La religion, une affaire d’églises ? De temple ?
Vraiment ? À ce qu’il semble, oui.
On en est rendu là!
À avoir été trop sévère, rendant la femme un objet au service de l’homme et un outil d’enfantement sans égard pour la personne, ces dernières on profité de la première et seconde guerre mondiale pour bannir la religion de leur vie.
Pour offrir un autre sens à celle-ci devenant tributaire et procréatrice de leur avenir et non plus sous la gouvernance religieuse qui était de mise jusqu’àlors.
Le carcan fissuré, elles ont pris à bras le corps la liberté qui frappait fort au détriment de ceux qui perdaient la leur pour aller combattre un ennemi inconnu mais destructeur d’humanité.
Les rôles étant alors inversés, les femmes ont su réagir.
À cette époque, j’en aurais fait tout autant.
Car, entre le choix de choisir sa manière de vivre et l’imposition canonique d’une machine à fabriquer des bébés, je me serais révoltée tout autant. Trop marginale pour accepter une telle dictature.
Juste à regarder ailleurs dans le monde, le combat des femmes musulmanes dans les pays arabes, démontre combien nous avons évoluées en tant que créature féminine dans nos pays occidentalisés.
Certes, il y a encore des batailles à gagner, mais comparer à ces femmes, nous pouvons dire, que les premières battantes n’ont pas agis illusoirement.
Juste penser à ma tite maman, qui fraichement sortie du couvent, là où on ne parlait pas du comment les bébés venaient au monde, où on racontait que les menstruations étaient l’impureté féminine voulant nous rappeler éternellement la pénitence que Dieu donna à Eve pour avoir désobéit à son injonction. Que sans cette fameuse connaissance du péché, elle devint une prostituée parce qu’elle se trouvait en balloune (enceinte) comme on disait et qu’elle avait commis le péché de la chair.
La fornication étant un des éléments de la luxure.
Beau constat de charité chrétienne n’est-ce pas ?
Surtout que les femmes à l’époque, ne parlaient pas de sexualité. Ou si peu. Et maman, n’ayant pas eut de mère pour lui expliquer ce qu’était la physiologie de la femme pour avoir vécu au couvent toute son enfance, se retrouve rejetée par la société, pointée du doigt étant une fille de mauvaise vie et HO! Quel drame quand elle décida de garder l’enfant qu’elle portait au lieu de le donner en adoption quand elle accoucha de la petite créature que je fus ?
Qu’elle était damnée pour avoir osé écouter son cœur au lieu de cette logique froide et sans remords que tentait de lui infliger les sœurs, disant qu’elle faisait honte à Dieu. Honte à sa famille. Quelle était le diable en personne.
Que je suis fière d’elle d’avoir bravé l’adversaire religieux de l’époque.
Ne condamnant que la femme des péchés perpétrés. Pourtant, elles étaient rares à connaitre le sens véritable de l’union de deux corps avant d’avoir succombé aux charmes dévastateurs des beaux parleurs.
Ce que fut surement mon père biologique pour ne pas avoir agit en conséquence des risques dans cet acte hors mariage.
Ou cela était bien après le dit mariage, qui souvent était guerre plus glorieux. Commettant l’acte que par devoir de procréer. Ainsi sermonnait-on les couples. Opprimant le dit plaisir dans l’acte sexuel. Le rendant laid ou odieux, par des hommes pervers sans contrition de leurs attitudes bestiales prenant la femme comme un jouet personnel.
Que le miroir se ressemble d’une époque à une autre. D’un peuple à un autre malgré la différence visuelle.
Et aujourd’hui, ce sont les femmes des pays arabes qui revendiquent de plus en plus la parole pour dénoncer l’offense faite en leur endroit. En les vendant aux hommes comme des poupées du sexe. Où elles sont souvent battues, violées, rejetées, méprisées et voire, lapidées et tuées.
Heureusement, avec l’ascension de la technologie, dans ces pays, l’expression devient une arme plus dangereuse que ne le sont les armes archaïques.
Elles dénoncent!
Elles revendiquent le droit à la liberté et pour l’égalité des sexes. Désirant ardemment récuser les guerres de pouvoirs tributaires pour un gouvernement avec des vraies lois et des protections humanitaires et non plus diminuer la femme la rendant pire qu’un rat que l’on écrase du pied.
Un certain Sami Mahdi va jusqu’à donner la parole aux femmes pour qu’elles dénoncent ouvertement leur vécu devant caméra, cachées derrière un masque qui signifie d’une part, le burqa obligatoire (reflétant l’ignominie fête aux femme par ce vêtement informe) dans certains pays et d’autre part, l’innocence de celles-ci devant le pouvoir odieux des hommes qui n’ont aucune âme et d’amour envers leurs progénitures féminines. N’étant pour ces hommes fourbes, qu’un moyen de faire de l’argent.
Disant clairement à leurs progénitures masculines, que les femmes ne sont là que pour leur bon plaisir. Qu’elles peuvent être abusées, parce qu’elles ne valent rien et qu’elles n’ont aucun droit. Donc, vendues aux plus offrants dans des enchères clandestines pour mieux se renflouer des dépenses occasionnées pour avoir nourri un corps féminin.
J’applaudis le courage et l’audace de ces hommes qui dénoncent le comportement bestiaux des hommes anciens et qui donnent la parole aux femmes qui sortent du silence et de l’isolement.
Et je suis émue du courage exemplaire de ces femmes qui osent dénoncer l’opprobre dont elles sont victimes. Parce que n’étant pas aimer comme il se doit, elles sont devenues injustement et involontairement d’elles, des parias que le regard des gens méprise sans fondements.
Alors parler de religion de nos jours, c’est comme si on désirait intentionnellement s’immoler en perdant notre bon sens. Notre belle logique quoi!
‘’Tu ne vas pas aller te mettre la tête dans la gueule du lion non ?’’
Voilà une pensée propre qui nous passera par la pensine en voyant quelques personnes assez jeunes se rendre à l’église ou au temple. Comme si faire acte de foi était dépourvu d’intelligence.
C’est cela qu’a provoqué la suprématie de la religion à cette époque où les gens étaient opprimés par elle. Séquestrés dans leur vie par des répressions sans fin qui les retenaient d’écouter leur cœur par la peur malsaine d’aller directement en enfer.
On reniait les bons gestes en condamnant une petite faute devenue le drame d’une vie.
On ne pardonnait pas, parce que sinon, on devenait la risée de toute une ville, un pays.
On ne soutenait pas, on réprimait, séquestrant l’être pour mieux acquérir de l’honneur à défaut de l’amour et de la compassion à offrir à ceux que nous rejetions sans honte.
Pourtant, il faut sortir de cette paranoïa. Il faut laisser le droit à la prière aux gens qui en on le besoin. Ce n’est pas un mal. Ce qui l’est c’est d’en faire une prison, un devoir, un honneur sans amour.
Je lisais dans un blogue, une idée qui m’était passé par la tête sans parvenir à clairement l’identifier.
Que la religion était devenue un TABOU.
Ce mot fut une illumination.
Comme si nous devions avoir honte de prier. De croire en un Dieu et de désirer le remercier de ses bienfaits.
Osez dire que vous vous rendez à l’église ou au temple en dehors des baptêmes et mariages, que vous faites des pèlerinages à quelques occasions et vous verrez le regard des gens se transformer en craintes et en incertitudes. Percevant alors une bête fanatique d’une religion extrême qui risque de déployer ses armes fatales si on n’approuvait pas illico SA dévotion, ne voyant plus la personne que vous étiez avant d’en parler.
Personnellement, je ne suis pas une fervente pratiquante.
Je ne me mets même pas à genoux pour prier. D’autant plus que j’ai très mal aux genoux, (est-ce à cause d’avoir monter à deux reprises des escaliers sur les genoux, lors de deux pèlerinages ? Voyant votre acquiescement à cette interrogation et un brin de moquerie aux coins de vos lèvres. À tort ? Je vous souris avec amusement. )
Et, je ne vais pas souvent à l’église. J’y vais quand le cœur me le dicte. Sinon, bien je m’abstiens. Aucune obligation ne doit nous conduire aux bancs d’église. Sinon, c’est contre nature.
Pour moi, on est tous égaux au regard de Dieu.
Bien sûr, je crois en Dieu. Mais pas en un Dieu différent en chaque religion. Je suis théiste, et fière de l’être.
Pour moi Dieu n’est pas une religion quelconque, il est par qui tout a commencé. Celui par qui, on existe en tant qu’humains.
Qu’importe si certaines religions croient que je suis l’apôtre de Satan en déclarant que je ne suis d’aucune religion et me dit croire en Dieu. Chacun sa foi, sauf, que ces différences, font en sorte que chacune d’elles se croit meilleure qu’une autre. Ce qui me rappelle La Tour de Babel. Là où Dieu sépara son peuple en langues distinctes disant qu’à ne pas s’entendre, celui-ci était mieux subdivisé.
Pourtant, c’est si simple à comprendre. Tant que nous nous acharnons à ne pas comprendre, tout ce qui se passera entre les peuples se poursuivra inlassablement. Des guerres. Des conflits d’opinions. Des distinctions.
Dès que le jour où tous les peuples s’uniront en un seul peuple je suis convaincue que ce jour là, Dieu nous récompensera d’avoir exaucé son grand rêve d’un grand peuple uni qui prend soin de ses ouailles sur toute la terre entière.
S’unissant dans la foi unique, la bonté, le partage et le pardon. Cessant de s’offenser mutuellement et de s’entre-tuer stupidement.
Non, je n’ai pas honte de me rendre à l’Oratoire St-Joseph. Ni à Ste-Anne de Beaupré même cela fait un bail que j’y ai mis les pieds. Un peu loin pour la vieille auto que nous possédons. Ainsi que d’autres lieux où pour moi la paix à un véritable sens.
Il y a tellement de peuples différents qui vont dans ces endroits, que cela me démontre combien les gens ont besoin de sérénité entre eux sans se craindre l’un envers l’autre. C’est si beau. Si merveilleux cette communion.
L’amour est profond quand on écoute son âme qui nous signale son grand besoin de recueillement. Il se démarque différemment quand on le laisse nous guider nos pas et non par la raison froide qui se régurgite en excuses mensongers que nous croyons pour ne pas se démarquer des autres qui aujourd’hui semblent écouter la logique.
Pourtant, nous ne sommes pas dans le cœur des gens pour prétendre bien savoir sincèrement ce qu’ils ressentent vraiment dans la profondeur de leur âme et leur cœur.
Quand je vais là-bas, je ne ressens ni colère, ni sévérité, ni accusation. Au contraire. Je ressens l’immense amour que Dieu nous accorde à chacun de nous. Ainsi que son grand pardon devant nos erreurs d’humains repentants.
Ce n’est pas forcément en s’agenouillant que Dieu nous écoute. C’est surtout ce que nous mettons dans notre cœur qui en a davantage que celui qui s’affiche sans honnêteté. S’il y a les deux, c’est surement mieux. Mais sans écueil à la miséricorde du Seigneur. D’autant plus, que j’ai l’assurance que Dieu ne nous met pas à l’épreuve. La vie s’en charge déjà bien d’elle-même par notre imperfection d’humain qui naît et qui malheureusement meurt un jour ou l’autre de cette échéance que nous avons entre les deux.
Par contre, le comment nous vivons les épreuves qui jalonnent notre route, dépend de nous. Nous n’avons pas à maudire Dieu. Car lui seul, nous aidera à supporter ce qui se passe si nous lui en demandons l’autorisation et par son fils Jésus.
Sinon, on se retrouvera avec soi-même pour passer au travers les durs instants de cette épreuve qui exigera énormément de notre cœur et de notre raison, elle faucheuse de foi et de reconnaissance.
Pour tout dire, malgré le fait que je ne sois pas catholique, la petite église de mon quartier je l’aime bien. Simplement, parce que le curé de cette paroisse est un homme extraordinaire. François Baril est un curé de son temps. Un homme sincère, doux, à l’écoute et qui sait comprendre l’humanité dans sa faiblesse et ses forces.
Je sais qu’ici, le jour de sa disparition, cela sera un dur moment à vivre dans cette belle paroisse de St-François d’Assise et que nombreux seront les gens qui assisteront à son départ de son envolée céleste. Étant au même niveau, que St-frère André.
Un saint homme.
Alors oui la religion est un besoin personnel que chacun de nous a le droit de vivre s’il en sent l’envie dans son âme et son coeur.
Avec elle, il y a des bienfaits qui se partagent qui n’existent pas dans l’isolement de l’être enfermé dans sa chair, son cœur et son âme de peur d’être taxé de fanatiquement religieux. Au risque d’y perdre le plus beau de lui-même en le reniant iniquement.
La vieille grosse laide dans sa crise foisienne.
Il n’y a rien de mal à aimer Dieu.
Il y a le mal où on dit que nos agissements meurtriers sont faits au nom de Dieu.
À mon tour, d’abattre le tabou… Je formalise ma foi en Dieu dans un théisme remplie d’amour, de respect, de pardon et surtout de sincérité. Même si on m’offense, je pardonnerai. Car sans le pardon, on avancera jamais dans ce monde où accuser les autres est plus facile que de se faire face et d’admettre ses propres torts.
Sans dire que sans un Dieu dans son cœur nous ne sommes rien. Ce que je veux simplement dire, c’est que si on renie Dieu juste pour ne pas être jugé de fanatique, c’est que nous passons à coté d’un bienfait particulier.
Si par contre, on n’a pas la foi en Dieu et que l’on est bien avec cela tout en ayant au cœur et à l’âme le bien d’autrui, bien je crois qu’à quelque part c’est une manière propre d’être proche de sa foi dans une dimension différente que de l’interpelé par une foi Céleste.
L’important, c’est d’être à l’écoute des gens. Pardonner. Partager. Aimer son prochain et le reste nous récompensera de bien agir.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)
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