mercredi 10 avril 2013

J'ai mal dormi


Quand un retour en arrière amène la fausse nostalgie. On se demande souvent pourquoi on a touché à cet espace-temps.

Parce que je savais bien que tout cela n’était que des mots aux émotions sincères sachant que jamais la chair vivrait cette réalité écrite.

C’est merveilleux la distance quand les corps ne peuvent se toucher. Maintenant on peut se donner l’illusion cervicale que les sens peuvent être perturbés profondément. Qu’en déplaise ceux qui n’y croient guerre criant haut et fort que rien ne peux surpasser le réel.

Soit. 

Mais quand il n’y a pas de réel. Lorsque celui-ci vous ferme la porte de la présence physique ça devient ce qu’il y a de mieux, que de mourir dans l’isolement totalement sans jamais plus rien ressentir juste parce que…la santé, la vieillesse, les responsabilités vous privent de ce qui est encore aussi intense dans votre intérieur émotif.

Alors voilà quelques vers retrouvés dans mes écrits. Surement qu’au fil du temps je les inscrirai ici. Parce que depuis quelques temps je me sens vide en dedans. Personnellement je mets un frein à cette façon de faire mais…. Les souvenirs quand ils refont surface, quand je revois combien cela a pu être magnifique, je replonge quelque peu dans ce bain en me laissant aller avant que revienne la triste réalité. Parce que je sais que trop bien, que ce n’est qu’un leurre.

Allez, je vous laisse avec ces vers… écrit le 6 aout 2012

J'AI MAL DORMI

Y a des nuits

Comme celle-ci
Où l'insomnie
Me sort du lit

Je penses à toi

À nous, c'est comme ça
Je penses à nos envies
À mes rêves enfouis
Aussi, à nos folies pures
Où je te murmure
Encore,
Oui mon amour, encore

Mais cette autre nuit

Devient mon ennemie
À ne pas dormir
À imaginer ton sourire
Nos plaisirs communs
Où nous ne faisons qu'un

Je ne résiste plus

Ce besoin me tu
Je dois l'assouvir
Pour ne pas souffrir
Te voir fou
À mes genoux
Me supplie d'agir
Avant d'en mourir

Ainsi les heures

S'effritent en douceur
En plaisirs silencieux
En vices délicieux

À l'alcôve de mes secrets

Je m'offre sans regret
Cette joie unique
Cette joie impudique

Telle la fleur au soleil

Je m'ouvre sans pareil
Abandonnant ma ruse
Au souvenir de ma muse

Pour enfin m'endormir

Au parfum de mes rêves
Où enfin cette trêve
M'abandonne au coeur du plaisir

Ainsi

Devient cette fameuse nuit
Non plus une ennemie
Mais une douce complice
Aux délices
De mes caprices

À ma muse

Qui en pensée
J'abuse
Je suis loin de t'oublier
Encore,
Oui mon amour, encore.


Krikri Ma Puce

2 commentaires:

  1. un très joli poéme plein de sensibilité et de vraies émotions, je pense qu'il est à l'image de ta personnalité
    Moi, je te souhaite une bonne nuit
    Françoise

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  2. Merci beaucoup Françoise.

    Surement trop intense parfois


    Bonne nuit à vous aussi
    Krikri

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