mardi 13 décembre 2011

Sur consommation!


La consommation qui bouffe tout!
Voilà bien un titre qui avale tout en une ligne.
En ce mardi 13 décembre de la fin de l’année qui s’aventure bien à ses dernières limites, ce matin même, une connaissance sur Google+ demandait sur son statut, quel titre donner à son livre. Lisant le genre de contenu qu'aurait ce bouquin, ce titre ‘’ La consommation qui bouffe tout’’ m'est venu à l'esprit avec une remarque qui l'accompagnait.
‘’ La consommation bouffe notre intelligence, notre simplicité et j'en passe.’’ D’un rien mon esprit s’est enflammé à l’odeur de ma fumiste imagination plus que fertile.

 Sauf que là je désire agrandir l'étendu de ma petite pensée qui se métamorphose dans mon esprit en plusieurs images aussi absurdes les unes que les autres. Je ne peux me tenir en laisse, sagement assise sans tourner autour de ma surabondance imagination abusive de dérisions.
Et voilà, ce qui explose en images  dans ma tête, superposant l’absurde à la triste réalité métaphorique.
Un téléphone portable qui avale son maitre à force d'être toujours connecté sur son iPhone et autres articles de ce genre, rejetant délibérément ceux qui l'entoure ayant le malheur d'être en chair et en os. Et non, être un magnifique objet aux effluves de plastique et truffé de sms aux fautes inédites des bons écriveurs de ce siècle.
Ensuite, j’imagine aisément une jeune femme à la poitrine splendide possédant comme bas du corps deux superbes jambes et un fessier super sexy sans culotte de cheval,  mais une mine d’enfer sur la tronche.
Car, non satisfaite de son apparence. Ô malheur! Elle Porte à bout de bras, une pancarte aux couleurs contrastantes, une dénonciation,  manifestant tendancieusement, sur un droit fondamental d'acquérir des chairs plus généreuses, non pas le volume mammaire, ce qui est déjà fait, mais des rondeurs aux deux miches qui lui font indignement office de postérieur, trop petit parait-il pour l'avantager. Rageant parce que la société ne lui paye pas ce service essentiel à son parfait équilibre mentale.
Son apparence, étant un atout fondamental pour sa réussite de carriériste. Ce volume, nuisant à son désir de monter les échelons bureaucratique.
Tout cela pour dire, que l'abus devient un crédo.
Que le moindrement que nous ne sommes pas à la fine pointe des acquis de consommations, nous sommes ringards comme le disent les français. Complètement dépassés et sans égard pour notre jeunesse opprimée qui déclament sans efforts ne pas posséder ce qu’il faut pour évoluer dignement.
Enfin, une marge. Sauf, que cela est trop flagrant pour ne pas s’inquiéter.
Alors qu'en vérité, tout ce que cela provoque, est un inconstant manque de satisfaction de notre acquit sans crédit. Une éternelle sensation de n'être pas à la hauteur et aussi, de passer pour un cruel avar parce que nous désirons accorder un peu moins d'importance à la surcharge de consommation.
Être simple est devenu être simple d'esprit
Être sélectif dans nos dépenses est devenu être avar et en manque d'amour pour ceux que l'on dit aimer.
Mais je suis convaincue, que l'excès en possession, est surtout un besoin culminant de payer sa culpabilité de ne plus être aussi présent et attentif envers la progéniture que nous enfermons dans un endroit qui n'est pas le leur et que nous les laissons au bons soins de ceux qui le feront à notre place. Pendant que nous allons perdre patience et énergie dans un bureau ou une usine pour joindre les deux bouts pour payer le surplus inutiles à une famille que nous disons aimer mais donc en dedans on ressent l'abandon.
On préfère acheter notre culpabilité que d'être à l'écoute de notre véritable besoin en se passant de ces excès qui nous semble utile parce que les médias et la publicité nous en font vomir à force d'en montrer et d'en déballer les bienfaits dans toutes les plateformes imaginables.
Parfois je me demande qui est plus atteint d'une maladie mentale qu'une autre personne, quand je vois cette folie de l'acquisition comme si c'était le paraitre qui avait le dessus sur le bien être intérieur?
Bref, pour moi le choix est clair. Je vis très bien sans cellulaire. Sans tous ces acquits de derniers cris, même si parfois je suis désabusée de voir comment tout cela va vite et que tout ce qui était très bon voici  deux ans, est devenu dinosaure depuis.
Alors que l'argent ne pousse pas dans les arbres et que je n'ai pas besoin de tous ce qui se vend sur le marché pour être au sommet de ma paix intérieur.
Je suis étourdie de tout cela.
Même à m'écrouler de rire à force de perdre la tête de temps de démesure dans cette anarchie technologique qui nous gouverne sans vouloir admettre la faille sérieuse qui en découle.
Une vieille grosse laide dépourvue des derniers acquits.


Acclamant de ses hauts talons le bruit absurde et infernal d’un … « Regardez-moi comme je suis intelligent, avancé et à l’écoute de la jeunesse qui s’oublie dans la doublure de l’anonymat et la tromperie de l’anarchie nouvelle vague au service de la technologie. »
Elle vous vole votre emploi à cœur de jour. Vous réduisant à la médisance et la frustration en jouant de ses faux plaisirs comme si c’était le seul moyen d’oublier et de sans sortir.
Sa renommée vous tourne la tête, vous saoule de plaisir, fermant alors les yeux sur la réalité. Qu’elle va trop vite pour assouvir comme jadis, le plaisir de la posséder. Jamais rassasié, jamais satisfait, toujours en vouloir davantage.
Je plains ceux qui suivent cette surconsommation. Mais ce n’est pas ma vie je m’arrête ici pour vous laisser le loisir de m’invectiver étant je présume trop archaïque pour comprendre ce besoin intense de tout posséder avant même de vivre l’immense plaisir de rêver de l’acquérir.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)

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