Est-ce possible ?
Pourquoi faut-il toujours un obstacle ardu devant la montée
?
Mes neurones se portent bien. Mon esprit foisonne comme
jamais. Et là, la menace.
Je n’ai jamais la paix. On n’a jamais la paix. Il faut
toujours bucher et encore bucher. Rien n’est facile. Quand ce l’est, c’est une
joie. Un délice. On en soupire d’aise.
En fait, dans la vie, c’est comme l’enfant qui fait ses
premiers pas. Il trébuche. Se relève. S’obstine. Recommence. Avance un peu
plus. Retombe. Et se relève encore. Il ne baisse pas les bras. Il ne connait
pas encore la défaite ancrée dans son esprit. Il agit tel un battant.
À cet âge, ils sont tous des gagnants. ILS foncent. Ils ne
renoncent jamais.
Ce misérable état de défaite vient avec le temps.
Devant l’indifférence ou l’émerveillement
de nos parents. Les voir fiers de nous c’est la clé de croire que nous vallons
quelque chose. Leurs sourires, leurs regards. Tout fait en sorte, que nous
allons continuer. Par contre, s’ils ne croient pas en nous, tout s’écroule.
Difficile alors de tenir bon. On trébuchera plus d’une fois.
Des milliers de fois. Sans que personne nous encourage dans ce dédale d’embuches
qui sème la défaite dans le cœur de l’être.
Jusqu’au jour où une main se tend. Ou des paroles viennent toucher notre
cœur et nous donne la volonté qui faisait défaut.
Comme l’enfant, on se relèvera. Avec difficulté certes, mais
on le fera. Parce que les mots ont cicatrisés nos maux. Enfin, des gens nous
encouragent. Nous offre la lumière dans les ténèbres de notre découragement.
Jusqu’à la menace. Sournoise menace. Cruelle menace.
Elle peut être n’importe quoi. Ce sera ce qui vous
déterminera entre la cause ou l’excuse. Tout en sachant que devant un enfant
malade, on ne pourra pas rivaliser. Devant une amie qui surgit à l’improviste
on s’adaptera. Face au temps qui s’échappe
par contre, difficile de se faire une place constante. Un horaire oui, mais
encore. Il peut être rejeté devant l’inéluctable.
Notre découragement qui revient face aux réalités simples de
la vie.
Plus on sera dérangé. Plus on se dira que ça dérange et qu’il
est préférable d’arrêter. La bête noire refaisant lamentablement surface. Là, c’est
l’enfant ignoré qui remonte. Qui nous nargue. Qui nous grimace l’absurde de nos
rêves inutiles.
Est-ce qu’il y aura encore une main, une voix, qui surgira
pour à nouveau motiver le cœur qui déraille parce que le pire ennemi, le temps,
gruge l’énergie et le courage ?
Tel un enfant. On a besoin de se faire dire que l’on est
bon. Que l’on a du talent. Que l’on est quelqu’un même si on n’est pas connu
dans le monde entier. Juste recevoir des encouragements fera naître encore
cette étincelle qui fait en sorte que les lettres se griffonnent avec un
plaisir partagé. Une joie réelle.
Tel un enfant, même à cinquante ans j’ai besoin d’encouragement.
Merci à vous tous. Votre présence me réchauffe le cœur.
La P’tite Tendre dite Kritoune.
Comme beaucoup de lignes trouvent échos à mon entendement...merci
RépondreEffacerSi ça te console un peu j'en suis ravie. Parfois sentir que l'on est pas seul/e ça aide à surmonter un long instant de défaite intérieure pour mieux redresser l'échine et encore foncer ....
RépondreEffacerMerci d'être passé. Ça me fait du bien.