, je déverse ma lassitude, ma fatigue, mon désarroi et cela pourrait se faire détourner ces personnes que j'apprécie.

Tant qu'à ce petit oiseau bleu qui se nomme Twitter, bien pour moi rien à faire, j'aurais davantage apprécié si on avait pu écrire plus que ces 140 caractères qui vite deviennent une manie à trouver le sens pour écrire la profondeur. Mais je n'aime vraiment pas .... Je m'en sers pour un truc sans plus. Sans vraiment vouloir de compagnon, quoique si j'en ai ils disparaissent vite. Parce qu'il me sert simplement à faire connaître des lieux sans réel importance pour la masse populative. En gros je déteste cet oiseau bleu de malheur. Il me déprime.

Vient ensuite Painterest. C'est un fourre tout ordonné. Que cela provienne de vos images que vous y ajoutez ou de celles qui se trouvent déjà dans la basse de donnés et qui défilent devant vous dès que vous arrivez sur le réseau, bien là vous faite du classage de choix en créant des 'tableaux' qui pour moi ressemblent davantage à des dossier dans lesquels vous classez vos préférence.

J'avoue avoir mordu à l'hameçon de cet endroit qui enfin on n'est pas à écrire ou à s'insulter en se croyant meilleur que l'autre, mais que là, on dévoile nos préférences en décidant de les ajouter à un 'tableau' ou en créant un nouveau pour se retrouver....

Mais pourquoi au fait ? Voilà la question qui tue. Parce que cela ressemble tellement à des albums photos que nous démontrons pour ensuite les oublier dans la boite que nous avons quelque part dans une penderie qui contient toutes ses vieilles images prises avec nos anciens appareils photos alors que maintenant nous les classons dans des dossiers sur nos ordis et ensuite enregistrons dans des clés ou autres pour les préserver en cas de pépins.... Que, pourquoi ICI.

Simplement parce que cela parle dans un sens de vous. De ce que vous appréciez de ce que vous détestez. Il est étonnant combien on se prend au jeu de ce lieu ludique, sans prise de tête si ce n'est que de classer et placer ces tableaux créés et effacés pour X raison.

Bref, tout cela en vérité ne sert à rien. Parce qu'on ne va pas revoir ce que nous créons. Nous semblons juste être des créateurs de 'tableaux' pour notre plaisir personnel en les forgeant au fil des bouteilles de parfums, aux éventails qui circulent devant soi devenant le phare de nos envies nous faisant oublier tout le reste cliquant de ci de là sur un paysage flamboyant vers un escalier étourdissant...

Tout cela devant moi en arrière plan dévoilant ainsi mon impulsivité à vouloir déballer l'absurde dans tout ce cirque qui ne mène nul part mais qui, sans eux, nous semblerions perdus à ne plus pouvoir 'communiquer' avec autrui. Parce que sans ces réseaux, nous serions seul/e dans ce lieu qui est notre chez nous et que là, faire face à cette solitude qui nous étouffe deviendrait le monstre qu'il ne faut surtout pas voir. Pas encore. Pas maintenant. Sinon JAMAIS.

Alors oui on défile devant l'un et l'autre, avec leurs 'forces' et leurs faiblesses, celles de nous alourdir l'esprit comme la télévision et que nous évitons ainsi de faire face à la musique. Ou plutôt nous évitons ainsi de trop la ressentir cette solitude, cette misère de vivre, cette douleur qui ne nous quitte jamais, alors aussi bien se droguer d'ordi comme ça on semble bien aller. Mieux aller. Oui. C'est cela. On sauf la face et tout le monde n'y voit que du feu.

On va diablement mieux. Malgré qu'il est 3 heures 30 du matin et que le sommeil fuit et que l'envie de prendre la porte nous fait filer un mauvais coton. À force de défiler des images, je vois la bouffe qui me dégoûte, la dentelle qui cache à peine l'anatomie qui se dévoile presque à mon regard, ainsi que des absurdités qui parfois frisent l'indécence d'exister....

Bon, voilà, le bref fut long, la fin sera courte.


Christiane L qui vous dit , découragez vous pas. Tout existe, la preuve ? Je suis là avec mes bêtises de demeurée nocturne.

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