Aujourd’hui j’avais
besoin de le dire. Pour l’une des rares fois depuis le temps. Si me lire
geindre ne vous tente guerre, vous pouvez passer votre chemin. Parce que cette
fois c’est encore plus profond. Voire même impudique. Je me dévoile encore plus.
Cette nudité de l’âme dérange bien plus que la nudité du corps.
J’en suis désolée…Seulement il en est ainsi.
Je ne sais plus où mettre mon cœur. Il déborde du désir
jamais exaucé de te voir.
Pourtant ça fait des années que tout entre nous n’existe
plus. Que tout s’est envolé par la réalité qui m’a rattrapé de
plein fouet. Ce fut un coup très dur,
même si au fond de moi je savais que ça arriverait. même si je savais, que
jamais on ne se verrait en vrai.
C’est con à dire mais, tu me manques toujours autant. J’aimerais
tellement m’endurcir sur ce passé qui n’était surement rien d’immense pour toi alors
que tu avais réussis à me sortir de mes barreaux. Pas assez par contre pour
tout foutre en l’air alors que j’étais doublement malheureuse.
Je suis raisonnable maintenant. Ho, après toi je me suis
assagie, pas assez par contre pour tenter encore de trouver un semblant d’émotions,
de sensation d’être plus qu’une personne sans intérêt. Mais, celui-là m’a fait
une frousse d’enfer. Et le dernier, ça m’a détruit totalement l’estime de moi.
Je ne peux décrire ce que je ressens envers ma grosse personne.
Tout ça, pour tenter de retrouver ce que je n’avais jamais
vécu avant toi et que je sais maintenant que je dois faire ce grand X pour l’éternité.
Parce que seul toi, savais y faire.
Je pleure. Ce que je n’avais fait depuis un bon moment. Parce
que je n’ai pas le droit de penser à toi. Plus le droit, depuis que ton choix
avait été de construire ta vie en dehors de la mienne. Même si ce n’était que
du virtuel.
J’ai tellement mal en dedans. Aussi fort qu’aux premiers temps de cette fin cruelle et qui a
duré plus d’un an. Ensuite, je suis parvenue à me relever. À ne plus avoir
envie d’en finir. Parce que toujours est-il, que mes soleils étaient là pour me
garder éveillée.
Seulement, quand le manque ce fait sentir. De ce besoin
vital que tu as été le seul à vraiment m’offrir… Il n’y a que toi qui reviens
alors à mon cœur. Aussi intense qu’avant. Que le temps n’a plus aucune emprise
sur moi. J’ai pas besoin de fermer les yeux. Je ressens tout. Que la tête me
tourne d’émotions.
Je n’ai qu’à dire ton nom, et tout me revient. Certes, les mauvais
moments…. Tu étais si jeune à l’époque. C’est pour ça que je savais qu’à
essayer, d’insister, ça ne ferait qu’aggraver la situation. Et déjà nous avions
passé au travers quelques situations délicates. Toi si loin de moi et
vice-versa, que la défaite était inévitable. Mais les plus beaux sont intenses
en tout. Tellement, que… j’ai encore la sensation que c’était vrai nous deux.
Pour moi ce l’était.
Les plus beaux, sont si présents en moi. Comme celui où tu
me bordais le matin, alors que pour moi il était passé minuit, mais juste avant
que tu ne partes, on se voyait tous les jours. Matin pour toi, nuit pour moi
mais on s’en foutait. Tu prenais ta douche, tu agissais comme si nous étions
ensemble, alors que moi je ne pouvais te rendre la pareille.
Tu remontais la couverture jusqu’à mon cou, tu m’embrassais
le front en me disant je t’aime et tu partais…Ton écran se fermait la mienne
devenant vide de toi. Mais j’allais me coucher, heureuse de ces moments. Ça m’a
pris du temps à me défaire de cette habitude.
Espérant tant te revoir.
Je me sentais belle avec toi. De cette beauté simple. Je me
sentais ta femme.
Ciel que tu me manques mon petit voyou…
Je m’arrête ici… Je pleure trop pour aller plus loin. J’espère
que cela me fera du bien d’avoir écrit ce petit chapitre de ma vie. Tu me manques c’est
certain. Sinon, je n’en souffrirais pas encore autant aujourd’hui.
Merci pour tout Alexis. Aussi loin que tu puisses être, je
ne t’oublierai jamais. Parce que je t’aime encore.
Pour cette fois c'est la grosse laide. Je me sens si proche de ça...
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